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Ce volume de Josef Engemann, l'un des plus grands spécialistes actuels de l'art paléochrétien, propose une relecture magistrale de la production artistique depuis l’avènement de Constantin le Grand jusqu’au règne de l’empereur byzantin Justinien. Si nul n’ignore l’impact que l’architecture et les arts figuratifs paléochrétiens exercèrent sur les créations du Moyen Âge occidental et sur l’art byzantin en Orient, on sait moins combien le premier art chrétien, en dépit de la nouveauté de ses défis architecturaux et de ses thématiques, fut influencé par des œuvres antérieures ou contemporaines, profanes ou sacrées. L'auteur cherche à comprendre les témoignages des différentes formes d’art à partir du contexte historique et social de leur temps, en s’appuyant notamment sur les croyances partagées par la population antique, qu’elle soit chrétienne ou païenne. Le lecteur découvre ainsi l’étonnante richesse des réalisations artistiques de cette période. Les édifices majeurs, des basiliques de Ravenne à Sainte-Sophie de Constantinople, sont présentés ainsi que les statues et monuments impériaux. L’auteur aborde la question de l'interdit biblique des images et les débuts de l'art juif et chrétien. Il inclut dans son propos la naissance de l'art funéraire chrétien, les édifices profanes et leurs décors, ainsi que les arts artisanaux et les arts précieux.
Art, Roman --- Art, Early Christian --- Art romain --- Art paléochrétien --- Art, Late Roman --- Art paléochrétien --- Art romain. --- Art paléochrétien. --- Art, Late Roman - Italy - Rome --- Art, Early Christian - Italy - Rome
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Le portrait est sans conteste le genre artistique le plus fécond du début des Temps modernes. Dans la France du XVIIe siècle, qui se distingue par une mobilité sociale inconnue jusqu’alors, le portrait permet précisément d’appuyer la revendication d’un nouveau statut social ou d’assurer un rang acquis, mais désormais remis en question. Le portrait se fait également l’écho de la discussion capitale concernant le rapport entre le corps et l’âme. Pourtant, les sources écrites parvenues jusqu’à nous, qui s’intéressent au portrait, sont étonnamment parcimonieuses. L’Académie royale de peinture et de sculpture fondée en 1648, en particulier, est presque totalement muette à ce sujet. Et ce, bien que nombre de ses membres gagnent leur vie comme portraitistes et que le genre voie son importance s’accroître au cours du Grand Siècle : les portraits se multiplient, tandis que leur prix augmente constamment. Il semble que l’Académie ait sciemment passé sous silence le portrait et les débats afférents, afin de mieux célébrer comme sa véritable mission la peinture d’histoire, sur laquelle l’institution nous a laissé d’innombrables témoignages. La présente étude reconstitue les discours autour du portrait dans la France du XVIIe siècle et dévoile une discussion d’une vivacité surprenante, où d’aucuns se sont même demandé si le portrait ne méritait pas – plutôt que la peinture d’histoire – d’occuper la première place dans la hiérarchie des genres. Das Porträt ist sicherlich die fruchtbarste künstlerische Gattung der frühen Neuzeit. Gerade im Frankreich des 17. Jahrhunderts, das sich durch eine bis dahin unbekannte soziale Mobilität auszeichnete, erlaubte es das Porträt, den Anspruch auf eine neue gesellschaftliche Position zu unterstreichen bzw. auf einer überkommenen, nun aber in Frage gestellten Position zu beharren. Auch fand die zentrale Diskussion um das Verhältnis von Leib und Seele ihren Niederschlag im Porträt. Hiermit in Kontrast steht der Mangel an schriftlichen Quellen…
The arts --- Abbaye de Port-Royal --- Académie royale de peinture et de sculpture (fondée en 1648) --- genres artistiques --- Grand Siècle --- jansénisme --- monarchie française --- peinture d’histoire --- portrait --- physiognomie --- physiognomonie --- XVIIe siècle --- roi de France --- littérature
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Le portrait est sans conteste le genre artistique le plus fécond du début des Temps modernes. Dans la France du XVIIe siècle, qui se distingue par une mobilité sociale inconnue jusqu'alors, le portrait permet précisément d’appuyer la revendication d’un nouveau statut social ou d’assurer un rang acquis, mais désormais remis en question. Le portrait se fait également l’écho de la discussion capitale concernant le rapport entre le corps et l’âme. Pourtant, les sources écrites parvenues jusqu’à nous, qui s’intéressent au portrait, sont étonnamment parcimonieuses. L’Académie royale de peinture et de sculpture fondée en 1648, en particulier, est presque totalement muette à ce sujet. Et ce, bien que nombre de ses membres gagnent leur vie comme portraitistes et que le genre voie son importance s’accroître au cours du Grand Siècle: les portraits se multiplient, tandis que leur prix augmente constamment. Il semble que l’Académie ait sciemment passé sous silence le portrait et les débats afférents, afin de mieux célébrer comme sa véritable mission la peinture d’histoire, sur laquelle l’institution nous a laissé d’innombrables témoignages. La présente étude reconstitue les discours autour du portrait dans la France du XVIIe siècle et dévoile une discussion d’une vivacité surprenante, où d’aucuns se sont même demandé si le portrait ne méritait pas – plutôt que la peinture d’histoire – d’occuper la première place dans la hiérarchie des genres.
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History of civilization --- Art --- anno 1800-1899 --- Vienna --- Vienne (autriche) --- Histoire --- 1815-1848 --- Vie intellectuelle
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Du fait de la disparition presque totale de la peinture grecque monumentale, les fresques des tombes et chambres étrusques représentent l'ensemble le plus important des peintures antiques préromaines. Ces tombes peintes étrusques qui s'échelonnent entre la première moitié du VIIIe siècle et la première moitié du IIe siècle avant J.-C. sont surtout localisées dans la nécropole de Monterozzi, qui appartient à la célèbre métropole maritime de Tarquinia, mais on en trouve aussi à Véies, Cerveteri, Vulci, Orvieto et Chiusi. Au nombre des plus récentes découvertes, il faut noter : la tombe des Démons bleus à Tarquinia, qui s'orne de démons étrusques d'aspect effrayant et d'un Charon grec dans sa barque ; une tombe de l'Orientalisant récent avec décoration d'animaux fantastiques de facture toscane et, également, un édifice souterrain - non funéraire - dans la zone urbaine de Cerveteri avec représentation de palmiers. Ces peintures aux couleurs vives reflètent les changements stylistiques, iconographiques et " idéologiques " qui se sont produits au cours de cinq siècles. Elles nous donnent de précieuses informations sur la vie quotidienne, la société, la religion et le culte funéraire de l'aristocratie étrusque. Ce livre, le premier qui offre un panorama aussi vaste des fresques étrusques, tente de reconstituer l'histoire de la peinture funéraire étrusque, de répertorier les diverses possibilités d'interprétation et de situer ce phénomène dans l'histoire générale de la peinture antique, en particulier en établissant des comparaisons avec l'Italie méridionale, la Macédoine et l'Asie Mineure. Cet ouvrage s'adresse aussi bien aux amateurs qu'aux chercheurs tant les œuvres reproduites restent surprenantes, intéressantes, et tant elles éblouissent par leur beauté intemporelle. (Deuxième de couverture.)
frescoes [paintings] --- Painting --- Etruscan [culture or style] --- fresco's --- Etrusken --- Antiquity --- Italy --- Antiquité romaine --- Art étrusque --- Fresque --- Mural painting and decoration, Etruscan --- Tombs --- Etruscans --- Decoration --- Antiquities. --- Peinture et decoration murales etrusques
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Vénus, Flore, Hébé ou Diane - autant de divinités antiques qui ont prêté, à partir de la fin du XVIIe siècle en France, leurs attributs et leurs costumes vaporeux, souvent affriolants, à quantité de femmes de l'aristocratie de cour, de la bourgeoisie montante et de la noblesse de robe. L'élite sociale se fait alors peindre en costume mythologique ou historique par des artistes célèbres tels que Nicolas de Largillierre, Hyacinthe Rigaud, François de Troy, Jean-Marc Nattier ou Jean Raoux. Ces portraits dits "historiés" , dans lesquels l'effigie d'une personne vivante s'enrichit d'attributs mythologiques comme dans un tableau d'histoire, sont un genre pictural à part entière. D'abord prérogative masculine adoptée par les grands pour célébrer leurs vertus, il devient vers 1680 l'apanage des modèles féminins : le langage allégorique les pare de qualités à connotation spécifiquement féminine et galante, comme la beauté, la jeunesse, la grâce, qui, bien comprises, pouvaient aussi être un moyen de manier le pouvoir.
Portrait painting, French --- Painting, Baroque --- Painting, French --- Mythology, Roman, in art --- Mythology, Greek, in art --- Art and mythology
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Depuis toujours, les mosaïques fascinent par leur charme esthétique particulier et surtout par des jeux de lumière que la technique de la fresque ne permettait pas d’atteindre : la réfraction des rayons lumineux par les tesselles, ainsi que l’éclat saisissant des couleurs confèrent aux images une vivacité dont les contemporains parlaient déjà en des termes élogieux. Intégrées dans le décor des édifices paléochrétiens dès le milieu du IVe siècle, les mosaïques occupèrent d’abord essentiellement l’abside, centre liturgique de l’église. Il faudra attendre le XIIe siècle pour que des ensembles décoratifs plus vastes voient le jour, se déployant sur une grande partie de l’espace intérieur, comme à la cathédrale de Monreale (Sicile) ou dans l’église San Marco à Venise. Le présent ouvrage offre pour la première fois un panorama global de ce chapitre essentiel et passionnant de l’art italien. Une introduction richement illustrée retrace l’évolution de la mosaïque du IVe au XIVe siècle, en s’intéressant aux grands centres de Rome, Ravenne, la Sicile et Venise, sans négliger d’autres sites comme Milan et Naples. L’auteur étudie la question des commanditaires, mais aussi celle des destinataires de ces cycles. Avec une grande clarté, il analyse le rôle attribué aux mosaïques au sein des églises ainsi que leur thématique. On suit leurs mutations iconographiques et stylistiques au fil des siècles, et les influences tantôt romaines, tantôt byzantines, qui se sont exercées sur cet art. De somptueuses images étudient en détail 19 chefs-d’œuvre de l’art de la mosaïque italienne, depuis le mausolée de Constantina du IVe siècle, jusqu’aux mosaïques de Jacopo Torriti à Santa Maria Maggiore et de Pietro Cavallini à Santa Maria in Trastevere (Rome) exécutées à la fin du XIIIe siècle. Présentées en pleine ou double page, les planches en couleur, dont de nombreux clichés inédits et des détails fortement agrandis, donnent une vision fidèle de la beauté de cette « vraie peinture de l’éternité ».
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