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On s’emmerde à Maubeuge. Si bien que pour impressionner sa frigide de femme, François, le garagiste, sur les conseils de son psy, Vincent, s’invente en meurtrier. Seulement, si les vertus orgasmiques du fantasme se révèlent fondées, une coïncidence veut que ce même soir, une crapule de la région, l’immonde Maurice Weckmann, passe l’arme à gauche, molesté à la clef à molette. Hasard? A moins que François l’ait vraiment tué? Ou Vincent? Ou encore Jean, l’apprenti mécanicien? … On n’a pas fini d’être désolés pour la comédie populaire hexagonale. Pas foutue de s’affirmer, d’oser, d’aller jusqu’au bout de sa potentielle folie et de la soutenir par un projet esthétique cohérent, elle n’a eu de cesse ces derniers mois (RRRrrrr!!!, Mariages!, Le P’tit Curieux, Les Amateurs…) de s’amollir jusqu’à l’insipide. Feu d’artifice mouillé du jour, Pour le plaisir résume à lui seul les derniers travers du genre. Partant d’une idée, certes classique, mais au demeurant loufoque et pas forcément stupide (quiproquos autour d’un meurtre, starification aveugle du meurtrier présumé par une foule tirée de son ennui), Dominique Deruddere empile les erreurs avec soin. Pas suffisamment intrépide pour imposer la vision tranchée d’un univers véritablement décalé, Deruddere se retrouve le cul entre les chaises du film noir dérangeant et de la fiction poujadiste de prime time. Ainsi, plutôt que de s’intéresser à l’étrange fascination de la foule pour le sang médiatique façon Nouveau Détective, Deruddere esquive les complications satiriques pour se vautrer dans la caricature méprisante et vulgaire de comptoir. Les habitants craignent Weckmann au point de souhaiter sa mort? Qu’ils le craignent pour de bonnes raisons: c’est une brute, bornée comme un mulet, violent sans raison (à peine effleure-t-on une justification sociale, qui a tôt fait d’être oubliée) et bête à manger du foin. Mieux: sa femme semble être shootée à la colle et ses mômes ont une GameBoy Advance rivée au bout des doigts. Et le réalisateur de caresser le populisme dans le sens du poil, glorifiant le sensationnalisme de la presse régionale, faisant de toutes ces femmes d’angoissantes dindes et de ces hommes de bons bougres rustauds et vicieux. On aime à penser que le scénario jouait à l’origine l’audacieuse, mais savoureuse, carte de l’ironie. Hélas, formatage télévisuel (Deruddere ne sait pas filmer le Nord et on ne compte plus ses champs/contre-champs en plans rapprochés), casting fatigué (on ne vous présente plus Lorànt Deutsch, les échanges Le Bihan/Farès font tellement peine à voir qu’on les jurerait extraits de bouts d’essai, et même Gourmet semble en roue libre) et musique impersonnelle aidant, le résultat final est à ce point saumâtre qu’il en frôle le nauséabond. L’apologie de la peine de mort, même si - on l’espère - non souhaitée, n’est pas loin.
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Suspect numéro 1 (Prime Suspect) est une série télévisée britannique créée par Lynda La Plante. Cette série met en scène les enquêtes de l'inspecteur principal Jane Tennison qui doit se battre quotidiennement pour s'imposer et se faire respecter dans un milieu essentiellement masculin. Erreur de jugement - Partie 1: Jane Tennison est transférée à Manchester. Surviennent alors le meurtre d'un dealer de drogue et la confession d'un adolescent de 14 ans qui déclare être le tueur. Jane, elle, croit plus facilement à l'implication d'un baron de la drogue… Erreur de jugement - Partie 2: Un adolescent est retrouvé mort juste après être revenu sur ses aveux dans une affaire de meurtre. Cette découverte amène la police sur la piste d'un kidnapping. L'avis de recherche diffusé par la télévision locale n'apporte aucun élément supplémentaire. L'interrogatoire de The Street, le baron de la drogue, n'apprend rien de plus à Jane Tennison, qui est chargée de l'affaire. L'inspecteur Rankine se bat, quant à lui, avec les dossiers de The Street pour savoir, notamment, pourquoi il est toujours au courant des affaires traitées par la police. Il apprend que le père de l'inspecteur en chef Clare Devanney est un gangster dangereux. Celui-ci pourrait bien être le lien entre le monde du crime et la police… Souvenirs assassins de Bosnie - Partie 1: Alors que son chef lui suggère de prendre sa retraite après trente ans de loyaux services dont sept en tant que commissaire, le corps d'une jeune femme vient d'être retrouvé dans un entrepôt. La victime a été torturée puis étranglée. Jane décide de prendre l'affaire en main, n'hésitant pas à voler dans les plumes de son ambitieux adjoint, l'inspecteur en chef Simon Finch. Son enquête la mène à Duscan Zigic, un homme qui a probablement commis des atrocités de guerre en Bosnie. Criminel de guerre - Partie 2: Un informateur dévoile la cachette de Duscan à la police et permet son arrestation. Ce dernier admet alors avoir tué deux sœurs. Cependant, l'inspecteur Jane Tennison est convaincue que Milan Lukic et Duscan Zigic agissaient ensemble. Elle décide donc de partir en Bosnie afin de découvrir la vérité. A son retour, elle apprend que son suspect numéro 1 est protégé par le gouvernement parce qu'il a fourni des informations essentielles sur d'autres criminels de guerre bosniaques…
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Suspect numéro 1 (Prime Suspect) est une série télévisée britannique créée par Lynda La Plante. Cette série met en scène les enquêtes de l'inspecteur principal Jane Tennison qui doit se battre quotidiennement pour s'imposer et se faire respecter dans un milieu essentiellement masculin. Saison 1: L'Affaire Howard: Jusqu'alors peu prise au sérieux par ses collègues masculins, l'inspecteur Tennison profite du décès accidentel d'un de ceux-ci pour persuader son supérieur hiérarchique, le commissaire Michaël Kernan, de lui confier la suite d'une enquête sur le meurtre d'une jeune prostituée. Ainsi débute l'affaire Howard qui va pousser Jane Tennison à affronter non seulement le meurtrier mais également les reproches et les railleries de l'équipe d'hommes qu'elle dirige. Saison 2: Opération Nadine: C'est dans le quartier jamaïcain qu'est découvert, enterré dans un jardin, le cadavre d'une femme que l'on soupçonne être celui d'une jeune personne disparue il y a quelques années: Simone Cameron. Au vu du peu d'indices récoltés, le travail de Jane Tennison risque fort d'être des plus ardus, voire délicats si l'on ajoute à cela des problèmes de racisme et des manœuvres politiciennes…
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Anvers 1995. Atteint de la maladie d’Alzheimer, un tueur à gages accepte un dernier contrat. Quand il apprend que sa mission comprend le meurtre d’une jeune fille, et qu’il a été manipulé, il décide de tout arrêter et se retourne contre ses commanditaires dont il ignore pourtant l’identité. Il va donc devoir utiliser la police, pourtant à ses trousses, pour l’aider à mener son enquête et trouver ceux dont il va progressivement oublier les noms… Alors que la Belgique vit au rythme du procès de Marc Dutroux, La mémoire du tueur a une résonance toute particulière. Pédophilie, prostitution enfantine, implication de notables, collusion entre pouvoir politique et autorités judiciaires, rivalités entre services de police. Même si le film est l’adaptation d’un roman écrit dans les années 80 par Jef Geeraerts, les similitudes sont frappantes avec l’actualité du plat pays. Mais au-delà de son message politique, La mémoire du tueur est un polar noir parfaitement réussi, redonnant ses lettres de noblesse au film policier européen. Réalisation nerveuse pour des séquences musclées, photographie léchée avec un soin tout particulier accordé au grain des images, ambiance empreinte d’une réelle noirceur. Le réalisateur flamand Erik Van Looy a gagné son incroyable pari: damer le pion aux productions américaines (sorti sur trente-quatre copies, le film fait mieux que Matrix revolutions, Bad boys 2 et Kill Bill: Volume 1) malgré un petit budget et seulement cinquante jours de tournage. Mêlant adroitement scènes d’action spectaculaires et thriller psychologique, Erik Van Looy parvient à distiller une tension et un rythme qui jamais ne retombe (la scène d’ouverture est d’ailleurs, à ce titre, un pur joyau). L’ensemble bénéficie d’une interprétation irréprochable. Si le tandem de flics est impeccable de justesse et d’humour, la star flamande Jan Decleir, dans le rôle du tueur à gages, mérite une mention particulière, incarnant idéalement un personnage tour à tour inquiétant, sympathique, touchant. On peut bien entendu reprocher à La mémoire du tueur de trop emprunter à de récents succès américains (notamment Memento avec qui les ressemblances sont troublantes). Mais l’œuvre de Van Looy est suffisamment maîtrisée tant au niveau du scénario que de la réalisation pour être une vraie réussite qui devrait ravir tous les amateurs de films du genre. La mémoire du tueur a reçu le prix de la critique internationale lors du 22ème Festival du film policier de Cognac.
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Mijnbouw --- Engeland --- Identiteitsontwikkeling --- Sociale klasse --- Ballet --- Boksen
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Jeanne Vaubernier, fille du peuple avide de s’élever socialement, met à profit ses charmes pour sortir de sa condition. Son amant, le comte du Barry, qui s’enrichit largement grâce aux galanteries lucratives de Jeanne, souhaite la présenter au roi. Il organise la rencontre via l’entremise de l’influent duc de Richelieu. Celle-ci dépasse ses attentes: entre Louis XV et Jeanne, c’est le coup de foudre… Avec la courtisane, le roi retrouve le goût de vivre – à tel point qu’il ne peut plus se passer d’elle et décide d’en faire sa favorite officielle. Scandale: personne ne veut d’une fille des rues à la Cour. Le cinéma de Maïwenn a toujours été pour son auteur un art réparateur et élévateur, que ce soit avec Pardonnez moi qui révélait la relation malsaine voire perverse que Maïwenn entretenait avec sa mère Catherine Belkhodja; Le Bal des actrices, un faux documentaire portant sur des actrices en mal d’amour, se réfugiant dans le jeu pour mieux se protéger du monde extérieur; ou encore Mon Roi, un drame psychologique sur une relation amoureuse toxique inspirée de sa propre vie. Maïwenn entreprend ici d’injecter au film en costumes, genre ultra codifié, un geste de cinéma qui lui ait intimement personnel. Elle a vu en Jeanne du Barry un personnage qui, de son propre aveu, faisait écho à une période de sa vie, quand elle avait quinze ans, au moment où elle épousa Luc Besson, un homme de pouvoir et grand nom du milieu du cinéma français à la fin des années 1990. Elle s’évertue alors à tenter d’aligner sa propre vie sur celle de la du Barry, au risque d’une réécriture historique parfois fallacieuse, pour raconter le destin d’une fille des rues amenée malgré elle comme un jouet consentant dans un monde de fastes et de bijoux ruisselants, régie par le regard des autres, mais aussi celui que l’on porte sur soi. Cependant, Maïwenn est incapable de transfigurer en image le calvaire corseté de cette intruse que tout le monde répudie; la photographie, certes remarquable, n’épouse jamais la perception qu’a du Barry sur son monde; les cadres sont le plus souvent fixes. Nulle folie dans la mise en scène, aucun moyen de ressentir autrement que par les mots les battements de cœur de la favorite. Le personnage lui-même semble ne pas penser ni se révolter des commérages que l’on porte sur elle, principalement de la part des sœurs du roi, les fameuses Mesdames, qui la surnomment la Créature, comme une bête de foire vouée à l’abattoir. Alors vient une des surprises incongrues du film: la présence de Johnny Depp dans le peau du roi Louis XV. On ne peut évidemment pas extraire de notre conscience critique les multiples procès et affaires judiciaires que traîne l’acteur depuis des années suite aux accusations de violences conjugales d’Amber Heard, et l’on s’étonne à voir l’acteur dans une prestation aussi désincarné, peu investi, comme absent, jouant sur une partition constamment opposée au reste du casting. Il se révèle à l’écran des soudaines coupures de montage, des séquences amorcées ou segmentées, qui perturbent la vision du film. Nous ne dirons pas que cela fait office de cache-misère mais il est très clair que la collaboration entre Johnny Depp et Maïwenn n’a pas été de tout repos et que leur conflit artistique a une incidence certaine sur le film. La mort du roi causée par la variole, vraisemblablement transmise par une courtisane de la petite noblesse, créé un malaise palpable auprès du spectateur, la scène d’agonie faisant étrangement écho au vécu de l’acteur, érigé en tant que victime par plusieurs médias internationaux durant l’affaire Depp-Heard. De même, ce paradoxe croissant entre ce que Jeanne du Barry devrait être, un personnage féministe, libertaire, à contre-courant, et comment elle est représentée dans le film, sous le joug du roi, livrée au diktat d’une voix off qui surexplicite ce qu’elle aurait dû accomplir et ce qu’on aurait du voir à l’écran, rend le long métrage assez problématique sur la condition de la Femme. Maïwenn ne peut envisager, penser son héroïne sans la considérer par le prisme de l’Homme, le roi Louis XV, le comte du Barry, LaBorde… En définitive, il en résulte un film emprunt de paradoxes qui voudrait saisir toute la violence et la passion d’un récit portant sur une figure féminine émancipatrice. Mais l’intention de la réalisatrice qui voudrait faire de la vie de Jeanne du Barry une métaphore de ses convictions quant au jugement, au mépris et la condescendance d’un milieu élitiste, se prend les pieds dans le tapis, handicapée par une mise en scène amorphe et désincarnée ainsi qu’un discours hasardeux. Déception.
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Suspect numéro 1 (Prime Suspect) est une série télévisée britannique créée par Lynda La Plante. Cette série met en scène les enquêtes de l'inspecteur principal Jane Tennison qui doit se battre quotidiennement pour s'imposer et se faire respecter dans un milieu essentiellement masculin. Le Réseau de la honte- Partie 1: Le cadavre d'un adolescent de 17 ans, Connie Jenkins, est retrouvé sur les lieux d'un incendie. L'autopsie révèle que le jeune homme, qui se prostituait, a été torturé et vivait encore lorsqu'il a péri par le feu. L'inspecteur Jane Tennison, qui a quitté Southampton pour intégrer la brigade des mœurs de Londres, est chargée de l'affaire. Avec son équipe, elle oriente son enquête vers les milieux de la prostitution masculine et met au jour un trafic d'enfants. Alors que Jane se trouve en possession d'un certain nombre d'indices lui permettant de poursuivre ses recherches, son supérieur lui enjoint d'interrompre ses investigations. De plus, diverses fuites rendent sa tâche encore plus ardue, et le sergent Bill Otley ne facilite guère l'avancée de l'enquête… Le Réseau de la honte - Partie 2: Les médecins légistes parviennent finalement à prouver que Connie, l'adolescent dont le corps a été retrouvé calciné, était sans connaissance, mais vivant, lorsque l'incendie s'est déclaré dans l'appartement. D'autres faits révèlent que, le même soir, une mystérieuse personne a appelé une ambulance depuis l'appartement de Vera. Jane Tennison est constamment dérangée dans son enquête par une certaine Jessica Smithy, une journaliste, qui se montre envahissante et insistante. Mais elle apprend que celle-ci a interviewé Connie le soir de sa mort et commence alors à comprendre qu'elle est peut-être la seule personne qui la conduira vers les meurtriers… Une petite fille disparaît: Susan Covington élève seule sa petite fille de quatorze mois, Vicky. Un jour, la nourrice retrouve Susan gisant sur le sol dans un bain de sang, à demi inconsciente. Vicky a disparu. L'enquête, qui s'annonce des plus complexes, est confiée au commissaire Jane Tennison. Pas le moindre petit indice. Personne n'a demandé de rançon. Qui sont le ou les ravisseurs? Les membres d'un réseau d'adoption? Un pédophile? Ou s'agit-il plus simplement d'une vengeance personnelle? Les policiers questionnent le père de l'enfant. Susan signale à Jane la présence d'un homme qui semblait ces derniers jours montrer un intérêt particulier pour Vicky lors des promenades au parc. Un suspect est placé en garde à vue. Il a été condamné autrefois pour pédophilie et a été libéré il y a six mois… Sphère d'influence: Londres. Denis Carradine, patron du Country Club, est retrouvé sans vie à son domicile. Ses voisins mettent en cause une bande de jeunes d'une cité des environs, ce qui, manifestement, arrange la police locale. Chargée de l'enquête, Jane Tennison a les plus grandes difficultés à mettre sur pied une bonne équipe d'inspecteurs. Elle entre en conflit avec Raymond, le genre de policier avec lequel elle a toujours eu des problèmes depuis le début de sa carrière. Jane est, de plus, confrontée au monde politique et aux personnalités influentes de la bourgeoisie, dont James Greenlees, le président du Country Club Huntington, qui dirige aussi la Commission consultative de la police. Jane devine bientôt que l'assassinat de Carradine est lié à une vente immobilière… Cadavres obscurs: Un cadavre de femme mutilé, parfumé et enfermé dans un sac poubelle, est découvert par hasard par un groupe de jeunes au pied d'un remblai. L'autopsie révèle que la victime était âgée de 50 ans et qu'elle a été suspendue pendant trois jours par des fers avant d'être exécutée. Jane Tennison demande à être saisie de l'enquête. Cet assassinat horrible lui rappelle étrangement une affaire similaire sur laquelle elle a enquêté quelque temps auparavant. L'accusé s'appelait George Marlow et six meurtres de femmes lui étaient imputés. Jane, persuadée qu'il ne s'agit pas d'une simple coïncidence, veut en avoir le cœur net…
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