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Purpose of the study: To assess whether meat supplied at the University Hospital St-Luc for patient’s feeding may play a role as source of antibiotic resistant bacteria.
Methods: The study included the detection of 2 enteropathogenic organisms (Campylobacter and Salmonella) and 3 resistant bacteria frequently involved in nosocomial infections (Staphylococcus aureus (SA), vancomycin resistant Enterococcus (VRE) and Enterobacteriaceae resistant to ciprofloxacin and ceftazidime). Three series of food were examined: 100 raw meat samples to from three suppliers, including lamb, beef, veal, pork and poultry; 27 additional poultry meat samples and 100 cold dishes served to the patients. Organisms were detected by the use of different selective media and identified by conventional biochemical methods. Antibiotic susceptibility was determined using E-test and diffusion method. Clonality of the strains was assessed by Pulsed Field Gel Electrophoresis (PFGE). VanA and vanB genes were detected by Polymerase Chain Reaction (PCR). Statistical analysis was performed by determination of 95 percent confidence intervals and by Chi-square test of Mantel and Haenszel.
Results: 22 Campylobacter, 1 Salmonella, 1 VRE, 4 SA and 3 Escherichia coli resistant to ciprofloxacin were isolated from the first series of 100 raw meat samples. The majority of the strains was detected in poultry. Recovery of Campylobacter was 27 times more frequent in poultry than in other meats (p<0,00001). When the 54 poultry samples of series 1 and 2 were globally considered, 43 of them contained one or more Campylobacter (79,6%), three a Salmonella (5,5%), one VRE (1,8%), four a SA (7,4%) and three a resistant E. Coli (5,5%). 43,2% of the Campylobacter strains were resistant to nalidixic acid and ciprofloxacin. Handled meat (minced meat, etc.) was 1,32 times more at risk to be contaminated by the organism than non-handled poultry. The three Salmonella strains belonged to serotypes often encountered in meat; one single strain was resistant to amoxicillin and piperacillin. Vancomycin resistance of the E. faecium strain was encoded by vanA. All SA were susceptible to oxacillin and were isolated from handled meat. Among the 3 resistant Enterobacteriaceae, one E. coli produced ESBL. None of the organisms concerned by the study was isolated from 100 cold dishes.
Out of 123 Campylobacter strains which were typed by PFGE, 42 different clones were identified. Three of them were found both in meat samples and in hospitalized patients. Three clones were recovered from meat samples of two different suppliers.
Conclusions: Contamination of raw poultry meat by Campylobacter occurs frequently and resistance to quinolones is often observed. Transmission to patients may occur.
- Contamination by Salmonella is less frequent and stereotypes of animal origin are involved.
- Contamination by SA and VRE seldom occurs.
- Contamination by E. coli bearing has been observed and is worrying.
- Prepared dishes for the patients are not likely to be contaminated by these organisms. This suggests that the handling process in the kitchen of the St-Luc Hospital has a high quality level. Objectif : Evaluer l’hypothèse selon laquelle la viande fournie aux cliniques universitaires Saint-Luc pour l’alimentation des patients pourrait constituer, pour ces derniers, une source de contamination par des bactéries résistantes aux antibiotiques.
Méthodes : L’étude à porté sur la recherche de 2 bactéries entéropathogènes (Campylobacter et salmonella) et de 3 bactéries résistantes qui sont des agents d’infections nosocomiales fréquents (Staphylococcus aureus (SA), Enterococcus résistant à la vancomycine (VRE) et entérobactéries résistantes à la ciprofloxacine et à la ceftazidime). Trois séries d’aliments ont été analysées : 100 viandes crues provenant de trois fournisseurs comportant agneau, bœuf, veau, porc et volaille ; 27 viandes de volailles supplémentaires et 100 aliments froids servis aux patients. Les germes ont été détectés sur différents milieux sélectifs et identifiés par les méthodes biochimiques classiques. La clonalié des souches a été déterminée par Pulsed Field Gel Electrophoresis (PFGE). Les gènes vanA et vanB ont été détectés par Polymerase Chain reaction (PCR). L’analyse statistique a consisté à déterminer les intervalles de confiance à 95% et à utiliser le test chi-carré de Mantel-Haenszl.
Résultats : 22 Campylobacter, 1 Salmonella, 1 VRE, 4 Sa et 3 Escherichia coli résistants à la ciprofloxacine ont été trouvés dans la première série de 100 viandes crues. La majorité d’entre eux ont été détectés dans la viande de volaille. Le risque de retrouver des Campylobacter dans ce type de viande était de 27 fois plus élevé que dans les autres (p< 0,00001). Dans les 54 volailles globalisées dans les séries 1 et 2, 43 comportaient un ou plusieurs Campylobacter (79,6%), 3 une Salmonele (5,5%), 1 un VRE (1,8%), 4 un SA (7,4%) et 3 un E. coli résistant (5,5%).43,2% des souches de Campylobacter étaient résitantes à l’acide nalidixique et à la ciprofloxacine. La volaille manipulée (hachés, boulettes,…) avait 1,32 fois plus de risques d’être contaminée par ce germe que la volaille non manipulée (p= 0,037). Les 3 Salmonella appartenaient à des sérotypes retrouvés fréquemment dans la viande : une seule souche était résistante à l’amoxycilline et à la pipéracilline. La résistance à la vancomycine de la souche d’E. faecium était conférée par le gène VanA. Tous les SA étaient sensibles à l’oxacilline et ont été trouvés dans la viande manipulée. Parmi les 3 entérobactéries résistantes, une souche de E. coli était productrice de BLSE. Aucun des germes recherchés n’a été retrouvé parmi les 100 aliments foids.
Sur les 123 souches de Campylobacter typées, 42 clones différents ont été identifiés. Trois de ceux-ci étaient des clones à la fois dans un aliment et chez un patient hospitalisé. Trois des clones se retrouvaient dans des viandes provenant de 2 fournisseurs différents. Conclusions :
- La contamination de la viande crue de voilaille par Campylobacter est très fréquente et le taux de résistance aux quinolones est très élevée. La transmission aux patients est possible.
- La contamination par Salmonella est plus rare et concerne des sérotypes propres aux animaux.
- La contamination par SA et VRE est rare.
- La contamination par des E ; coli possédant des BLSE existe et inquiète.
- L’aliment final servi aux patients ne semble pas être contaminé par ces bactéries, ce qui suggère une qualité exemplaire dans les procédures de manipulation aux cuisines Saint-Luc
Food Service, Hospital --- Drug Resistance, Bacterial --- Salmonella --- Campylobacter --- Cross Infection
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L’étude de la protéine P1 chez quelques souches de référence, par agglutination dans leur sérum P1 homologue et dans des sérums P1 hétérologues, nous a permis d’établir un schéma de la diversité antigénique de la protéine P1 pour ces souches ; ce schéma est confirmé par des techniques de biologie moléculaire.
Deux particularités de la protéine P1 – sa structure en fibrilles et son caractère de protéine de membrane externe attachée à la surface de la bactérie - nous ont permis de la mettre en évidence par cette technique simple qu’est l’agglutination sur lame.
La détection de P1 réalisée en parallèle avec les tests de CA++ dépendance et d’autoagglutination définit cette protéine non seulement comme marqueur de virulence mais aussi comme témoin de la présence du plasmide pYV.
Enfin, la mise en évidence des divers facteurs de P1 sur un vaste échantillon de souches pathogènes introduit de nouvelles subdivisions ne correspondant pas à la classification en biosérogroupes. La protéine P1 constitue dès lors un marqueur de choix pour des études épidémiologiques
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Les lésions lépreuses renferment deux types de bactéries, le Mycobacterium leprae, agent causal de la lèpre, et les leprosy-derived corynebacteria. Ces deux types de bactéries ne se trouvent jamais chez l’individu sain, d’où l’hypothèse d’une coopération entre ces deux bactéries. En sachant qu’une forte réaction immunologique croisée a été mise en évidence entre les deux antigènes TMA, on a voulu comparer les TMA de LDC et M. leprae, au niveau de leurs effets sur l’immunité humorale et cellulaire.
La recherche au niveau de l’immunité cellulaire constitue la première partie de ce travail. Cette recherche a été réalisée tout d’abord en analysant le pouvoir immunogène de ces bactéries in vivo chez la souris et chez le lapin (hypersensibilité retardée). Chez la souris, des réactions croisées ont été observées entre le M ; leprae et le LDC. Chez le lapin cette réaction n’a pas été observée.
Ensuite, on a poursuivi cette recherche en analysant le pouvoir immunogène de ces bactéries in vitro (prolifération lymphocytaire), ce qui a confirmé les résultats obtenus in vivo chez la souris.
L’étude de l’immunité humorale constitue le second thème de ce travail. Des techniques ELISA ont permis de mettre en évidence des réactions croisées entre M. leprae et LDC à l’aide de sérums provenant d’animaux aculés avec du M. Leprae et/ou du LDC à l’aide d’antigènes M. leprae et LDC fixes à la plaque de microtitration. Ces mêmes sérums ont également été testés en ELISA, mais avec un antigène Corynebacterium hoffmannii fixé à la plaque de microtitration, ceci pour tester l’homologie éventuellement présente avec LDC. Cette homologie a, en effet, été confirmée ;
En même temps, on a suivi la production d’anticorps anti M. leprae par rapport au nombre de bacilles lépreux, injectés préalablement.
Ensuite, la technique de la séparation des protéines de LDC et de M. bovis BCG par électrophorèse suivie de leur transfert sur membrane de nitrocellulose a permis de déterminer quelles étaient les protéines les plus antigéniques révélées par les sérums anti-M. bovis BCG, anti-LDC 15 et un sérum de lépreux, et de mettre en évidence celles qui présentent des réactions croisées.
Enfin, ce travail a mis en évidence des réactions croisées entre différentes bactéries liées à la lèpre, et a permis de mettre en évidence les protéines des antigènes ayant des épitopes reconnus par des sérums contre les antigènes majeurs d’un certain nombre de bactéries liées à la lèpre.
Medical Laboratory Science --- Leprosy --- Peptides --- Immunity
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Delmée et al. ont établi l’existence d’un antigène spécifique de vingt et un groupe de C. difficile.
La technique d’agglutination sur lame ne permet cependant de distinguer que six sérogroupes.
Nous avons mis au point une méthode de typage rapide et permettant d’une part une distinction spécifique des vingt et un sérogroupes et d’autre par la détection rapide d’antigènes dans les selles.
C’est la méthode d’agglutination par comptage de particules (PACIA) que C. Cambiaso et P. Masson ont proposé en 1977 que nous avons employée.
Cette méthode permet de détecter les agglutinations d’antigènes libres avec des anticorps spécifiques. la lecture est électronique. La technique PACIA étant de spécificité équivalente aux autres méthodes immunochimiques (ELISA, RIA,..) a pour avantage sa sensibilité et sa rapidité.
Dans les limites de temps données, Nous avons entrepris la mise au point de réactifs latex spécifiques pour une première série de six sérogroupes A1, A8, C, F, H et K, choisis à cause de leurs implications épidémiologiques particulières :
- A1, c, H et K sont impliqués dans 75 % des cas de la CPM, forme de pathologie la plus grave que puisse causer le C . difficile.
- F est le sérogroupe toxigène retrouvé le plus souvent chez les enfants asymptomatiques.
Nous avons divisé ce travail en plusieurs parties :
1. Purification de l’antigène spécifique de sérogroupe
Après culture de 24 heures en milieu liquide, les antigènes ont été extraits du corps bactérien par l’acidification à ph 2, purifiés par des centrifugations successives à haute vitesse et concentrés par dialyse et lyophilisation.
La séparation des antigènes purifiés a été faites par PAGE. L’antigène spécifique de sérogroupe a été isolé par élution, puis lyophilisé et conservé à -20°C jusqu’à l’emploi.
2. Obtention d’antisérums monospécifiques
L’antigène spécifique a été re-suspendu dans du PBS et injecté aux lapins à raison d’une injection intradermique par semaine, six semaines de suite. La septième semaine le lapin a été saigné.
Titres finals et spécificités des antisérums ont été contrôlés par des méthodes immunochimiques (agglutination sur lame ou en microplaque, immunodiffusion d’Ouchterlony, immunotransfert ou préparation d’un latex adsorbé).
3. Mise au point d’un réactif covalent pour chaque antisérum groupe-spécifique.
La préparation des réactifs latex a consisté à purifier les IgG des antisérums spécifiques, digérer les IgG à la pepsine pour en préparer des F(ab-)2 purifier ces F(ab’)2 par filtration moléculaire et les couper covalement sur des billes de polystyrène.
Les conditions optimales d’usage des réactifs latex ont été définies. La charge en F(ab’)2 par 50 μl de latex vierge, l’emploi nécessaire ou non d’un adjuvant accélérateur des réactions AG-AC, le choix de la préparation antigénique, ont été des facteurs à déterminer ;
4. Applications des réactifs latex au sérogroupage de C. difficile et à la détection rapide d’antigènes dans les selles.
Une fois le réactif latex mis au point, nous avons essayé d’établir des protocoles pour un emploi spécifique du réactif dans les deux domaines :
le sérogroupage et la détention antigénique dans les selles.
Pour le sérogroupage de souches de C. difficile des distinctions parfaitement spécifiques ont été obtenues avec tous les latex lorsqu’on dilue l’échantillon 10-3 dans du PBS/BSA 1%.
Pour la détection dans les selles nous avons été confronté au problème d’interférences aspécifiques dues à la composition des matières fécales.
Différents traitements biochimiques nous ont permis de conclure à une nature protéique des interférences.
Pour éliminer ces interférences, nous avons mis au point et testé différents traitements, avant d’aboutir à un protocole qui nous a permis, pour le latex A1, la distinction parfaitement spécifique entre des extraits de selles du sérogroupe homologue A1, des extraits négatifs et des extraits positifs en C. difficile de sérogroupes hétérologues.
Ces résultats, tout en étant préliminaires, sont néanmoins encourageants, mais doivent encore être confirmés avec les autres sérogroupes
Clostridium difficile --- Typing, Bacterial --- Medical Laboratory Science
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Biological Markers --- Cytomegalovirus Infections --- Cytomegalovirus
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Allergen-specific immunotherapy reorientes cellular and humoral responses in allergic patients, by inducing specific tolerance. It was previously shown an important increase in serum IgS antibodies (mainly IgG4) following specific immunotherapy, with a blocking effect on various steps of the allergic reaction (antigenic presentation, basophil degranulation). An increase in specific IgA was recently observed in our laboratory, in the serum of patients treated by immunotherapy. In order to study the role of IgA antibodies in the development of tolerance, we believe interesting to purify these antibodies induced in the serum of patients treated by immunotherapy (for Phleum Pratense, Phl p). More specifically, effects of these IgA antibodies on the induction of interleukin-10 (IL-10) in the monocytes and on the inhibition od degranulation of the basophils will be assessed. Patients’ sera were successively purified by affinity chromatography, pooled and concentrated by ultrafiltration immunoglobulins of the IgG (protein G column), IgA1 (column of Jacaline) and IgA2 (anti-IgA column) subclasses. We then showed ELISA that the fractions obtained had been enriched in IgG, IgA1 and IgA2, and contained Phl p allergen-specific antibodies. Using a Phl p immunoadsorbant we isolated by affinity chromatography specific IgG antibodies. The purification of IgA antibodies using the same technique should allow their functional study. L’immunothérapie allergénique réoriente les réponses immunitaires cellulaires et humorales du patient allergique, en induisant une tolérance spécifique. Il a été démontré précédemment, en réponse à l’immunothérapie spécifiques, une augmentation importante des anticorps IgG sériques (principalement IgG4) exerçant un effet bloquant dur différentes étapes de la réaction allergique (présentation antigénique, dégranulation des basophiles). Parallèlement, une augmentation de IgA spécifiques a été récemment observée par notre laboratoire dans le sérum de patients traités au long cours par immunothérapie. Il nous a dès lors semblé intéressant de purifier les anticorps des différents sous-classes d’immunoglobulines (Igs) présentes dans le sérum de patients allergiques (rhinite avec/sans asthme) traités par immunothérapie (au pollen de la Phléole des Prés, Phl p) afin d’étudier le rôle de ces anticorps dans le développement d’une tolérance vis-à-vis de l’allergène. Plus spécifiquement, un effet de ces anticorps IgA est recherché sur l’induction d’interleukine-10 (IL-10) dans les monocytes et sur l’inhibition de la dégranulation des basophiles. A partir de séra de patients nous avons successivement purifié par chromatographie d’affinité, poolé et concentré par ultrafiltration les Igs de type IgG (colonne de protéine G), IgA1 (colonne de jacaline) et IgA2 (colonne anti-IgA). Nous avons alors démontré par ELISA que les différents fractions obtenues avaient bien été ernichies en IgG, IgA1 et IgA2, et contenaient des anticorps spécifiques de l’allergène Phl p. Enfin, nous sommes parvenus à isoler par chromatographie d’affinité (immunoadsorbant Phl p) les IgG spécifiques et probablement, après différentes modifications méthodologiques, les IgA spécifiques de Phl p.
Immunotherapy --- Hypersensitivity --- Immunoglobulin A --- Allergens --- Anti-Bacterial Agents
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Le but de ce travail est de mettre au point une technique ELISA pour la recherché directe des antigènes spécifiques de sérogroupes et de l’appliquer ensuite à l’étude épidémiologique de C.difficile au Bénin.
Au terme de celui-ci, les résultats que nous avons obtenus pour chacun de ces deux objectifs nous permettent de tirer les conclusions suivantes :
1. La technique ELISA.
La mise au point d’une technique ELISA utilisant des anticorps mono spécifiques a débouché sur un protocole opératoire simple permettant de sérotyper C.difficile directement à partir de colonies, avec une excellente sensibilité et spécificité.
Nos résultats confirment les travaux précédents ayant mis en évidence par des techniques d’immunotransfert l’antigène spécifique de chaque sérogroupe (Delmée et al., 1990b). Cette identification avait été suivie de la purification de cet antigène qui avait alors servi à immuniser un lapin.
La possibilité d’appliquer une technique ELISA apporte de nombreux avantages par rapport à la technique d’agglutination sur lame :
. Tout d’abord cette technique permet de différencier en un temps tous les sérogroupes et les sous-groupes connus. Il est évident que, dans cette perspective, nous sommes limités par le nombre d’antisérums disponibles qui n’est encore actuellement que de onze ; les autres antisérums devront être obtenus prochaînement. Cependant nos résultats montrent que, par ELISA, l’obstacle des réactions croisés liées à l’antigène flagellaire rencontré par agglutination, est parfaitement contourné (Delmée et al., 1990a). L’ELISA détecte spécifiquement tous les sous-groupes dans A pour lesquels nous disposions d’antisérums.
. La procédure permet par son automation de couvrir plus facilement le nombre croissant de sérogroupes connus. En effet, il devenait extrêmement fastidieux de procéder au typage sur lame étant donnée le grand nombre de sérogroupes.
. La possibilité e procéder au typage directement à partir de colonies raccourcit fortement les délais. En effet, l’agglutination sur lame nécessite une subculture et parfois même un réisolement avant celle-ci. De plus, comme nous l’avons souligné dans le texte, notre technique s’accorde parfaitement aux nouvelles techniques de détection des toxines A et B qui sont, depuis peu, également effectuées par ELISA. La possibilité de pouvoir répondre en même temps et dans un délai très court les résultats de la culture, du typage et de la toxigénicité des souches est d’un intérêt considérable pour le patient.
. L’économie d’antisérum réalisée est considérable puisque l’on travaille à des dilutions 10 à 100 fois plus importantes que pour l’agglutination. Ceci devrait permettre l’utilisation des antisérums par d’autres laboratoires.
L’application que nous avons faite à des souches isolées en routine dans le laboratoire a confirmé les résultats obtenus précédemment (Varis, 1991). A l’aide des antisérums actuellement disponibles, près de 80 % des souches sont typées. La technique est donc déjà utilisables en routine sans avoir nécessairement à attendre l’obtention de nouveaux antisérums.
2. L’enquête épidémique au Bénin.
Peu de choses sont connues quant à l’épidémiologie de C.difficile en dehors des pays dits industrialisés. En particulier, nous ne connaissions aucune étude ayant été faite en Afrique et il était donc particulièrement intéressant de mener l’enquête que nous avons réalisées à Cotonou.
Les résultats que nous avons obtenus au niveau de la prévalence sont assez conforme à ce que l’on pouvait attendre pour le raisons suivantes : l’hygiène, au niveau hospitalier en particulier, est faible et l’usage est très important et peu contrôlé. Ce sont là, comme nous l’avons vu dans l’introduction, deux facteurs de risque primordiaux pour C.difficile.
La prévalence élevée que nous avons observée est associée à une morbidité importante et notre typage des souches a permis de confirmer l’association de certains sérogroupes (C toxigène en particulier) avec les symptomatologies les plus graves. Il est particulièrement intéressant de constater le parallélisme entre le profil de résistances aux antibiotiques observé dans le sérogroupe C qui est tout-à-fait semblable à celui observé chez nous (Delmée et Avesani, 1988).
Les études antérieures de sérogroupes qui avaient été faites sur des souches reçues des 4 coins du monde avaient montré une certaine universalité des sérogroupes identifiés chez nous. Cela est confirmé ici puisque plus de 80 % des souches isolées appartiennent à des sérogroupes que nous connaissions.
La réalisation de notre étude au Bénin a permis d’identifier un facteur de morbidité important dans la population des malades à Cotonou. De plus, nous avons pu importer le matériel et la méthodologie permettant la mise en évidence de C.difficile . Ceci devrait permettre, nous l’espérons, de prendre en charge ce problème et d’essayer, dans un proche avenir, de l’enrayer autant que possible.
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Deux méthodes sont utilisées pour la quantification des anticorps dirigés contre le VIH dans les tests d’Elisa et d’immunoempreinte. La première donne une estimation de la présence d’anticorps par lecture de l’absorbance au spectrophotomètre pour l’Elisa et au densitomètre pour le Western Blot. La seconde méthode consiste à quantifier exactement la proportion d’immunoglobulines qui se fixent au support solide des tests par comptage radioactif et de déduire l’attachement spécifique des anticorps.
La lecture en absorbance des différents tests montre toujours une saturation pour les dilutions d’immunoglobulines choisies. La zone de linéarité de réponse dans laquelle l’absorbance varie en fonction de la quantité d’immunoglobulines anticorps fixés peut être calculée par comptages radioactifs. Cette « fenêtre » est très étroite pour les tests Elisa Abbott et Behring (0.6 et 1.8 ng), un peu plus large pour Organon (6.9 ng) et impossible à déterminer pour Wellcome et l’Elisa « maison ». La quantification des Elisa par la mesure de l’absorbance est donc difficile. L’immunotransfert, par contre, montre une zone de linéarité de réponse beaucoup plus large permettant la quantification au densitomètre jusqu’à 330 ng d’immunoglobulines anticorps fixés sur la bande de nitrocellulose.
La méthode radioactive, c’est-à-dire l’estimation de la proportion d’anticorps fixé en fonction de la quantité totale d’immunoglobulines, montre une zone de linéarité plus longue pour Abbott (3 à 5 ng) et Behring (11 à 42 ng) et ne donne pas de signe de saturation dans les dilutions choisies pour Organon et l’immunotransfert.
La sensibilité des différents tests peut être estimée par la plus eptite quantité d’anticorps fixée qui donne encore un résultat positif. Pour l’ensemble des 2lisa étudiés, le type indirect (Abboott HIV 1, HIV 1+2 ; Berhing HIV 1+2 et Organon) apparaît plus sensible que le test par compétition (Berhing HIV 1, Wellcome et l’Elisa « maison ») ; le premier type détecte des quantités d’anticorps de l’ordre du dixième de ng alors que le second type d’Elisa donne un résultat positif à partir du minimum 4 ng.
Si on admet que la limite de visibilité d’une bande spécifique sur la nitrocellulose constitue la sensibilité de l’immunotransfert ; alors que celui-ci est certainement le test le plus sensible (la limite de visibilité à l’œil nu est de 0.04ng). L’Elisa peut donc donner un résultat faussement négatif alors que l’immunotransfert montre une bande colorée (33).
La spécificité des tests peut également être discuter ; nous l’apprécions en quantifiant l’attachement dit non spécifique par rapport au spécifique. Sans conteste, l’immunotransfert est le test le plus spécifique. En Elisa, la fixation non spécifique « affinité zéro, capacité maximum » est particulièrement élevée pour deux tests par compétition (Wellcome et Elisa « maison ») ; néanmoins, cet attachement non spécifique ne semble pas influencer la quantification par spectrophotométrie.
Parmi les tests de détection des anticorps dirigés contre le VIH, le plus sensible et le plus spécifique est l’immonuempreinte. Il offre, en plus, l’avantage de pouvoir estimer la proportion d’anticorps dirigés contre les différentes protéines virales. La quantification par densitométrie n’est réalisable qu’en dessous du plateau de saturation. Une estimation précise de la quantité d’anticorps par densitométrie serait possible par l’emploi d’une standardisation interne.
La quantification par comptages radioactifs est beaucoup plus précise et permet d’estimer la proportion exacte d’anticorps fixés. Il est maintenant accepté qu’il y a une corrélation entre l’état de santé du patient et la perte ou la persistance de certains anticorps. Il serait intéressant pour le clinicien de connaître de façon précise les quantités d’anticorps qui interviennent dans els tests ; pour cela, la méthode radioactive serait bienvenue mais son utilisation en clinique nécessiterait que les immunoglobulines de chaque patient soient purifiées, quantifiées et iodées
Immunologic Tests --- HIV Antibodies --- Diagnosis, Laboratory --- Medical Laboratory Science
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La maladie de Lyme est caractérisée par des symptômes variés qui affectent différents organes, principalement la peau, le système nerveux, le cœur et els articulations. Cette maladie est transmise aux mammifères suite à une morsure de tique infectée par des bactéries du genre Borrelia. Trois espèces au sein de ce genre sont impliquées dans la maladie de Lyme : B. burgdorferi, B. garinii et une espèce non encore baptisée regroupant les souches proches de VS461. Nous avons entrepris de caractériser les plasmides de ces trois espèces de Borrelia afin d’y rechercher des séquences d’ADN propres à chacune d’elles. Ces séquences serviront de sondes pour le diagnostic de la maladie de Lyme. Elles permettront également de réaliser une étude épidémiologique de cette maladie. Les ADN chromosomiques et plasmidiques de souches représentatives de ces trois espèces de Borrelia ont été séparés par électrophorèse. Leurs profils ont été comparés et un plasmide de 15 kb ne se retrouvant qu’ai sein des souches de l’espèce B. burgdorferi mais également, bien que de façon moindre, avec les ADN provenant des deux autres espèces de Borrelia. Une banque de ce plasmide de 15 kb a été construite dans le vecteur pBluescript SK+. Deux clones n’hybridant qu’avec l’ADN de B. burgdorferi et pas à ceux de B. garinii ou de VS 461 ont été sélectionnés (clones 52 et 95). La séquence d’ADN de 820 pb présente dans le clone 95 ne se retrouve qu’au sein du plasmide de 15 kb. Celle de 1200 pb de B. burgdorferi présente dans le clone 52 est de plus commune à trois autres plasmides présents au sein de cette espèce. La séquence nucléotidique des extrémités de ces inserts a été réalisée. Le pourcentage en bases G-C est proche de 30%, ce qui est propre à cette espèce. Des amorces nucléotidiques leur correspondant ont été sélectionnées afin d’entreprendre une étude épidémiologique de la maladie par PCR.
Avant cela, une approche sérologique de l’étendue de la maladie chez les mammifères, en Belgique, a été entreprise : 13% des sérums de chiens, 10% des sérums de chats, 22% des sérums de chevaux et 30% des sérums de cervidés ont été trouvés positifs par hémogglutination passive
Borrelia burgdorferi --- Lyme Disease --- Medical Laboratory Science
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PURPOSE OF THE STUDY To assess the resistance percentage of some indicator bacteria (E. coli and Enterococcus spp.) isolated from stools of non hospitalised healthy individuals. To detect extended spectrum beta-lactamases (ESBL) producing E. coli and vancomycin resistant enterococci (VRE). To assess the emergence and the persistence of resistant organisms by a weekly examination of children stools.
MATERIEL AND METHODS A stool has been collected from 151 healthy individuals from 0 to 78 years old and from 54 day nursery children. The weekly follow-up was performed in 12 young children (< 4 years) in order to obtain 12 samples per child. Resistant strains were detected by enrichment procedure and selective media. Identification was done by conventional biochemical methods. Their susceptibility was tested by the agar diffusion methods. Several tests (double E-test ®, diffusion discs, IEF and PCR) were carried out to confirm BLSE production. Whether the resistant strains belonged to the same clone or not was determined by Pulsed Field Get Electrophoresis (PFGE).
RESULTS 135 E. coli strains have been isolated from stool cultures of healthy individuals. The main resistance percentages were 38.5 ; 22.2 ; 11.1 and 9.6 % for ampicillin, ciprofloxacin, sulfamethoxazol/trimethoprim and amoxicillin/clavulanic acid respectively. Two strains (1.5%) produced ESBL (CTX-M-1 and TEM-52). Such a strain was also isolated from the stools of a child in the follow-up study. Five strains were hyperproducers of cephalosporinases and one strain produced type TEM-1 beta-lactamase. Resistance percentages to ciprofloxacin and sulfamethoxazol/trimethoprim were higher than in the 37 strains isolated from day nursery children. PFGE indicated the presence of one single clone in a day nursery and the presence of one single clone on the faecal flora of persons living together. The highest resistance percentages in E. faecalis (n=43) were recorded for tetracycline, erythromycin and ciprofloxacin reached 14.3 ; 87.5 and 65.7 % respectively. No VRE strain was isolated. During the weekly follow-up study, transient emergence of resistance bacteria and modifications of the faecal flora were observed following antibiotic therapy.
CONCLUSION
- The faecal flora of community people harbours resistance genes.
- Colonisation by ESBL producing E. coli occurs even in people without antibiotherapy or hospitalisation history. However, it may be transient.
- Only resistance to ciprofloxacin, sulfamethoxazol/trimethoprim and, gentamicin was different in the community people as compared to day nursery children.
- No difference was observed between people with antibiotic history and those without it OBJECTIFS Mesurer les taux de résistance aux antibiotiques des bactéries marqueurs de résistance (Escherichia coli et Enterocuccus spp.) isolées de selles de différents groupes de sujets sains non hospitalisés. Recherches des E. Coli producteurs de bêta-lactamases à spectre étendu (BLSE) ainsi que des entérocoques résistants à la vancomycine (VRE). Evaluer chez une cohorte d’enfants l’émergence et la persistance au cours du temps de germes résistants par une analyse hebdomadaire de selles.
METHODES Un échantillon de selles a été récolté chez 151 volontaires sains non hospitalisés (0 à 78 ans) ainsi que chez 54 enfants à la crèche. Un suivi hebdomadaire a été réalisé chez 12 enfants en bas âge (≤ 4 ans) de manière à obtenir douze prélèvements par enfant. Les souches résistantes ont été isolées au moyen de techniques d’enrichissement et de milieux sélectifs. Elles ont été identifiées par les méthodes biochimiques classiques. La sensibilité aux antibiotiques a été déterminée par la méthode de diffusion en gélose. Différents tests (doubles E-test®, doubles disques, IEF et PCR) ont permis de confirmer la production de BLSE ? La clonalité de différentes souches a été déterminée par électrophorèse de l’ADN génomique en champ pulsé (PFGE).
RESULTATS 135 souches d’E. coli ont été isolées dans les selles des volontaires sains. Les taux de résistance les plus importants étaient respectivement de 38.5, 22.2, 11.1 et 9.6 % pour l’ampicilline, la ciprofloxacine, la sulfaméthoxazole/triméthoprime et l’amoxicilline/ acide clavulanique. Deux souches (1.5%) étaient productrices de BSLE (de type CTX-M-1 et TEM-52). Une BLSE de type TEM-52 a aussi été isolée des selles d’un enfants suivi. Quatre souches étaient hyperproductrices de cépalosporinase AmpC et une couche produisait une bêta-lactamase de type TEM-1. Les taux de résistance à la ciprofloxacine et au sulfaméthoxazole/triméthoprime étaient plus importants dans la population générale adulte que chez les enfants de la crèche. La technique de typage par PFGE a permis de mettre en évidence la circulation d’un clone dans une crèche ainsi que la présence de clones identiques dans la flore intestinale de personnes vivant sous le même toit. Les taux de résistance les plus élevés chez les E. faecalis (n=43) étaient observés pour le tétracycline (53.5%), l’érythromycine (51.2%) et la ciprofloxacine atteignait respectivement 14.3 ; 87.5 et 65.7%. Aucune souche de VRE n’a été isolée. Lors du suivi hebdomadaire, l’émergence transitoire de bactéries résistantes ainsi que le modification de la flore intestinale suite à une prise d’antibiotiques ont pu être mises en évidence.
CONCLUSIONS
- La flore intestinale des personnes dans la communauté constitue un réservoir de gènes de résistance ; la colonisation par de E. coli produisant des BLSE existe et ce, même chez des personnes n’ayant aucun antécédent d’antibiothérapies ni d’hospitalisation. Cette colonisation peut être transitoire.
- Seuls les taux de résistance à la ciprofloxacine, au sulfaméthoxazole/triméthoprime et à al gentamicine étaient différents dans la population générale par rapport aux taux observés à la crèche.
- Aucune différence de taux de résistance n’a été observée entre les personnes ayant des antécédents d’antibiotiques et ceux qui n’en ont pas
Drug Resistance, Bacterial --- Escherichia coli --- Enterococcus faecalis
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