Narrow your search

Library

UCLouvain (16)


Resource type

book (16)


Language

French (16)


Year
From To Submit

2009 (1)

2006 (1)

2005 (1)

2004 (2)

2003 (1)

More...
Listing 1 - 10 of 16 << page
of 2
>>
Sort by

Book
Caractérisation des sites de N-glycosylation des interferons alpha 13 et beta murins et analyse de l'influence de la glycosylation sur leur activité

Loading...
Export citation

Choose an application

Bookmark

Abstract

IFNs form a family of multifunctional cytokines notably involved in antiviral defence, cell growth control, apoptosis and modulation of the adaptive immune response. Type –I IFNs, like IFN-α, IFN-β, IFN-ω, and limitin, are produced in response to viral infection. They activate a signal transduction cascade leading to the transcriptional activation of many genes. Most murine IFNs turned out to be N-glycosylated . However, little is known on the influence of N-linked sugars on the activity of these cytokines.
This work aimed to characterize the glycosylation sites of selected murine type-I IFNs and to evaluate the influence of IFN glycosylation on their antiviral and antiproliferative activities. Three IFNs were analyzed: IFN-β which possesses 3 potential N-glycosylation sites, IFN-α13 which possesses 2 potential N-glycosylation sites, and IFN-α6T which is not glycosylated.
We used site-directed mutagenesis to eliminate or to introduce N-glycosylation sites in these molecules. Mutants were then compared to the parental forms to check their glycosylation status and to compare their activities in vitro.
Our data show that the three N-glycosylation sites predicted by the sequence of IFN-β and the two sites predicted by the sequence of IFN-α13 and IFN-α6T, the presence or the absence of sugars had only little influence on their activity in vitro Les IFNs sont une famille de cytokines multifonctionnelles impliquées dans la défense antivirale, dans le contrôle de l’apoptose, dans le contrôle de la croissance cellulaire et dans la modulation de la réponse immunitaire. Les IFNs de type I, comme les IFNs-α, β, ω et la limitine, sont produits en réponse à l’infection virale. Ils exercent leurs actions via des cascades de transduction du signal qui mènent à l’induction de la transcription de nombreux gènes. La plupart des IFNs murins sont N-glycosylés. Cependant, nous ne savons que peu de choses sur l’implication des glycosylations sur l’activité de ces cytokines.
Le but de ce travail était de caractériser les sites N-glycosylation de deux sous-types d’IFNs murins et d’étudier l’influence de cette glycosylation sur l’activité antivirale et antiproliférative de ces IFNs. Les 2 IFNs choisis sont : l’IFN-β dont la séquence comporte 3 sites potentiels de N-glycosylation et l’IFN-α13 dont la séquence en comporte 2. L’IFN-α6T qui ne possède pas de site de N-glycosylation a été étudié comme témoin.
Afin d’identifier les sites réellement glycosylés, nous avons, par mutagénèse dirigée, ajouté ou supprimé 1 ou plusieurs sites de glycosylation à ces IFNs. Nous avons ensuite analysé les mutants produits pour déterminer dans quelle mesure la glycosylation des IFNs influençait leur activité biologique, antivirale ou antiproliférative.
Les résultats obtenus nous montrent que les 3 sites putatifs de l’IFN-β et que les 2 sites putatifs de l’IFN-α13 sont effectivement occupés par des sucres, mais à des degrés divers. L’observation des activités antivirale et antiproliférative nous montre que, pour l’IFN-α13 et l’IFN-α6T, l’ajout ou la suppression de sites de glycosylation n’aurait que peu de conséquences sur leur activité biologique in vitro


Book
Clonage et analyse de l'activité antivirale de différents sous-types d'interféron alpha/beta murins
Authors: --- ---
Year: 2002 Publisher: Bruxelles: UCL,

Loading...
Export citation

Choose an application

Bookmark

Abstract

This work aimed to compare the relative antiviral activity of various murine alpha interferon subtypes, including interferon alpha 13, a novel subtype recently found in our laboratory. In addition, we wanted to test the specificity of interferon subtypes for their protection against different viruses. Differences were observed in the activity of some interferon subtypes. In particular, interferon alpha 13 appeared to be less active than other subtypes. Together with the low translation efficiency of the interferon alpha 13 gene, this might explain the lack of antiviral activity detected in the supernatant of some cells expressing the interferon alpha 13 RNA Les objectifs de ce mémoire étaient de comparer plus largement l’activité antivirale d’une série de sous-type d’interféron y compris celle d’un nouveau sous-type nommé l’interféron alpha 13. De plus, nous avons voulu savoir si l’activité antivirale des différents sous-types d’interféron pouvait être plus spécifique à un virus donné.
Pour cela, nous avons cloné dans un vecteur d’expression eucaryotique les régions codantes des interférons murins suivants : alpha 4, alpha A, alpha 13, alpha 6 (alpha 8), alpha 6T, alpha B et alpha 11. Nous avons ensuite comparé l’activité de ces différents interférons en testant leur activité antivirale contre les virus de Theiler (souches DA et GD7) ainsi que les virus Mengo et de la stomatite vésiculeuse.
Nous avons observé des différences d’activité antivirale entre les sous-types d’interféron clonés. En particulier, l’interféron alpha 13 semble avoir une activité plus faible, contre les différents virus, que les autres sous-types testés. Cela expliquerait, en conjonction avec une faible efficacité de la traduction de ce gène, le peu d’activité antivirale détecte dans des cellules produisant l’ARN de l’interféron alpha 13


Book
Etude de la localisation subcellulaire de la protéine L* du virus de Theiler

Loading...
Export citation

Choose an application

Bookmark

Abstract

Theiler’s virus is a murine neurotropic virus which belongs to the Picornaviridae family. Persistent strains of this virus can produce a lifelong infection of the spinal cord, in spite of a strong immune response directed against the virus. Persistence of the virus in the spinal cord white matter induces a demyelinating disease reminiscent of human multiple sclerosis.
The L* protein expressed by Theiler’s virus is an important persistence determinant. This protein is encoded by an alternative open reading frame overlapping the main reading frame of the viral genome.
The aim of the present work was to precise the subcellular localization of protein L* , and to identify the corresponding targeting signals on the protein.
Therefore, we used confocal microscopy to analyse the subcellular distribution of the L* protein expressed by DA1 virus, or of a plasmid-encoded EGFP- L* fusion protein.
Our results show that L* colocalizes with mitochondria. This localization contrasts with the formerly reported association of L* with microtubules.
These results also suggest a link between L* protein expression and cellular apoptosis.
We then constructed a series of EGFP- L* deletion mutants to identify the mitochondria targeting signal(s) within L*. We observed that, except for a small C-terminal portion of the protein, any deletion introduced in L* prevented association of the fusion protein with mitochondria, suggesting that the targeting signal is conformational Le virus de Theiler est un virus neurotrope appartenant à la famille Picornaviridae. Les souches persistantes du virus ont la capacité de persister au niveau de la substance blanche de la moelle épinière. Cette persistance virale est accompagnée de lésions de démyélinisation semblables à celles retrouvées chez les malades souffrant de la sclérose en plaques. Parmi les éléments déterminant cette persistance virale, la protéine L* joue un rôle crucial dans l’établissement de cette persistance. Cette protéine est exprimée par un cadre de lecture alternatif chevauchant le cadre de lecture principal du génome viral.
L’objectif de ce travail de mémoire était, d’une part, de préciser la localisation subcellulaire de la protéine L* et, d’autre part, d’identifier les signaux de cette protéine déterminant sa localisation.
Nous avons analysé, par microscopie confoncale, la localisation de la protéine L* exprimée par le virus DA1 ainsi que celle d’une protéine de fusion EGFP-L*. Les images obtenues montrent la colocalisation de la protéine L* et des mitochondries. Cette localisation subcellulaire de la protéine L* contraste avec celle décrite précédemment, qui indiquait une association de cette protéine aux microtubules.
L’association de la protéine L* et des mitochondries indique que cette protéine pourrait avoir une fonction liée à l’apoptose cellulaire.
A partir d’une construction exprimant une fusion EGFP- L*, nous avons construit une série de mutants comportant des délétions de tailles variables des parties N et C-terminales de la protéine L*. A l’exception d’un petit domaine C-terminal, nous n’avons pas pu supprimer de segment de la protéine L* sans perdre la localisation mitochondriale de la protéine de fusion. Ces résultats suggèrent un adressage conformationnel de la protéine L* aux mitochondries

Keywords

Theilovirus


Book
Mise en évidence d'YmoA, une protéine de type histone de Yersinia enterocolitica
Authors: --- ---
Year: 1992 Publisher: Bruxelles: UCL,

Loading...
Export citation

Choose an application

Bookmark

Abstract

Dans un premier temps, la distribution du gène ymoA au sein de différentes souches de Yersinia et quelques autres espèces bactériennes a été étudiée. Les résultats de cette étude de prévalence ont montré que toutes les souches de Yersinia possèdent la gène ymoA (175/175) mais que toutes les autres bactéries testées (0/12) en sont dépourvues. On pourrait en conclure qu’YmoA est une protéine spécifique des Yersinia, mais il faut interpréter ce résultat avec un certain degré de prudence étant donné que uniquement 12 autres espèces bactériennes ont été testées.
L’hypothèse qui prévaut jusqu’ici est qu’YmoA est une protéine de type histone. Cette hypothèse est basée sur certaines caractéristiques d’YmoA (en l’occurrence la petite taille et la séquence riche en acides aminés chargés) et sur le comportement de l’ADN chromosomique des mutants ymoA (Cornelis et al, 1991). Il n’ya cependant pas d’homologie de séquence entre YmoA et les autres protéines de type histone.
Pour éclaircir ce point, nous avions besoin de posséder des grandes quantités d’une préparation purifiée de la protéine afin d’étudier son activité in vitro et de préparer un antisérum spécifique.
Nous avons d’abord visualisé et surproduit au moyen du système de l’ARN polymérase et promoteur Φ 10 du phage T7 dans E.coli et nous avions ainsi obtenu un important stock de bactéries surproductrice d’YmoA sous une forme insoluble. Au moyen du LS 0,5 % EDTA 1 mM la protéine YmoA a été solubilisée et a alors été purifiée par des précipitations successives au sulfate d’ammonium et électro-élution, dialysée et utilisée pour faire des essais de retard de migration d’ADN en gel. Aux quantités utilisées en YmoA « pure » (1,5-6 µg) nous n’avons pas observé de retard de migration. Ce résultat négatif peut être expliqué par le fait que les quantités utilisées ne sont pas adéquates ou que le protéine n’est pas soluble à la force ionique utilisée (concentration en sel 3mM). Une autre explication de ce résultat négatif serait qu’YmoA est une protéine qui interagit avec une protéine de type histone absente dans l’extrait purifié ou qu’YmoA est une protéine de type histone dont l’effet sur l’ADN requiert la présence sur cet ADN d’autres protéines de type histone.
Après avoir surproduit et solubilisé YmoA dans E.coli, nous l’avons également électro-éluée afin d’obtenir un antisérum spécifique. Au moyen de cet antisérum nous avons mis au point les conditions pour réaliser un immunoblot afin de pouvoir détecter YmoA dans des souches de Yersinia. Pour ce faire, il fallait concentrer considérablement les échantillons et utiliser des gels à base de tricine qui permettent de concentrer les protéines de petite taille en de fines bandes et révéler les immunoblots par la réaction à la phosphatase alcaline. Toutes ces étapes qui ont été mises en œuvre pour détecter YmoA chez Toutes ces étapes qui ont été mises en œuvre pour détecter YmoA chez Yersinia montre qu’YmoA n’est pas une protéine très abondante. Ceci nous mène à la même conclusion que celle suggérée par le résultat des retards sur gel : il semble qu’YmoA soit une protéine parmi d’autres protéines de type histoire. Les histones existent à raison de 20.000 à 50.000 copies par cellules, ce qui permet de les détecter facilement par immunoblot. Par contre, si le nombre de copies diminue, il devient plus difficile de détecter la protéine mais il devient aussi difficile de s’imaginer qu’une protéine qui a un nombre de copie inférieur à 20.000 puisse être seule responsable du surenroulement de l’ADN sauf si elle interagit avec d’autres protéines.
Par la technique d’immunoblot nous avons également montré qu’YmoA possède une affinité pour l’AN ; ceci est bien en faveur de l’hypothèse qu’YmoA est une protéine de type histone.
Nous avons également mis en évidence deux formes d’YmoA/ ces deux formes d’YmoA ont été vues après la dialyse d’YmoA purifiée par des précipitations successives au sulfate d’ammonium. On peut imaginer que l’existence de ces deux formes provient d’une dégradation mais il existe une autre hypothèse qui est beaucoup plus attractive. C’est de suggérer qu’il existe deux formes de la protéine YmoA suite à une modification in vivo : phosphorylation, méthylation…
Ce phénomène de modification est connu chez les histones eucaryotiques et procaryotiques (H1). Pour pouvoir confirmer cette hypothèse, il faudrait mettre au point les gels base d’acide acétique et d’urée. C’est ce type de gel qui a été utilisé pour mettre en évidence les différentes formes des histones eucaryotiques.


Book
Interaction du virus de Theiler avec l'héparan sulfate : influence de l'acide aminé VP3-126 de la capside du virus GDVII
Authors: --- ---
Year: 2005 Publisher: Bruxelles: UCL,

Loading...
Export citation

Choose an application

Bookmark

Abstract

Theiler’s virus is a Piconavirus responsible for infections of the central nervous system of the mouse. Theiler’s virus strains are classified into two subgroups, neurovirulent strains or persistent strains, according to the disease they provoke.
Two molecular clones of the same neurovirulent strain (GVDII) of Theiler’s virus have been isolated independently in the laboratory of M. Brahic and in the laboratory of H. Lipton. Viruses produced from these plasmid clones are named GVDII-MB and GVDII-HL, respectively. However, although reported capsid amino acid sequences of these clones only differ at one position (VP2-126), GVDII-HL was reported to bind heparan sulfat (HS) for entry into cells while GVDII-MB did not.
The aim of this study was to test influence of amino acid VP3-126 of these viruses in HS binding.
We first confirmed that soluble heparan sulfate did not affect entry of GVDII-MB. We constructed two independent mutant viruses derived from GVDII-MB in which the VP3-126 Leu was replaced by the Arg codon found in GVDII-HL. Although viral genomic RNA transcribed from these constructs was able to replicate in BHK-21 cells, they failed to generate infectious viral progeny. This suggests that the Leu to Arg replacement at VP3-126 could prevent capsid assembly or could render the capsid non-infectious. Sequencing work revealed that the VP3-126 codon of the molecular clone of H. Lipton was a Leu codon as reported. In conclusion, both clones have the VP3-126 Leu codon and mutation of this codon to Arg makes the capsid non-infectious. It is not clear why these two clones have reportedly different HS-binding properties Le virus de Theiler est un Picornavirus qui provoque une pathologie du système nerveux central chez la souris. Les souches du virus de Theiler sont classées en deux sous-groupes, les souches neurovirulentes et les souches persistantes, en fonction de la maladies qu’elles causent.
Deux clones moléculaire de la souche neurovirulente CDVII du virus de Theiler ont été isolés indépendamment par l’équipe de M. Brahic et celle de H. Lipton. Les virus produits à partir de ces clones ont été respectivement appelés GDVII-MB et GDVII-HL. Les séquence disponibles de ces virus indiquent que leur capside ne diffère que par une seul acide aminé en position VP3-126. Néanmoins, il semble que le virus CDVII-HL utilise l’héparan sulfate (HS) comme corécepteur pour infecter la cellule alors que le virus GDVII-MB ne se lierait pas à cette molécule.
L’objectif de ce mémoire a été de tester l’implication de l’acide aminé VP2-126 de la capside de la souche neurovirulente GDVII dans la liaison à l’HS.
Dans un premier temps, nous avons confirmé que l’héparan sulfate soluble n’affecte pas l’entrée du virus GDVII-MB. Ensuite, nous avons construit des virus mutants dérivés du virus GDVII-MB dans lesquels le codon VP3-126 Leu a été remplacé par le codon Arg présent chez le virus GVDII-HL. Bien que l’ARN de ces construction s’est avéré capable de se répliquer dans les cellule sBHK-21, nous n’avons trouvé aucune évidence de formation de particules virales infectieuses pour ce mutant. Ceci suggère que l’Arg introduite en position VP2-126 empêche l’assemblage de la capside ou rend le virus non-infectieux. Le séquençage partiel du plasmide utilisé par H. Lipton pour produire le virus a révélé que le codon en VP3-126 de ce clone était un codon Leu comme dans le clone obtenu dans le laboratoire de M. Brahic, et non un codon Arg comme rapporté. En conclusion, les deux clones moléculaires ont un codon Leu en VP3-126 et la mutation de ce codon en Arg rend la capside non-infectieuse. La raison de la différence d’interaction avec l’HS observé entre les virus GDVII de deux laboratoire n’est pas connue


Book
Analyse de la réplication de virus de Theiler mutés au niveau de la capside et de la protéine L
Authors: --- ---
Year: 1994 Publisher: Bruxelles: UCL,

Loading...
Export citation

Choose an application

Bookmark

Abstract

La souche DA du virus de Theiler entraîne chez la souris une maladie biphasique du système nerveux central. Quelques jours après l’inoculation intracraniale du virus, apparaît une encéphalomyélite aiguë (maladie précoce) à laquelle la majorité des animaux survivent. Pendant cette période, le virus infecte un faible nombre de neurones, principalement du cerveau. Après quelques jours, le virus est éliminé de neurones et les animaux développent une seconde phase (maladie tardive), qui dure toute la vie de l’animal. Elle est caractérisée par l’apparition dans la substance blanche de la moelle épinière de foyers inflammatoires dans lesquels on observe des axones démyélinisés. Au cours de cette phase, le virus persiste dans les cellules de la substance blanche du SNC, notamment dans les oligodendrocytes.
Les objectifs du laboratoire sont d’une part de comprendre les bases moléculaires du tropisme tissulaire et cellulaire du virus et, d’autre part, d’analyser le rôle de ce tropisme dans la persistance et la démyélinisation. Différentes approches ont été envisagées pour pouvoir, à long terme, comprendre d’une part quelles cellules abritent le virus de la réponse immunitaire et permettent la persistance de l’infection et pour comprendre d’autre part quels mécanismes engendrent la démyélinisation.
La stratégie proposée est de construire des virus défectifs qui pourraient être complémentés en trans par la facteur manquant exprimé dans une souris transgénique sous la contrôle d’un promoteur spécifique de cellule. On pourrait ainsi déterminer les conséquences d’une modification du tropisme cellulaire du virus sur la pathologie et la persistance virale.
Un préalable à cette étude est d’identifier les gènes viraux les plus susceptibles d’être complémentés en trans. Nous avons initié cette étude en construisant des virus mutés dans 4 des 12 protéines virales et en clonant les gènes correspondant dans un vecteur d’expression en vue d’effectuer des essais de complémentation.
Il apparaît qu’un virus muté dans la protéine L n’est pas affecté dans sa capacité de se propager dans une culture de cellules BHK21. Par contre, ce mutant se propage moins bien que la souche parentale DA dans la lignée cellulaire L929.Son phénotype dans les souris est testé en ce moment.
Un virus muté dans la protéine VP1 conserve la capacité de répliquer son génome dans des cellules BHK21. Cependant, ce virus ne peut se propager de cellule à cellule vu son incapacité de générer une capside fonctionnelle. Les virus mutés des protéines VP2 et VP3 ont également été construits. Leur phénotype n’a pas encore été testé.
Nous avons construit un vecteur d’expression codant pour un précurseur comportant la protéine L et les différents protéines de capside. En vue d’effectuer les tests complémentaires en trans, nous avons tenté d’obtenir une lignée cellulaire exprimant de façon stable le précurseur protéolytique codé par ce vecteur.


Book
Etude du gène a156 des Escherichia Coli

Loading...
Export citation

Choose an application

Bookmark

Abstract

Sur base d’une homologie observée entre les protéines chaperons SycE et SycH de Yersinia enterocolitica et la protéine A156 des Escherichia coli entéropathogènes (EPEC), nous avons entrepris un travail constant à caractériser le gène Eae et la protéine qu’il encode. Par PCR, nous avons amplifié l’ADN correspondant à trois fragments du gène A156 : un fragment interne du gène, le gène entier et enfin le gène entier flanqué des 188 premiers codons du gène Eae, le gène adjacent.
Ces différents fragments d’ADN ont été clonés dans des vecteurs permettant soit la mutagénèse du gène sauvage, soit la complémentation du mutant, soit encore l’expression de la protéine dans E. coli K12. La mutagénèse du gène A156 a été réalisée par la méthode d’intégration-disruption. La mutation introduite a été contrôlée par hybridation Southern et amplification PCR. Le comportement du mutant A156 vis-à-vis des cellules Hep-2 a été analysé par le FAS test qui met en évidence la concentration d’actine au point de contact avec la bactérie. Contrairement à une souche sauvage, le mutant A156 s’avère incapable de former la lésion caractéristique des EPEC. Ce phénotype est le même que celui décrit pour un mutant Eae, ce qui suggère que le gène A156 est de fait impliqué dans la régularisation de l’expression de la protéine Eae. Des essais de complémentation de la mutation A156 par l’introduction du gène A156 intact n’ont cependant que partiellement restauré le phénotype sauvage. La raison la plus probable en est que la mutation que nous avons introduite est polaire ou partiellement polaire, et donc exerce ses effets non seulement sur le gène A156 mais également sur le gène Eae situé en aval.
Nous avons visualisé la protéine codée par le gène A156 par expression et marquage dans E. coli K12 au moyen du système de l’ARN polymérase du phage T7. La masse moléculaire de la protéine A156 a été estimé à 15kDa environ, ce qui est en accord avec la masse moléculaire déduite de la séquence nucléotidique. Cette protéine marquée a été utilisée dans une expérience visant à mettre en évidence une liaison entre la protéine A156 et sa cible probable, la protéine Eae. La technique utilisée n’a pas pu rendre compte de cette liaison. Contre toute attente, c’est une liaison entre la protéine A156 et une protéine ubiquitaire (probablement OmpA) qui a été observée. Une autre liaison a été observée entre les protéines A156 des EPEC et YopE de Y. enterocolitica. Cette dernière est probablement artéfactuelle dans la mesure où des expériences génétiques de complémentation réalisées ensuite n’ont pas permis d’attribuer un rôle de substitution à la protéine A156 dans la régulation de l’expression de la protéine YopE


Book
Clonage et séquençage du gène rpoS de Yersinia enterocolitica

Loading...
Export citation

Choose an application

Bookmark

Abstract

Yersinia entercolitica est un agent de gastroenteritis rencontré assez fréquemment chez l’homme. Différents facteurs de virulence ont été identifiés chez cette bactérie. Parmi ceux-ci, certains sont codés par le chromosome : l’entérotoxine Yst, les fimbriae Myf, les internalines Inv et Ail, ainsi que la capacité de capter le fer ; tandis que d’autres sont codés par un plasmide de 70kb, appelé pYVe : la dépendance vis-à-vis des ions Ca[2+], la protéine YadA, les protéines Yops et la lipoprotéine YlpA. L’expression de ces fonctions de virulence est régulée par la protéine de type histone YmoA et/ou par la température et/ou par les ions Ca[2+].
Le fait que les gènes yst et myf soient uniquement transcrits durant la pahse tardive de croissance rendait intéressante l’idée d’étudier le facteur de régulation impliqué dans ce phénomène. Un des candidats potentiel était la protéine RopS, qui est un facteur σ de l’ARN polymérase, déjà décrit chez d’autres entérobactéries. Ce dernier contrôle l’expression de tout un régulon permettant à la bactérie d’acquérir une certaine résistance vis-à-vis de diverses agressions durant la phase stationnaire de croissance.
Ce travail a permis d’identifier un homologue de rpoS chez Y. enterocolitica et de cloner ce dernier à partir du chromosome.
Le gène rpoS de Y. enterocolitica a également été séquencé. Il possède une taille de 993pb et il code une protéine similaire aux autres facteurs σ, particulièrement aux facteurs RpoS identifiés chez d’autres entérobactéries. Les deux gènes entourant rpoS ont été identifiés. Le gène en amont de rpoS est similaire au gène nlpD d’E. coli qui code une lipoprotéine impliquée dans la survie de la bactérie durant la phase stationnaire. Le gène en aval de rpoS est similaire au gène mutS d’E. coli qui code une protéine corrigeant les désappariements au niveau de l’ADN.
Nous avons aussi construit un mutant Y. enterocolitica rpoS par échange allélique afin d’étudier l’influence de RpoS sur l’expression de différents facteurs de virulence. Il s’est avéré que l’expression des deux gènes exprimés durant la phase tardive, yst et myf, était significativement réduite. Ce résultats semble donc suggérer l’intervention du facteur RpoS dans la régulation de l’expression de ces gènes.
Enfin, nous avons tenté de complémenter cette mutation en apportant en trans la protéine RpoS de Y. enterocolitica. Malheureusement, nous n’avons pas réussi à restaurer la production de Yst à un taux identique à celui observé chez la souche sauvage de Y. enterocolitica. La cause de cet échec est discutée plus en détail dans le présent travail.


Book
Analyse de l'infection de mutants cellulaires par le virus de Theiler
Authors: --- ---
Year: 2000 Publisher: Bruxelles: UCL,

Loading...
Export citation

Choose an application

Bookmark

Abstract

Theiler’s virus produces, according to the strain, an acute or chronic disease of the central nervous system of the mouse. The neurovirulent strains such as GD7 produce a fatal encephalitis while persistent strains such as DA induce a persistent disease and demyelisation in susceptible mice, despite the immune response. The persistent strain DA unlike the neurovirulent strain GD7 synthesis a protein called 1*. The latter protein increases the infection rate of macrophages by the virus. Macrophages are thought to play an important role in viral persistence and probably in the pathology induced by the virus. Enhancement of macrophage infection by protein 1* was reported to correlate with an antiapoptotic activity of this protein.
Cellular mutants resistant to the GD7 virus have been derived L929 cells in our laboratory. Those mutants have benne classified into 3 groups according to their resistance of susceptibility to different viruses. Some of these cellular mutants (including L929#25 and L929#34) exhibit a particular profile when infected by those viruses. It has turned out that the 1* protein and the replication regions (2A to 3B proteins), beside the viral capsid, influence the infection of these cellular mutants.
We have shown that the presence of the 1* protein and of the 2A-3B region of the DA virus enhance the infection of macrophages. Thos results prompted us to further characterise the L929#25 and L929#34 cellular mutants. We observed that the resistance of those mutants involve a very early stage of the viral cycle (probably just after or the entry of the virus into the cell) and not an increase of their susceptibility to apoptosis as we previously thought. We also constructed and tested new recombinant viruses in attempt to identify the factor of the 2A-3B region that promotes the infection of macrophages and of the cellular mutants. Le virus de Theiler provoque, selon les souches, une maladie aiguë ou chronique du système nerveux central de la souris. Les souches neurovirulentes, comme la souche GD7, provoquent une encéphalite mortelle tandis que les souches persistantes comme la souche DA causent, chez les souris susceptibles, une maladie persistante et démyélinisante en dépit de la réponse immunitaire. LA couche persistante DA exprime, contrairement à la souche neurovirulente GD7, la protéine 1*. Cette dernière facilite l’infection des macrophages, réservoir potentiel du virus lors de la persistance. L’action de cette protéine pourrait s’exercer par un effet antiapoptotique.
Des mutants cellulaires L929 devenus résistants à l’infection par le virus GD7 ont été obtenu dans notre laboratoire. Certains de ces mutants cellulaires (dont les lignées L929#25 et L929#34) présentent un profil d’interaction particulier par les différents virus. Il s’avère que la protéine 1* et la région de réplication (protéines 2A à 3B), outre la capside virale, influencent l’infection de ces mutants.
Nos avons montré que l’infection des macrophages est également facilitée par la présence de la protéine 1* et de la région 2A-3B du virus DA. Cela nous a poussé à caractériser d’avantage les mutants L929#25 et L929#34. Nous avons observé que la résistance de ces mutants intervient dans une étape très précoce du cycle viral (sans doute juste au moment ou après l’entrée du virus dans la cellule) et ne provient pas d’une augmentation de leur sensibilité à l’apoptose comme nous le pensions ? Nous avons construit et testé des virus recombinants pour tenter de mettre en évidence le facteur présent dans cette région 2A-3B qui favorise l’infection des macrophages et des mutants cellulaires.

Keywords

Theilovirus --- Macrophages --- Infection


Book
Isolement de mutants cellulaires résistant à l'infection par le virus de Theiler
Authors: --- ---
Year: 1996 Publisher: Bruxelles: UCL,

Loading...
Export citation

Choose an application

Bookmark

Abstract

Le virus de Theiler provoque, selon les souches, une maladie aigüe ou chronique du système nerveux central de la souris. Les souches neurovirulentes, comme sa souche GDVII ; provoquent une encéphalite mortelle tandis que les souches persistante et démyélinisante en dépit de la réponse immunitaire.
Nous avons débuté un projet dont le but est d’identifier le récepteur du virus de Theiler ainsi que des facteurs cellulaires participant à la réplication virale.
pour cela, nous avons élaboré une stratégie basée sur l’obtention de mutants cellulaires devenus résistants à l’infection virale. Nous avons obtenus et partiellement caractérisés une dizaine de mutants de cellules L929 résistants au virus GDVII. Jusqu’ici tous les mutants caractérisés semblent inhiber la réplication de l’ARN viral. L’étude de ces mutants a montré que les virus DA et GDVII pouvaient interagir avec des facteurs différents pour se répliquer.
Nous avons aussi, au cours de ce travail construit deux lignées de cellule sL929 exprimant l’antigène T du virus polyoma et constituant donc un système analogue à celui des cellules COS, mais dans un environnement murin.
Enfin, nous avons obtenu un clone de cDNA d’un virus Da adapté à produire un effet cytopathique rapide sur les cellules L929. les mutations responsables de cette adaptation affectent des acides aminés situés à la surface de la capside du virus et pourraient ainsi modifier la reconnaissance d’un récepteur ou d’un corécepteur présente sur ces cellules

Listing 1 - 10 of 16 << page
of 2
>>
Sort by