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Le CH4, notamment produit lors des fermentations dans le rumen, est un puissant gaz à effet de serre (GES) et sa diminution est considérée comme une des voies les plus intéressantes pour diminuer le réchauffement climatique en raison de sa courte demi-vie dans l’atmosphère. Différentes voies d’action permettent une réduction des émissions de CH4 entérique. Ces mécanismes comprennent notamment la réduction de l’hydrogène (H) disponible pour la synthèse de CH4, via la modification de la population des microorganismes vivant dans le rumen ou de la composition de la ration. D’autre part, certains additifs ajoutés à la ration, tels que le 3-nitrooxypropanol (3-NOP) et les algues rouges-brunes, interfèrent la synthèse de CH4 par les archées. Il est aussi possible d’augmenter l’utilisation de l’H présent dans le rumen par d’autres voies métaboliques que celle de la méthanogenèse, via l’ajout d’acide organique ou de nitrate. Enfin, des voies externes transformant le CH4 en dioxyde de carbone (CO2) après son éructation ou encore l’amélioration du niveau de production des bovins peuvent être employées. Au vu des données de la littérature et dans l’état actuel des choses, si aucune aide financière n’est apportée aux agriculteurs, aucune voie de réduction des émissions de CH4 n’offre un compromis idéal entre l’environnement, l’éleveur et l’animal. Des actions simples comme une bonne détection des chaleurs et une optimisation de la digestibilité du fourrage permet une réduction de la production de CH4 tout en présentant un faible coût, et tout cela sans être délétère pour l’animal.
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