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« Tu aimeras ton prochain comme toi-même », dit la maxime qui a tellement dérangé Freud. Or, comment aimerais-je, moi, mon prochain – qui ne me veut pas toujours du bien, m'aime souvent pour me faire du mal, jouit de ma personne, qui m'outrage ou m'utilise – comme moi-même ? Isidoro Vegh postule que, quand une maxime s'érige en soutien d'une religion qui a déjà deux millénaires, il y a lieu de supposer qu'elle a bien touché un point fort de la structure subjective : d'où la nécessité de percer son sens et d'approfondir ses efficaces qui, pour voilées, n'en sont pas moins opérantes. Au terme d'un itinéraire où l'auteur croise la littérature, la philosophie, la théologie, le prochain apparaît comme un nouage susceptible d'aider le sujet à se constituer, à se rencontrer avec la dimension de son être et à trouver un meilleur destin pour ses jouissances.
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