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consommation durable --- sociologie politique --- consommation --- consommation durable --- sociologie politique --- consommation
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Ce mémoire propose une analyse du plafond de verre au sein de l'institution policière belge à travers le prisme de l'éducation à la citoyenneté mondiale. Ainsi, l'éducation à la citoyenneté mondiale porte un regard intersectionnel sur le plafond de verre. Pour ce faire, elle utilise le concept de la masculinité hégémonique qui permet de restituer les choix de carrière des individus au sein des rapports de domination. Afin de questionner les systèmes de domination et encourager à l'empowerment, l'éducation à la citoyenneté mondiale reconnait l'agency de chacun.
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Notre recherche a pour objectif de comprendre comment les futur.e.s instituteur.rice.s primaires se formant à la « diversité culturelle et dimension de genre » évoluent dans leur conscientisation et responsabilisation face aux stéréotypes de genre. D’après plusieurs auteur.e.s, dont Collet et Grin (2011), les futur.e.s enseignant.e.s, dès leur entrée dans la formation, ont des croyances très ancrées sur l’enseignement et sur la manière d’enseigner. De plus, ceux.celles-ci ont du mal à croire qu’ils.elles puissent être inconsciemment inéquitables envers les filles et les garçons. Dès lors, les formations sur la dimension de genre sont essentielles afin que les futur.e.s enseignant.e.s affinent leur regard critique sur ces questions de genre et prennent conscience de leurs propres stéréotypes qui conditionnent leurs pratiques pédagogiques. Notre recherche s’inscrit dans une approche qualitative. Nous avons donc réalisé des entretiens semi-directifs avec des futur.e.s enseignant.e.s de deux Hautes Ecoles de la province de Liège suivant le module de cours « diversité culturelle et dimension de genre » au premier bloc de leur cursus. Les entretiens ont été réalisés à deux reprises : une première fois avant le module de cours et une seconde après le module, afin d’observer une potentielle évolution des phénomènes étudiés. L’analyse des données a mis en lumière des résultats contrastés concernant l’évolution des phénomènes de conscientisation et de responsabilisation des stéréotypes de genre. En effet, alors que les stéréotypes de genre restent présents dans les discours des participant.e.s, les conceptions quant au rôle de l’enseignant.e sont diverses : allant de l’indifférence à la conviction d’être un.e acteur.rice essentiel.le dans cette lutte contre les stéréotypes. Au terme de l’analyse, de nouvelles perspectives apparaissent telles que : comparer les données récoltées avec celles d’enseignant.e.s en fonction depuis plusieurs années, s’intéresser aux formateur.rice.s dispensant la formation sur la dimension de genre ou encore s’intéresser à l’ingénierie pédagogique de la formation sur la dimension de genre.
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Bien qu’elle soit fondée dans une perspective d’apprentissage tout au long de la vie (UNESCO, 2013) et décrite comme ouverte à tous, force est de constater qu’en dehors des structures organisées telles que l’école, l’éducation à la citoyenneté mondiale (ECM) semble souvent mobiliser des personnes déjà sensibilisées et s’adresser principalement à un public de classe moyenne (Cota, 2018). L’objectif de ce travail de recherche est ainsi de comprendre la manière dont des apprenants adultes, inscrits en insertion socioprofessionnelle (ISP), s’engagent dans un dispositif d’animation d’ECM intégré à leur programme de formation. En vue d’y répondre, nous avons mené six entretiens avec des adultes ayant pris part à un dispositif d’animation d’ECM au sein de leur structure d’ISP. La méthode par théorisation ancrée est celle qui a été adoptée en vue d’interpréter les vécus de ces mêmes acteurs. Par le biais de la discussion, cette recherche tente finalement d’apporter un éclairage pour comprendre les effets (motivationnels, identitaires, relationnels et didactiques) ayant été produits par le dispositif d’ECM chez les participants.
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Ce travail nous permet de répondre à la question de recherche posée en préambule de ce travail. Nous nous demandions pour quelles raisons les Initiatives Populaires de Solidarité Internationale ne se définissent pas comme des acteurs de l’Éducation à la Citoyenneté Mondiale. Grâces aux entretiens réalisés et à leurs analyses, nous avons tout d’abord constaté une méconnaissance du paradigme de l’ECMS de la part des IPSI. Les membres privilégient, jusqu’à présent, l’action directe au Sud, domaine dans lequel ils se sentent légitimes et professionnels, par rapport aux autres acteurs de la coopération belge. Les IPSI réalisent différentes actions de sensibilisation, liée à la récolte de fonds. Seule une minorité d’association élaborent des actions d’éducation. Ce constat est essentiellement lié aux motivations à la création de l’organisation ainsi qu’au profil particulier des ipsieurs. Toutes les personnes rencontrées ont manifesté leur désir de développer davantage d’actions de sensibilisation. Cependant, ils rencontrent différents freins que nous avons classés en quatre catégories : le manque de temps, le manque de connaissances et de compétences, des moyens financiers limités et l’impact de la crise de la Covid-19. Les responsables des IPSI sont alors forcés de faire des choix et de prioriser leurs actions. Néanmoins, nous soumettons l’hypothèse supplémentaire, que par leur présence dans la société civile et les actions menées, elles suscitent des questions et interrogations quant à leurs projets, ainsi que sur les questions Nord-Sud et les plaidoyers politiques. De plus, vu le nombre important d’IPSI en Région Wallonne, elles peuvent constituer un acteur important dans la transmission de valeurs vers leurs soutiens et militants locaux. Ce rôle politique, qui est actuellement presque néant, pourrait participer à leur légitimation en tant qu’acteur de la coopération. Elles pourraient jouer un rôle complémentaire aux ONG. En outre, des responsables sont en demande de renforcement de capacités. Une reconnaissance publique et une ligne de financement spécifique permettrait également de renforcer leur rôle.
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Les jeunes ont de plus en plus envie de voyager, de faire des rencontres et de découvrir de nouveaux horizons. L’organisation Défi Belgique Afrique leur propose un séjour d’immersion de deux à trois semaines en Afrique où l’interculturalité est le cœur du projet. Notre recherche questionne cette interculturalité et interroge plus particulièrement les manières dont les formations pré-départ peuvent-elles préparer les jeunes à l’interculturalité de leur séjour d’immersion. En nous concentrant sur une seule organisation, nous avons pu étudier l’intégralité de leurs actions. Nous constatons l’importance des formations pré-départ et des thématiques liées à ces formations. Effectivement, les thèmes abordés sont liés à l’Education à la Citoyenneté Mondiale et Solidaire, en mettant en avant des enjeux tels que les stéréotypes, les dynamiques de genre, l’environnement et bien d’autres. Si ces formations sont importantes pour préparer le jeune à l’interculturalité de son séjour d’immersion, elles le sont aussi pour la vie du jeune plus largement. Dans ce sens, le jeune s’ouvre à des thématiques internationales et transversales. De nombreuses formes d’engagement découlent de ce projet. Nous discuterons des diverses motivations que les jeunes peuvent avoir au départ du projet, des enjeux des formations en termes d’opportunités et défis rencontrés ainsi que des résultats attendus.
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En 2016, le parcours d’intégration est devenu obligatoire en Wallonie pour les primo-arrivants, en ce compris les modules d’apprentissage du français, d’insertion socioprofessionnelle et de formation à la citoyenneté. Cette étude a pour objectif de comprendre le vécu des participants lors du module de citoyenneté. Le phénomène étudié est donc le suivant: "Comment les demandeurs d’asile s’engagent-ils dans le module de citoyenneté inclus dans leur parcours d’intégration ?" Afin de répondre à cette question, nous définirons des termes liés aux notions d’engagement, d'intégration, de citoyenneté et d’andragogie. Nous analyserons ensuite les entretiens semi-directifs en utilisant la méthode de la théorisation ancrée qui a pour but de comprendre au mieux le vécu des personnes. Enfin, lors de la discussion, les résultats de la recherche seront enrichis en bénéficiant de l’éclairage des notions théoriques présentées précédemment.
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