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Par la fenêtre nous prenons des nouvelles du monde. Mais ouvrir une fenêtre, c'est non seulement s'ouvrir au monde, y plonger par le regard, c'est aussi le faire entrer, élargir notre propre horizon. Jadis, la fenêtre, via la peinture, a dessiné les territoires du monde, métamorphosant dans son cadre le pays en paysage. On a cependant négligé que cette fenêtre qui ouvre sur l'extérieur trace aussi la limite de notre propre territoire, qu'elle dessine le cadre d'un « chez soi ». La fenêtre qui ouvre sur le monde ferme notre monde, notre intérieur. Moi et le monde - ils se croisent à la fenêtre. « Qu'est-ce que le moi ? Un homme qui se met à la fenêtre pour voir les passants », répondait Pascal. Se pencher sur la fenêtre, ce sera réfléchir sur ce bord où viennent se rencontrer le plus lointain et le plus proche, et sur le fait que la fenêtre oblige peut-être à concevoir que le Moi et le Monde ne peuvent que se penser ensemble - jusqu'à ce point : et si la subjectivité moderne était structurée comme une fenêtre ? C'est ici, tout de suite, qu'il faut préciser : pas n'importe laquelle : la fenêtre née à la Renaissance. Et là encore, pas n'importe laquelle : la fenêtre de la peinture, la fenêtre du tableau, exactement, celle inventée par Alberti. Voilà l'hypothèse, elle donne le fil de l'histoire. En grand hommage à l'idiot chinois de la fable qui, quand le maître montre du doigt la lune, regarde le doigt, j'invite donc ici à regarder la fenêtre. Invitation à détourner notre regard fasciné de spectateur du spectacle vers l'objet qui ferme et ouvre notre regard - la fenêtre. (quatrième de couverture)
Self (Philosophy) --- Philosophy. --- Moi (Philosophie) --- Philosophie --- Esthétique --- Fenêtre --- Philosophie de l'architecture --- Philosophie de l'art
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Et s'il venait à l'esprit de désigner parmi tous les objets du monde celui qui serait l'Objet du XXe siècle? L'Objet moderne? Que dans ce siècle de triomphe des objeets on se tourne d'abord vers l'art, ce n'est pas pour faire joli, mais parce que les oeuvres d'art sont des objets un peu spéciaux: des objets qui pensent et qui font voir -spécialement ce que c'est un objet. Un genre de lunettes inteligentes. Et ce que des oeuvres inaugurales de l'art de ce siècle nous découvre, c'est une chose assez curieuse, des objets tout tissés d'absence, au point qu'objet et absence ce serait presque tout un. On dira que l'absence n'est pas un objet, pas comme une chaise. Objet subtil, mal visible, peut-être, mais qui niera qu'on s'y cogne parfois durement? Que le siècle de l'objet aura été le siècle de l'absence , voilà l'idée. Que l'art nous montre ça, voilà le soupçon. Nos sociétés font tout pour nous distraire. C'est gentil. Fermez les yeux, telle est l'invitation au sommeil dont elles nous bercent. Je tiens que l'art de ce tempsconvie à autre chose: à ouvrir l'oeil, et regarder le siècle. C'est dur, mais juste.
Art, Modern --- Aesthetics, Modern --- Art --- Object (Aesthetics) --- Esthétique moderne --- Objet (Esthétique) --- Philosophy --- Philosophie --- Objet --- Analyse de l'art --- 20e siècle --- Esthétique moderne --- Objet (Esthétique) --- Art, Modern - 20th century --- Aesthetics, Modern - 20th century --- Art - Philosophy
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Video surveillance --- Imaging systems --- Sociological aspects --- Contemporary Society --- Surveillance --- Power of Image --- Philosophical Essay --- Contemporary Society - Surveillance - Power of Image - Philosophical Essay. --- Video surveillance - Sociological aspects --- Imaging systems - Sociological aspects --- Surveillance électronique --- Transparence politique
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Une réflexion consacrée à la série télévisée comme nouvelle forme esthétique, qui procède à une étude comparative du genre avec le cinéma, les mythes, les romans et la peinture. Un parallèle avec la crise dont souffre la société est suggéré, la forme-série constituant, elle-même, un type de crise, et la place des femmes dans ce genre est interrogée. ©Electre 2018 La série n’est pas simplement un genre télévisé en vogue, c’est d’abord une forme. C’est du neuf esthétique, et on sait que les inventions de formes sont rares. Pour la décrire, il faut se lancer dans une anatomie comparative et la confronter à d’autres formes, au cinéma, évidemment, mais aussi à des formes plus anciennes, fondamentales dans notre civilisation : au mythe, au roman, aussi au tableau. La question de la série se pose depuis toujours, dans la littérature, avec le feuilleton par exemple, ou dans l’art, avec les Nymphéas de Monet, la reproductibilité technique selon Walter Benjamin ou la collection, notamment.Mais la forme-série n’est pas qu’un problème esthétique, et cette forme n’est pas seulement nouvelle, elle est profondément actuelle. La forme-série pourrait être le langage du monde comme il est : en crise. La série serait une forme de crise. Elle serait structurée comme le monde en crise, ou le monde serait lui-même structuré comme une série. D’où l’interrogation qui anime le propos : de quoi la série est-elle la forme ? La série symptôme du monde comme il va, ou comme il ne va pas. Une forme témoin du malaise dans la civilisation. Cela conduit, pour finir, à la question de savoir pourquoi les femmes occupent le devant de la scène des séries.
Séries télévisées --- Esthétique --- télévision --- esthétique --- crise --- Television series --- Women on television. --- Aesthetics --- History and criticism
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Désuète, la nature morte ? Genre mineur, la nature morte ? Gérard Wajcman montre et démontre le contraire. Il propose une analyse novatrice de cet « art du portrait d'objet », à travers une enquête passionnante qui s'appuie sur de multiples oeuvres, des plus anciennes aux plus contemporaines et inattendues.On dit « natures mortes ». Ce nom après tout est plutôt joli, mais il est nul. La nature morte ne raconte pas des histoires de nature, elle raconte l'histoire des corps. Pourtant le corps est absent, le grand absent de la nature morte. Pas de nature morte avec des corps, par définition. Alors ? La nature morte raconte le corps parce qu'elle raconte l'histoire des objets qui font jouir le corps, autant dire qui le font vivre. Parce que la vie, c'est le corps qui jouit. Un art de la vie matérielle. Ni nature ni mort, voilà la nature morte. La nature morte raconte la vie du corps vivant. En un mot, la nature morte, c'est la vie.https://www.standaardboekhandel.be/p/ni-nature-ni-morte-9782370841131
Painting --- still lifes --- Still-life in art. --- Psychoanalyse
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« De l’art, nous avons à prendre de la graine… » disait Jacques Lacan. C’est ainsi qu’un partenariat s’est tissé entre le programmateur d’une salle de cinéma et quelques psychanalystes connectant deux champs du savoir et de la culture : cinéma et psychanalyse.Regarder cette expérience comme dans un rétroviseur nous a conduits à nous entretenir avec des réalisateurs de talent et à proposer une lecture de leurs films pour y faire résonner l’existence de l’inconscient ainsi que l’impact de la parole et de l’écrit dans leurs univers cinématographiques.Si, au même titre que les écrivains le furent pour Freud, les réalisateurs de cinéma peuvent être de « précieux alliés » du psychanalyste, alors avec Benoit Jacquot, Pascal Bonitzer, Sophie Fillières et Mathieu Amalric – nous avions de quoi faire pour articuler la singularité de leur geste artistique et la psychanalyse, que ce soit au niveau de l’écriture, de la réalisation, du montage ou du jeu d’acteur.
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