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Ce mémoire est consacré au sujet de la perte et de la continuité à partir de la dépossession vécue par des familles belgo-chiliennes dans le cadre de leur migration forcée (exil politique à partir de la dictature de Pinochet, 1973). En me focalisant sur la transmission de cette perte et leur remède entre les générations, mon objectif est d’analyser le rapport au « pays d’origine » pour comprendre les dimensions symbolique et matérielle de l’articulation entre migration, perte et continuité.

Migration d'exil, --- Perte et continuité --- Chili-Belgique --- Famille et générations --- Parenté fictive --- Famille dispersée et football --- Savoir et transmission --- Objets et espace domestique --- Troisième génération --- Sciences sociales & comportementales, psychologie > Anthropologie

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Les disciplines psychologiques et psychanalytiques sont presque seules, dans le domaine des sciences humaines et sociales, à s’être penchées sur le fonctionnement de l’emprise en contexte occidental. Pourtant, l’emprise, et l’emprise conjugale en particulier, font l’objet d’une médiatisation actuelle importante aux côtés des violences conjugales, érigeant ce sujet en véritable fait social contemporain. Face à ce constat, ce mémoire défend la nécessité de fournir des explications épistémologiques à partir d’une inscription dans le quotidien d’une partie des individus directement impliqués par le phénomène : les emprisé·e·s. Analysé à la lumière de leurs parcours conjugal et post-conjugal respectif, l’emprise se révèle constituer un système social complexe structurant de l’ordre social patriarcal et capitaliste dans lequel il s’inscrit.

Emprise conjugale --- violence conjugale --- victime --- dynamique de domination --- dynaiques d'exploitation --- système social --- Belgique francophone --- Sciences sociales & comportementales, psychologie > Anthropologie