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Ce premier Yearbook Loci retrace, dans un panel qui tend à l'exhaustivité, les activités qui ont fait battre le coeur de notre Faculté au cours de l'année académique 2018-2019. Il permet, dans l'effervescence des productions ambiantes, de faire une première pause et de regarder la cohérence du projet établi. Plongez-vous dans l'une ou l'autre thématiques, vous découvrirez la profondeur et la justesse de la réflexion. Lisez l'ensemble du livre, vous percevrez l'eurythmie facultaire.

Enseignement de l'architecture --- Architecture --- Architecture students --- Étudiants en architecture --- Study and teaching --- Étude et enseignement --- Université catholique de Louvain (1970- ). --- Students. --- Travaux artistiques d'étudiants --- Étude et enseignement --- Association de numismatique Professeur Marcel Hoc (Louvain-la-Neuve, Belgique) --- LOCI - Faculté d'architecture d'ingénierie architecturale, d'urbanisme de l'UC Louvain --- Oeuvres --- Architecture, Modern --- Study and teaching (Graduate) --- Study and teaching (Higher) --- Activity programs. --- Oeuvres. --- Travaux artistiques d'étudiants --- LOCI - Faculté d'architecture d'ingénierie architecturale, d'urbanisme de l'UC Louvain

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Le quartier du Pile fît l'objet de réflexions urbanistiques et ce à différentes époques. En effet, les protagonistes se sont mesurés à la complexité des enjeux que relève un quartier façonné sur fond d'ère industrielle, bâti dans une logique de standardisation. Ces années industrielles ont profondément forgé l'identité du Pile et l'ont amené au triste constat que l'on peut faire aujourd'hui : un quartier extrêmement dense, contourné, jonché de dépôts sauvages, comportant des rues entières déraisons abandonnées, murées. Ces années laissent également derrières elles des logements désuets, inadaptés aux critères de salubrité actuels. Nous avons malgré l'adversité sociale ambiante, ressenti dans ce quartier un potentiel social et culturel fort qui nous amène à croire en une résilience par l'intérieur de ce quartier. C'est dans ce contexte que nous avons tenté d'apporter des réflexions sur ces enjeux à savoir « comment à l'échelle d'un quartier, le choix d'une démarche architecturale peut-elle contribuer à une amélioration sociale ? » Nous avons dans un premier temps exploré par le passé les démarches entreprises au sein du Pile, au vu du contexte, on privilégia une stratégie de rénovation douce appelée « politique de la dentelle ». Par la suite, nous avons étudié le cas de la région du Vorarlberg, de manière à en extraire l'essence qui a permis à cette région initialement pauvreté devenir une référence en terme de qualité architecturale durable. De plus, nous avons vu à travers le bâti ouvrier vacant, une forme de ressource locale, disponible. A l'issue des explorations visant la résorption de l'habitat insalubre, nous avons opté pour une stratégie douce et participative basée sur le réemploi. Elle s'inscrit dans une logique élargie, visant à requalifier le quartier par la ressource et le savoir-faire local; ce processus doit être qualitatif et valorisant. C'est donc dans cette logique que nous avons instauré une plateforme d'échange, de matériaux et de ressources, au plus proche des habitants, leur permettant de réhabiliter par leurs propres moyens et à moindre coût leurs habitations. L'intention est de recréer une centralité, une place d'échange au cœur du quartier qui ai pour ambition d'être le trait d'union entre les différentes entités du Pile. Grace l'étude urbanistique du quartier, nous avons ciblé les îlots lanières comme responsables en grande partie de ce sentiment d'oppression ressenti par les habitants. Nous avons mis au point un espace public ceinturé par les façades de l'îlot lanière de manière conserver les limites construites du bâti tout en dé densifiant ce point sensible du quartier. Les façades évidées offrent des porosités et des respirations, l'intégration d'une séquence paysagère a pour but démarquer cette transparence de manière réduire le sentiment d'oppression et ainsi améliorer le cadre de vie des habitants. L'autre objectif du complexe est quant à lui dédié à la résorption de l'habitat insalubre, l'instauration d'un circuit court au cœur du Pile aura des répercussions positives aussi bien sur les logements, que sur le dynamisme du quartier ou encore sur le statut socio professionnel des habitants.

Aménagement urbain --- Projet d'architecture --- Roubaix

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Exposure to light, and especially to daylight, has much to offer. Regarding building's occupants, daylight has been shown to boost performance, improve sleep, increase comfort, lessen agitation, and reduce depression. Ragarding buildings, daylight enhances the aesthetics of space and improves its energy efficiency. On one condition, though : that it does not produce visual disconfort. Improving current models predicting discomfort glare perception remains a crucial step to move towards optical daylighting design in buildings. To date, more than twenty daylight discomfort glare models have been developed. However, none of them can consistently and accurantely explain the large variation between subjects discomfort glare perception. In this context, it is hypothesized that the introduction of factors related to the subject or to the context in the models could improve the prediction of discomfort glare perception. The main research question of the thesis is therefore to determine whether the socio-environmental context of a subject influence disconfort glare perception from daylight in office buildings.

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En quête d'espace, la ville s'étale ou s'élève en même temps que les infrastructures de transport s'allongent et s'épandent. Irrépressible, l'étalement urbain a besoin de place, et ce au détriment de terres agricoles qui subviennent pourtant à son autonomie alimentaire. Le projet se déroule sur la commune de Toulouse par-dessus l'autoroute A620, encaissée de 7m à 11m de profondeur sur 2km20. L'objectif est de repenser la plaie ouverte comme un nouveau sol dans la ville sur lequel un parc linéaire reconvoque la mobilité active des usagers. L'espace de circulation doit s'adresser en tout lieu aux piétons, cyclistes, personnes à mobilité réduite, skates, rollers, et autres glisseurs. Tout en faisant coexister voitures et transports publics. Le mouvement est nécessaire à la ville. Sans mou¬vement, il n'y a pas d'échange. Il a été ici question de densifier l'habitat autour de nouveaux lieux de connexion et de tran¬sition modale. Le linéaire de l'autoroute reporté en surface est donc ponctué par 2 haltes (train et tram) avant de terminer sa course sur l'un des emblèmes du canal du Midi ; le pont-canal des Herbettes, lequel devient la façade d'un skatepark creusé dans la toiture du tunnel. La scé¬nographie urbaine est inversée, les entrées et sorties du tunnel ont pour seuil le canal du Midi et la liaison ferroviaire. Au cours du projet, la proposi¬tion a établi un passage d'un autre ordre ; un système de lien entre espaces verts d'une autre échelle. Ce passage créé avec le tunnel de l'A620 se fait corridor écologique. Une liaison trans-versale restructurant la maille d'un continuum biologique. En réalisant ces connexions, des continuités paysagères se des¬sinent, l'infrastructure de trans¬port devient au final support d'un lieu entre ville et nature, entre lieux de loisirs et milieux habités par faune et flore qui peuvent se déplacer aussi libre¬ment d'un territoire à l'autre. En quelques lignes la ville se dessine, les tracés autoroutiers inadaptés aux lieux traversés peuvent être recalibrés, et le re¬gard renversé. Ainsi les lieux de passage deviennent aussi lieux de destination.

Paysage --- Route --- Transport

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Dans un contexte de crise en¬vironnementale causée par le réchauffement climatique, nous assistons à une prise de conscience collective quant à l'avenir de nos territoires. Ce mémoire traitera de la ques¬tion d'inondation sur le litto¬ral de la Baie de Somme, en y détaillant plus précisément la question de submersion marine. Ce territoire composé de pol¬ders, est aujourd'hui le sujet de multiples discussions. En effet, de nombreuses stratégies d'aménagements sont mises en place afin de conserver son caractère maritime tandis que d'autres tentent de résister aux épisodes d'inondation des terres. Mais n'est-ce pas une contradiction que de souhaiter conserver l'estuaire tout en re¬poussant l'eau naturellement amenée à occuper celui-ci ? Dès lors il est primordial de re¬penser le développement du territoire de la Baie de Somme pour ainsi proposer une réponse innovante face aux problèmes d'inondations qui y sont étroi¬tement liés. Rendre la terre à la mer ou encore utiliser les inon¬dations et non plus y résister, dans le but de passer d'un état à risque à un état où il est conce¬vable de vivre avec le risque, est inévitable. Ainsi, la dépoldérisation du territoire répond au problème d'inondation par submersion marine en créant une opportuni¬té de projet en connexion direct avec le paysage. Les marais salants naissent de cette relation. L'architecture hybride, borne dans le panorama, offre une nouvelle manière d'habiter le territoire tout en valorisant le site grâce à l'attrait touristique et écologique émergent.

Port --- Aménagement du territoire --- Aménagement urbain --- Littoral