Listing 1 - 10 of 19 | << page >> |
Sort by
|
Choose an application
Bougie, la Bejaïa de l’Algérie actuelle, fut l’un des ports les plus actifs et prospères du Maghreb médiéval. De sa fondation en 1067 jusqu’à sa conquête par les Espagnols en 1510, cette cité participe aux échanges qui s’intensifient alors en Méditerranée, attire les marchands d’Italie, de la péninsule Ibérique et de Provence, mais développe aussi ses propres activités. Car elle tire sa puissance de son ouverture à un espace maritime dynamique, mais aussi de sa capacité à agir comme pôle d’impulsion politique et économique dans le Maghreb central. Cette étude, mobilisant aussi bien les textes arabes que les documents d’archives européens, souligne cette insertion du port dans des réseaux tant maghrébins que méditerranéens. Dans un contexte où l’initiative est largement passée du côté latin, son devenir est ainsi lié aux évolutions de la conjoncture générale en Méditerranée occidentale, et notamment en Europe. Malgré les difficultés auxquelles elle doit faire face, Bougie apparaît comme exemplaire des villes maritimes du Maghreb qui, à une époque trop souvent considérée globalement comme marquée par le déclin du monde musulman, connaissent dans les derniers siècles du Moyen Âge un essor remarquable et deviennent des centres politiques, économiques et culturels de premier plan. En prenant le parti d’observer ces évolutions depuis la rive africaine et non du seul point de vue des cités européennes, Dominique Valérian montre que l’histoire de la Méditerranée médiévale est aussi celle des ports musulmans, et de la part active qu’ils prirent dans les échanges.
Harbors --- Commerce --- Ports --- History --- Histoire --- Bejaïa (Algeria) --- Algeria --- Bejaïa (Algérie) --- Algérie --- History & Archaeology --- Regions & Countries - Africa --- Bejaia (Algeria) --- Africa, North --- History. --- Bejaïa (Algeria) --- Bejaïa (Algérie) --- Algérie --- Barbary States --- Maghreb --- Maghrib --- North Africa --- Bgayet (Algeria) --- Bougie (Algeria) --- Harbours --- Seaports --- Channels (Hydraulic engineering) --- Hydraulic structures --- Terminals (Transportation) --- Anchorages (Harbors) --- Harbors - Algeria - Bejaia. --- Commerce - History - Medieval, 500-1500. --- Barcelone --- Tunis --- Majorque --- Constantine --- port --- Bougie --- Gênes --- Pise --- Bejaia (Algérie) --- Méditerranée (région) --- Moyen âge --- Conditions économiques
Choose an application
Longtemps considéré comme une région périphérique en Méditerranée et dans l'Islam, le Maghreb médiéval est au contraire très tôt intégré dans des réseaux d'échanges, d'abord dans le cadre de la construction d'un espace islamique largement ouvert sur la mer, ensuite dans celui d'une Méditerranée dominée par les puissances latines européennes. Connecté à la fois à l'Orient, à l'Afrique subsaharienne et à la Méditerranée, le Maghreb islamique s'insère entre le VIIe et le XVe siècle dans des connexions complexes qui donnent à ses ports un rôle croissant dans les échanges commerciaux, mais aussi plus largement dans la structuration de l'espace maghrébin et méditerranéen, à la fois comme pôles d'impulsion régionaux et interfaces entre des réseaux terrestres et maritimes. L'analyse des sources arabes et latines permet ainsi de montrer comment les acteurs politiques et économiques contribuent à faire évoluer ces réseaux commerciaux à différentes échelles, en premier lieu dans un espace centré sur les pays d'Islam, puis à partir du XIe siècle dans une économie-monde en formation, connectant l'Afrique, l'Europe latine et l'Asie.
Trade routes - Africa, North - History - To 1500 --- Trade routes - Mediterranean Sea - History - To 1500 --- Commerce - History - Medieval, 500-1500 --- Mediterranean Sea --- Africa, North --- Harbors --- Shipping --- History. --- Afrique du Nord --- Relations extérieures --- History --- commerce --- Maghreb --- Moyen Âge --- Islam --- Méditerranée --- musulman --- comercio --- Edad Media --- Mediterráneo --- musulmán --- Trade routes --- Commerce
Choose an application
Le Maghreb entretient au Moyen Âge des relations intenses avec l'Europe chrétienne. Après une longue stagnation des échanges, jusqu'au XIème siècle, les contacts ne cessent de s'amplifier entre les deux rives. Les navires, de plus en plus nombreux, transportent des produits, des idées, des coutumes, mais aussi des ambassades, des hommes de religion, des marchands, qui parfois s'installent dans les grands ports du Maghreb et contribuent à leur activité. Mais la période est aussi marquée par des moments de tensions, de guerre et par une piraterie endémique. Paradoxalement, les sources arabes évoquent peu ces relations, pourtant essentielles pour comprendre l'évolution du Maghreb. Au contraire, les archives européennes, singulièrement en Italie, sont riches de milliers de documents qui éclairent d'un jour nouveau cette histoire complexe : contrats de notaires, correspondance diplomatique, procès, réglementations du commerce ou de la course, lettres de marchands, etc., dévoilent un monde où échanges et conflits se mêlent étroitement, où l'affrontement idéologique passe le plus souvent derrière les intérêts matériels. Ces documents, pour la plupart inédits, sont conservés dans les archives italiennes des grandes villes en relation avec la Méditerranée, telles Gênes, Pise, Venise, ou encore Palerme. Leur dispersion, mais aussi leur diversité, rendaient nécessaires ce travail, fruit d'une longue fréquentation de ces archives. En présentant l'apport possible des différents fonds italiens, cet inventaire critique propose au chercheur un instrument de recherche indispensable pour l'histoire du Maghreb et, au delà, de la Méditerranée médiévale.
Africa, North --- History --- Sources.
Choose an application
Une exploration du rôle du détroit de Gibraltar depuis la domination punique jusqu'à la chute de Grenade. Les contributeurs étudient les flux d'hommes ainsi que les réseaux d'échanges de marchandises, d'idées ou encore de modèles culturels, à des échelles locales ainsi que mondiales, d'après des sources écrites, cartographiques et archéologiques.
Choose an application
Les cours ont été, de longue date, l'un des terrains d'enquête favoris des écoles historiques, tant elles constituent un cadre privilégié pour l'étude des sociétés du Moyen Âge. Propices aux échanges, elles sont le lieu où peuvent s'exprimer, se résoudre ou s'exaspérer contestations et tensions, mais aussi un espace de distinction et un lieu de mise en scène d'où émergent et rayonnent des modèles d'organisation et de consommation. Fruit des 43e rencontres du Réseau des médiévistes belges de langue française et du 52e congrès de la Société des historiens médiévistes de l'Enseignement supérieur public, ce volume envisage la cour non seulement comme un espace politique et un moyen de gouvernement, mais également comme un lieu de production et de consommation matérielle et culturelle, un creuset de réseaux de solidarités et de dépendances, une société particulière, régie par des lois et des usages, et enfin un espace physique d'autant plus complexe que les cours sont itinérantes. Autant de chantiers abordés en tirant profit des nouvelles méthodes et approches, comme l'analyse de réseaux, dans une perspective d'histoire comparative, en dépassant les divisions géographiques traditionnelles entre Orient et Occident. Cet ouvrage entend ainsi favoriser l'émergence de nouveaux modèles explicatifs de la nature et du développement des sociétés curiales médiévales. --
Choose an application
Comprendre la complexité de l'organisation de la Méditerranée médiévale impose de dépasser la logique de confrontation de blocs conçus de manière trop monolithique, dans une approche comparatiste associant spécialistes de Byzance, de l'Islam et du monde latin. C'est ce que permet l'analyse en terme de réseaux, entamée dans un premier volume qui s'était attaché à décrire les configurations que pouvaient prendre, à différentes échelles, ces réseaux méditerranéens. Ce deuxième volume, résultat de séminaires tenus à la Sorbonne entre 2005 et 2007, met l'accent sur la phase cruciale que constitue la genèse des réseaux, afin d'en saisir les logiques, les motivations, les mécanismes. Les douze contributions rassemblées permettent ainsi de s'interroger à la fois sur les circonstances de leur création, sur les acteurs à l'origine de ces constructions réticulaires, et sur les objectifs, conscients ou non, qui expliquent l'émergence de nouveaux réseaux. Deux modalités essentielles paraissent ainsi se dégager des nombreux exemples pris à la fois dans le contexte de la chrétienté latine, du monde byzantin et des pays d'Islam : celle de réseaux pensés a priori, résultant d'une volonté de création, et celle de réseaux spontanés sans projet préalable. Toutefois, cette distinction fondamentale ne saurait résumer à elle seule toute la richesse et la complexité des phénomènes réticulaires déployés à travers la Méditerranée au Moyen Âge, qui contribuent à en façonner l'organisation politique, économique, sociale, mais aussi culturelle
Choose an application
Choose an application
Choose an application
Dès le viie siècle, les premières expéditions musulmanes touchent l'Afrique du Nord encore partiellement dominée par Byzance. Elles atteignent le Maghreb extrême à l'aube du viiie siècle et s'étendent ensuite au-delà du détroit de Gibraltar. De l'actuelle Tunisie partent les contingents musulmans qui mettent le pied en Sicile au ixe siècle, plaçant l'île sous domination islamique pendant deux siècles. L'islamisation, entendue comme la construction en ces territoires d'institutions et de sociétés islamiques, ne fut ni immédiate, ni homogène. Les variations locales du rythme et de la géographie de l'islamisation donnent à réfléchir sur les étapes et les modalités de ce long processus : conversions, socialisation des convertis, action « par le haut » des autorités politiques et religieuses, acculturation des populations… En effet, lors des premiers siècles suivant la conquête, ce ne fut pas une norme unifiée de l'Islam qui s'imposa mais plusieurs interprétations héritées des conflits dogmatiques éclos en Orient, diffusées dans l'Occident musulman puis infléchies par le contexte local, humain, social et culturel. L'arabisation, c'est-à-dire la diffusion écrite et orale de la langue arabe, constitue l'un des vecteurs de diffusion de l'Islam, mais non le seul, comme le prouve, entre autres, la permanence de la culture berbère jusqu'à aujourd'hui. Les treize contributions réunies dans ce volume, résultat d'un séminaire organisé en 2006-2007, réunissent historiens des textes et de la culture matérielle. Prenant en considération la diversité de cet Islam médiéval, elles permettent d'offrir une nouvelle approche de l'histoire des premiers siècles de l'Occident islamique.
History --- Medieval & Renaissance Studies --- islam --- aspect religieux --- Maghreb --- Moyen-âge --- Islamisation --- Arabisation --- Moyen âge, 476-1492 --- Islam --- Occident --- Arabs --- Arabes --- History. --- Histoire --- Africa, North --- Spain --- Afrique du Nord --- Espagne --- History of Spain --- History of Africa --- anno 600-699 --- anno 800-1199 --- anno 700-799 --- Andalusia
Choose an application
Listing 1 - 10 of 19 | << page >> |
Sort by
|