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L'objectif de ce mémoire à travers la recherche d'un habitat alternatif est, dans un premier temps, de répondre à la problématique de l'étalement urbain. Favorisés par l'individualisme ambiant, les lotissements se sont multipliés et fortement développés dans nos régions et ce, depuis les années 1960. Dans le contexte du réchauffement climatique et de la conscience de l'importance de notre empreinte écologique, cet étalement du logement pavillonnaire pose aujourd'hui fortement question. Premièrement, ce mode de vie individualiste - qui s'étale majoritairement à l'écart des centres urbains - mène à une dépendance quotidienne à la voiture. L'augmentation incessante du prix du carburant - qui par ailleurs ne provient pas d'une ressource inépuisable - rendra, à long terme, cette surutilisation de la voiture insoutenable. Mais ce n'est pas tout, le lotissement, qui représente déjà un grand consommateur d'espace au détriment des terres agricoles et naturelles, entraîne également une réduction de la biodiversité et une augmentation du risque d'inondations (due à l'artificialisation des sols). De plus, ces logements individuels et isolés sont responsables d'un surcoût considérable (généré notamment par un gaspillage d'énergie dû à l'acheminement de leur approvisionnement). Face à ce constat, il est temps de mettre un terme aux aberrations écologiques et énergétiques liées à l'étalement de l'habitat - notamment sur le modèle du lotissement - et de réfléchir à des solutions et/ou alternatives en matière d'aménagement du territoire. Repenser l'habitat en vue de répondre à cette problématique est le point de départ de notre recherche : l'objectif étant de concevoir un habitat alternatif moins individualiste et plus compact sans perdre de vue les besoins et désirs réels de notre société actuelle.

Habitat collectif --- Lotissement --- Habitat autogéré