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L'objectif de cette étude était de déterminer si un entraînement de la conscience phonologique d'adultes analphabètes pouvait avoir un impact sur leurs performances en lecture et en orthographe. Nous avons apparié deux groupes de sujets. Le premier a été entraîné à la conscience phonologique et le second à la lecture par analyse globale de mots. Un matériel spécifique a été créé spécialement pour l'étude et comporte des exercices sur ordinateur, avec une logopède et en groupe. De plus, tous les sujets ont suivi des cours d'alphabétisation avec une méthode fonctionnelle à l'ASBL Lire et Ecrire.
ANALPHABETISME --- ADULTE --- ORTHOGRAPHE --- LECTURE -- APPRENTISSAGE --- METALINGUISTIQUE
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Une lecture fluente (Wolf et Katzir-Cohen, 2001) est une lecture précise, assez rapide, réalisée sans effort et avec une prosodie adaptée qui permet de centrer son attention sur la compréhension. Il y a une relation forte entre la fluidité et la compréhension. Si la lecture n’est pas suffisamment automatisée, la mémoire de travail est constamment sollicitée pour le décodage et ne permet pas d’accéder au sens. Cette étude a pour objectif de comparer deux méthodes différentes d’entrainement à la fluence de lecture, le but étant de mettre en évidence la technique la plus efficace auprès d’enfants faibles lecteurs âgés de 10 à 12 ans. Trente enfants ont été sélectionnés sur base d’épreuves de lecture, de vocabulaire et d’intelligence et ensuite, séparés en deux groupes appariés. Chaque groupe a ensuite reçu une stimulation différente d’entrainement à la fluence de lecture. Les deux groupes ont été entrainés avec la méthode de lecture répétée, chacun avec un matériel propre, à savoir la lecture répétée de textes pour un groupe et la lecture répétée de mots pour l’autre. Un pré-test et un post-test composés de tâches de lecture de listes de mots et de textes a été administré à tous les participants afin de comparer leurs performances avant et après l’entrainement à la fluence de lecture. Suite à l’analyse des résultats, on remarque une augmentation de la fluence de lecture en termes de mots correctement lus par minute chez tous les participants à l’étude, quel que soit le groupe dans lequel ils se trouvaient. Cependant, il s’avère que la méthode qui semble la plus efficace est la lecture répétée de textes étant donné qu’elle permet aux enfants de ce groupe une amélioration plus grande que le groupe « mots » sur la tâche de lecture de textes et qu’au quotidien, c’est généralement à des textes ou des phrases que nous sommes confrontés.
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Dans le cadre de ce mémoire, nous allons explorer les capacités d'apprentissage de nouvelles formes orthographiques des enfants dyslexiques. Nous allons déterminer à quel rythme, ils acquièrent des représentations orthographiques et s'ils arrivent à les maintenir à long terme. Puis, nous allons tenter de définir les processus cognitifs qui pourraient être à l'origine des difficultés d'apprentissage de l'orthographe lexicale rencontrés par les enfants dyslexiques. Nous avons comparé les performances de 31 enfants dyslexiques avec celles de 31 enfants de contrôle de même âge chronologique et de 31 enfants de contrôle de même de niveau de lecture. Nous avons soumis les participants à une tâche d'apprentissage orthographique réunissant toute les conditions d'acquisition optimales qui ont été prouvées par des données empiriques. Les 10 items de la tâche sont des non-mots contenant chacun deux correspondances phonographémiques inconsistantes, répartis sur deux listes de 5 items administrés à une semaine d'intervalle. Nous avons également investigué les facteurs qui sont susceptibles d'entraver ou d'aider l'acquisition des représentations orthographiques chez les enfants dyslexiques à savoir la sensibilité aux régularités graphotactiques, la mémoire à court terme pour l'ordre sériel et les compétences en orthographe lexicale évaluées au moyen de l'épreuve l'Ortho 3 issue de la batterie BELEC. De plus, nous avons vérifié l'influence des processus phonologiques dans l'acquisition des représentations orthographiques, tels que le recodage phonologique, la mémoire à court terme verbale et la conscience phonémique. Les résultats indiquent que les enfants dyslexiques n'acquièrent pas les représentations orthographiques au même rythme que les enfants de leur âge. En revanche, ils les apprennent à un rythme proche de celui des enfants de même niveau de lecture. Le maintien à long terme révèle une diminution de performances des enfants dyslexiques par rapport aux enfants de leur âge, mais égal à celui des enfants de même niveau de lecture. Les facteurs phonologiques, la MCT pour l'ordre sériel et les connaissances en orthographe lexicale peuvent contraindre l'acquisition des représentations orthographiques chez les enfants dyslexiques. Néanmoins, la sensibilité graphotactique ne semble pas être altérée chez les enfants dyslexiques.
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La dysphasie est un trouble spécifique du langage oral qu'il est important de pouvoir diagnostiquer afin de proposer une prise en charge adaptée le plus précocement possible. La littérature recense un certain nombre de marqueurs psycholinguistes pour ce trouble, dont la répétition de non-mots (Conti-Ramsden & Botting, 2001). Des indices de sensibilité et de spécificité permettent d'apprécier le pouvoir discriminant d'une telle épreuve. La sensibilité d'un test signifie sa capacité à détecter le trouble présent chez la personne qui en est porteuse tandis que la spécificité correspond à sa capacité à exclure une personne « saine », ne présentant pas le trouble à identifier. Si le test est valide, ces taux doivent atteindre des valeurs élevées, soit 80% pour être considérés comme acceptables et 90% pour être considérés comme bons (Plante & Vance, 1994). Par ailleurs, de plus en plus de chercheurs s'interrogent sur la validité scientifique des tests langagiers(Friberg, 2010). Ils ont mis en exergue une série de critères psychométriques garantissant la qualité des tests diagnostiques. Les indices de sensibilité et de spécificité en font d'ailleurs partie (Dollaghan, 2007). L'objectif de notre travail fut d'apprécier la sensibilité et la spécificité d'épreuves de production phonologique chez des enfants d'âge scolaire. Nous avons sélectionné la répétition de non-mots de l'Exalang 8-11, celle de la L2MA2 ainsi que la répétition de mots de l'ELO. Nous avons administré ces tâches à 21 enfants dysphasiques, recrutés en enseignement spécialisé et déjà diagnostiqués comme tels, et 21 enfants contrôles issus d'écoles fondamentales libres de la Province de Liège et appariés aux dysphasiques sur le sexe, l'âge et le QI non-verbal. Nous avons ainsi pu estimer le pouvoir discriminant de ces épreuves. De plus, nous avons évalué les critères psychométriques des tes langagiers dont elles sont issues. Les résultats révèlent que l'épreuve de RNM de l'Exalang 8-11 est la plus sensible et spécifique pour la dysphasie, particulièrement au score seuil de 1.28 ET. Cela nous a permis de montrer qu'un seuil score universel n'est pas toujours pertinent. De plus, nous avons pu constater que, comme aux Etats-Unis, les critères psychométriques proposés par Friberg (2010) sont encore peu présents dans les manuels des tests langagiers francophones.
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DESCRIPTION DU DOMAINE Différentes études (e.g. : Pacton,,Fayol, & Perruchet, 2001) ont montré chez les normo-lecteurs une sensibilité aux régularités orthographiques de la langue (appelées également « contraintes graphotactiques »). Par ailleurs, différentes études (e.g. : Kreiner, 1996) ont montré que cette sensibilité avait un impact sur l’apprentissage de l’orthographe lexicale. Nous nous demandons dans quelle mesure les difficultés persistantes des personnes dyslexiques dans le domaine de l’orthographe pourraient être dues à une sensibilité différente aux contraintes graphotactiques et/ou à un traitement différent de ses contraintes lors de l’apprentissage et de la production écrite. HYPOTHÈSES Nous avons posé une première hypothèse selon laquelle les personnes dyslexiques présenteraient une sensibilité différente aux contraintes graphotactiques. Nous avons posé une deuxième hypothèse selon laquelle les personnes dyslexiques mobiliseraient différemment leurs connaissances graphotactiques lors de l’apprentissage et de la production orthographiques. METHODOLOGIE Afin d’évaluer notre première hypothèse, nous avons utilisé une tâche de sensibilité orthographique, qui consiste en une tâche de décision lexicale portant sur des paires de pseudo-mots (dont l’un comportait un pattern orthographique plus fréquent que l’autre). Afin d’évaluer notre deuxième hypothèse, nous avons utilisé une tâche d’apprentissage de mots en italien, afin d’évaluer la capacité de nos participants à apprendre de nouvelles correspondances phono-graphémiques. RÉSULTATS Pour la première tâche, nous avons observé chez les participants dyslexiques un score inférieur, tandis que pour la deuxième tâche, nous pas observé de différence entre les participants dyslexiques et les participants contrôles. Les résultats de la tâche 1 sont difficiles à interpréter car les participants dyslexiques ne semblent pas avoir eu suffisamment de temps pour lire les items. Il en est de même pour la tâche 2, car il est possible que ce soit le nombre trop réduit de sujets qui ait empêché de mettre en évidence une différence entre les deux groupes.
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Objectifs: L’évaluation écologique des compétences langagières de l’enfant occupe une place de plus en plus importante dans le domaine de la logopédie. Or, l’évaluation logopédique traditionnelle repose sur des tests standardisés qui sont, quant à eux, peu écologiques. Ainsi, cette étude a deux objectifs principaux: la création d’un questionnaire logopédique permettant de compléter l’évaluation logopédique classique en récoltant des informations sur l’enfant et son profil langagier dans sa vie quotidienne et scolaire et la validation des qualités psychométriques de ce nouvel outil. Participants: 42 parents et 24 enseignants d’enfants âgés de 5;6 à 11 ans, présentant des troubles langagiers mineurs ou sévères au niveau du langage oral et/ou écrit. Méthodologie: Nous avons opté pour un questionnaire auto-administré composé de 114 questions fermées sous forme d’échelle de Likert et comprenant 5 échelles: langage oral (compréhension), langage oral (production), langage écrit, domaine scolaire et comportements. Ce dernier a été administré deux fois aux parents de chaque enfant, à deux ou quatre semaines d’intervalle environ et les scores ont été comparés à ceux obtenus à des tests langagiers standardisés. Les enseignants des différents enfants ont également été invités à le compléter. Résultats: Les analyses ont mis en évidence une stabilité de l’instrument au cours du temps ainsi qu’une consistance interne satisfaisante pour le questionnaire et ses 5 sous-échelles. En ce qui concerne les corrélations avec la case « gêne », les résultats indiquent que l’outil est capable, en partie, de déterminer quand les difficultés de l’enfant constituent une gêne dans son quotidien ou sa scolarité. Quant à l’hypothèse de la spécificité et de la sensibilité du questionnaire, elle a été partiellement validée. En effet, l’instrument offre une sensibilité parfaite mais il lui arrive de détecter des enfants comme souffrant de difficultés langagières majeures, alors qu’ils présentent des difficultés mineures. Enfin, les résultats montrent qu’il existe un faible degré d’accord entre parents et enseignants. Conclusion: Les données disponibles actuellement ne permettent pas encore de valider entièrement le questionnaire ni d’en proposer une version définitive. Toutefois, il s’agit là d’une base novatrice solide susceptible d’être utilisée et amendée lors des projets ultérieurs.
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Les recherches de ces dernières années mettent en évidence l'existence de prédicteurs spécifiques à l'acquisition du langage écrit. Ces prédicteurs jouissent d'une importante littérature et sont reconnus par une grande partie du monde scientifique. Au vu de la complexité des processus mis en œuvre lors de l'acquisition du langage écrit, nous nous interrogeons sur l'influence des fonctions attentionnelles et exécutives dans cet apprentissage, mais aussi dans celui des mathématiques. Ces deux fonctions jouent un rôle important dans le succès académique et social. Par ailleurs, les fonctions attentionnelles interviennent dans toute tâche cognitive et les fonctions exécutives sont mobilisées dans toute tâche nouvelle ne faisant pas uniquement appel à des traitements cognitifs automatisés. Cependant, les études sur ce sujet ne sont pas très nombreuses et elles s'accordent peu. L'objet de notre étude est d'explorer l'influence des fonctions attentionnelles et exécutives, évaluées en 3ème maternelle, sur les habiletés en langage écrit et en mathématiques, en 1ère et 2ème années primaires. Elle cherche aussi à confirmer le caractère prédictif des prédicteurs spécifiques à l'acquisition du langage écrit sur ces apprentissages afin de pouvoir déterminer le caractère de prévalence de l'une ou de l'autre de ces deux catégories. De manière générale, les résultats de notre étude longitudinale confirment le caractère prédictif des prédicteurs spécifiques à l'acquisition du langage écrit sur l'ensemble des performances en lecture et en écriture et suggèrent une implication de certains de ceux-ci dans les performances en mathématiques, en 1ère et 2ème années primaires. Nos données attestent également que les fonctions attentionnelles et exécutives sont impliquées dans l'acquisition du langage écrit et des mathématiques en 1ère année primaire et, dans une moindre mesure, en 2ème année primaire. Cependant, les performances en langage écrit et en mathématiques semblent prédites de manière indépendante par des fonctions attentionnelles et exécutives différentes. Enfin, le caractère de prévalence de l'une ou de l'autre de ces deux catégories de prédicteurs n'a pu être évalué qu'en 1ère année primaire. Nos résultats montrent que les prédicteurs spécifiques à l'acquisition du langage écrit ont tendance à mieux prédire les performances en langage écrit.
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Les facteurs de lisibilité, et plus particulièrement les espacements inter‐lettres, ont beaucoup été étudiés ces dernières années. Ils sembleraient être un moyen simple et accessible d’améliorer les performances de lecture, en particulier chez les lecteurs présentant des difficultés. Toutefois, les conclusions concernant les effets des espacements inter-‐lettres sur la qualité de la lecture sont plutôt variées. Des études ont constaté que son augmentation améliorait les performances de lecture de texte des enfants dyslexiques mais pas celles des enfants normo-‐lecteurs (Zorzi et al., 2012 pour une étude en français). D’autres auteurs montrent que cette amélioration ne serait pas spécifique aux enfants dyslexiques et pourrait également être observée chez les sujets non dyslexiques en termes de vitesse ou de précision (Hakvoort, et al, 2017 ; Sjoblom, et al, 2016; Van den Boer & Hakvoort, 2015). Ces différentes conclusions pourraient s’expliquer par le fait que les paramètres d’espacements inter-lettres et inter‐lignes sont généralement manipulés de façon simultanée dans les différentes études et qu’il est donc difficile de déterminer si les effets observés proviennent davantage de l’un ou de l’autre, bien que la littérature s’accorde plutôt pour dire que c’est l’espacement inter‐lettres qui permet des effets positifs. Notre étude a pour but d’analyser l’impact de ces deux types d’espacements pris isolément. Pour cela, nous avons proposé quatre textes à lire sur un support numérique selon quatre modalités d’espacement différentes : espacement par défaut, augmentation de l’espace inter-lettres (+2,5 points), augmentation de l’espace inter-lignes (+2 points), puis augmentation des espaces inter-lettres et inter‐lignes simultanément (+2,5 et +2 points). Les participants étaient répartis en trois groupes selon leur profil de lecture : des enfants dyslexiques/faibles lecteurs de 4ème primaire (4P), des enfants normo-‐lecteurs plus jeunes appariés sur leur niveau de lecture (2P), puis des enfants normo-‐lecteurs appariés au premier groupe sur le niveau scolaire (4P). Nous supposions que l’amélioration de la lecture (en termes de vitesse et de précision) pour le texte avec « espacements inter‐lettres et inter‐lignes » par rapport aux autres types d’espacement serait plus importante d’une part chez les enfants présentant des difficultés de lecture que les normo‐lecteurs, et d’autre part chez les enfants normo-‐lecteurs en début d’apprentissage que chez les enfants normo‐lecteurs experts. Les données statistiques ne montrent pas de différence significative entre les quatre modalités d’espacement proposées sur la qualité de lecture, que ce soit en termes de vitesse et de précision, et cela pour les trois profils de lecture. Nos résultats ne permettent donc pas de conclure que l’augmentation des espacements améliore la lecture des enfants présentant des difficultés, ni des normo‐lecteurs, débutants ou experts.
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Ce mémoire a pour but d'évaluer l'impact des polices d'écritures pour dyslexiques sur leur lecture au niveau de la vitesse, la précision et la fluence.
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