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Mon choix a été d'écrire sur le thème des ruines. Les fréquentant depuis toute petite et vivant à côté de l'Abbaye de Villers, ce n'est qu'au cours de ma première année de master que j'ai développé un réel intérêt pour l'architecture que représente la ruine et les enjeux qu'elle représente dans l'architecture contemporaine.
Architecture --- Ruine
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Le patrimoine architectural a une importance capitale au sein des villes. Il permet de définir l’identité du lieu, de raconter une histoire ainsi que des modes de vies. En Alsace, le paysage urbain des villes et des communes est rythmé par des maisons possédant une structure en bois, dites à pan-de-bois, qui sont porteuses d’histoire. Cette maison, symbole architectural pour la région, est menacée par la modernisation des villes depuis plusieurs années. Les cas de destruction sont de plus en plus fréquents pour laisser place à des parkings, des lotissements ou encore des habitats qui répondent au style de vie actuel. Cependant, des cas de restauration et de rénovation prouvent que cette architecture possède un futur si on entreprend des travaux pour la remettre au goût du jour. Il n’est pas impossible qu’elle réponde aux différentes normes environnementales imposées par le gouvernement en sachant que tous les matériaux au sein de la construction sont écologiques. Dans ce travail de fin d’études, il a été question dans un premier temps d’explorer les origines de cet habitat et de percevoir les caractéristiques de construction. Dans la seconde partie, une étude plus approfondie est développée afin de montrer que lemode de construction et l’assemblage permettent à la maison d’être sauvegardée tout en préservant l’environnement. Pour finir le mémoire, la dernière partie questionne le lecteur sur l’importance de la transmission de l’histoire et du patrimoine au sein de la région alsacienne.
Construction à pans de bois --- Protection du patrimoine --- Patrimoine --- Artisanat --- Restauration --- Chaux --- Torchis --- Rénovation architecturale --- Alsace
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Dès le XIVe siècle, les premières maisons communales voient le jour, implantées sur les places de marché, signalées par des beffrois, symboles des libertés communales et des privilèges acquis par les bourgeois sur les seigneurs. Ces constructions de style gothique témoignent de la puissance et de la vitalité économique des villes. À la création des communes, en 1795, dans les faubourgs, les autorités communales se réunissent dans des auberges. Mais la croissance démographique et l'urbanisation entraîne le développement des services communaux. Dès lors, l'administration vient se greffer à l'école. Après la loi communale de 1836, les maisons communales deviennent un élément structurel du paysage urbain, matérialisant l'affirmation et l'autonomie du pouvoir politique local. Cependant, faute de moyens financiers, les premières réalisations de style néoclassique restent relativement modestes. Au milieu du XIXe siècle, des édiles font le choix d'acquérir des pavillons de plaisance qu'ils reconvertissent et agrandissent à plusieurs reprises pour être adaptées aux développements de l'administration communale. La fin du XIXe siècle voit apparaître une nouvelle typologie, l'hôtel communal, et un retour à la Renaissance flamande du XVIe siècle, âge d'or de l'autonomie communale. Tel un palais, dominant la place communale, il s'impose comme un monument majestueux et ostentatoire, avec une haute tour, semblable au beffroi. Il agit également comme un catalyseur du développement urbain dans la première ceinture. Les maisons communales de la seconde couronne apparaissent durant l'entre-deux-guerres. Elles traduisent la typologie ancestrale dans des formes modernistes, rejetant tout ornement et imposant la priorité de la fonction sur la forme. Par la suite, émerge une architecture fonctionnaliste de style international. La multiplicité des services communaux a entraîné la séparation de l'administration du siège du pouvoir politique, amenant la création de centres administratifs. Aujourd'hui, le pouvoir communal cherche à exprimer une vision contemporaine de son administration, en misant sur la transparence et une plus grande ouverture de ses services publics. Les organes politiques et administratifs se rassemblent dans une même structure, qui offre un confort d'utilisation et donne une image plus sociale du pouvoir local.
Hôtel de ville --- Maison communale --- Bâtiment administratif --- Pouvoir local --- Beffroi --- Bruxelles
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Le site de la «Topographie de la terreur» abritait la direction du régime nazi entre 1933 et 1945 – lieu d'une déshumanisation. Toute la planification des cruautés nazies a été organisée sur ce site. Nulle part ailleurs une telle terreur n'a été menée à aussi grande échelle. Ici, les traces d'une longue histoire, oubliée par la plupart des Allemands, ont été effacées et rendues invisibles. Ce site oublié jusqu'en 1980, devient aujourd'hui un des lieux les plus visités de Berlin. Grâce aux nombreuses initiatives citoyennes, le site est lentement redécouvert fin des années 80. La «Topographie de la terreur» devait d'abord être un mémorial et seulement plus tard un lieu de travail scientifique, pédagogique et d'élucidation. Après 2 concours échoués et de longues discussions, le bureau «Heinle, Wischer & Partner» remporte le 3ème concours. Le site offre aujourd'hui une occasion inhabituelle d'apprendre aux visiteurs l'histoire du régime nazi grâce à sa force d'expression, le site est perçu comme une «perturbation de l'habituel», sorti de sa zone de confort. Les traces de la guerre et de l'après-guerre ramènent les visiteurs à la réalité – la réalité d'il y a seulement 74 ans. La problématique centrale de ce lieu est de lui trouver sa juste fonction : trouver l'équilibre entre la commémoration et l'information. Après de nombreuses analyses concernant cette problématique : ce lieu ne peut pas être un site d'information sans être un site de commémoration. En effet, on ne peut pas informer sur les bourreaux sans commémorer les victimes. La notion de la mémoire et de la commémoration ne passe pas par un élément précis mais par le vide, le silence et la transparence. Une architecture sobre et dépouillée mais aussi très généreuse. Cet endroit laisse en effet place à la recherche, à l'enseignement, au souvenir, à la commémoration et à la compréhension. Mémoire et savoir ne sont plus dès lors en opposition mais cohabitent dans un processus dialectique, porteur d'une énergie sans cesse renouvelée.
Mémoire --- Information --- Nazisme --- Topographie --- Berlin
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Aménagement du territoire --- Régionalisme --- Architecture régionaliste --- Lorraine gaumaise
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Quelles que soient les périodes auxquelles elles ont été réalisées, les rénovations ou réhabilitations ont toujours visé à adapter les bâtiments aux nouveaux besoins de confort, ceux-ci évoluant perpétuellement. Toutefois, un des enjeux de notre époque est de diminuer les dépenses énergétiques trop grandes, le choc pétrolier de 1973 est un témoignage de notre dépendance face à cette source d'énergie. La tendance est donc à la recherche de nouvelles énergies alternatives et à la réduction de consommation à la source, c'est-à-dire la limitation des déperditions thermiques dans le bâtiment. C'est dans cette optique que l'Union européenne a émis une directive qui impose aux états membres de promouvoir l'amélioration de la Performance Energétique des Bâtiments (P.E.B.). L'énoncé de la directive laissant, dans certains cas, le choix de l'application de la règlementation libre au jugement de l'architecte, il n'est pas question d'essayer d'établir une règle générale mais permet de dégager les éléments qui peuvent intervenir lors d'une discussion entre patrimoine et énergie. En ce sens, les questions que pose la rénovation de la Cité Moderne de Berchem-Sainte Agathe depuis 10 ans sont un exemple concret des tensions qui peuvent exister entre la conservation et la volonté de faire évoluer un habitat pour qu'il puisse garder son caractère patrimonial tout en s'adaptant aux besoins des logements sociaux de notre époque.
Restauration --- Réhabilitation de bâtiment --- Economie d'énergie --- Energie renouvelable --- Bourgeois, Victor --- Cité moderne --- Bruxelles
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Ouvrage essayant de reconstituer l'univers dans lequel vivaient les bruxellois durant le Moyen-Age (977-1561) et comprenant des cartes de différentes périodes de 977 à 1561.(D.V.)
Histoire --- Bruxelles --- Bruxelles-capitale
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