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Etude ergonomique de postes de travail en entreprise : comparaison de méthodes

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Abstract

De nombreuses techniques ou méthodes ont été conçues en vue de permettre la réalisation d’études ergonomiques de postes de travail.
Cependant, certaines de ces méthodes se dont limitées à l’évaluation et/ou à la prévention d’un seul aspect comme, par exemple, le bruit ; les troubles musculosquelettiques (TMS), le stress … sans prendre en compte l’ensemble des facteurs organisationnels, environnementaux, physiologiques, psychologiques et sociologiques. Or, une étude de poste se doit de prendre en compte l’ensemble des paramètres susceptibles de porter atteinte à l’intégrité du travailleur. Pour cette raison, comme l’explique Malchaire (1997), la démarche doit être globale, c’est-à-dire qu’il ne s’agit pas de mener des études séparées risque par risque, mais de mener l’étude de l’ensemble des risques auxquels le travailleur est exposé.
A la base, la démarche doit être globale afin de déterminer les situations susceptibles de poser un risque. Ensuite, elle doit se caractériser moyennant une étude spécifique cas par cas dans le but de supprimer ou limiter les risques pour, en définitive, se trouver face à une situation acceptable.
Des techniques ont, toutefois, été présentées, avec, comme objectif, une étude globale des conditions de travail. La méthode d’analyser de la r2gie Renault « Les profils de postes », la plus facile à comprendre et à utiliser, ainsi que la stratégie SOBANE, en voie de mise au point par le Professeur Malchaire, font partie de celles-là.
D’autres, également, sont à citer comme les méthodes « AVISEM » et « ANACT » (Association National pour l’Amélioration des Conditions de Travail), très proches de la méthode « RENAULT » ou la méthode du « LEST » (Laboratoire d’Economie et de Sociologie du Travail) plus prétentieuse, plus touffue et donc déroutante et décourageante.
Il faut remarquer que les différentes techniques ne se différencient pas uniquement par leur globalité. En effet les méthodes peuvent se distinguer par leur procédure, leur coût, leur niveau de compétence, etc.… A cet égard, Malchaire (1997), classe 4 niveaux successifs :
Niveau 1, Dépistage :
Il s’agit d’identifier les « problèmes » principaux et de remédier aux erreurs flagrantes. Pour ce, il faut un outil simple et rapide sous la forme d’une liste de contrôle établie pour le secteur industriel. L’identification des problèmes est à réaliser de manière interne à l’entreprise, par un préventeur, voire l’employeur lui-même dans les PME, avec la collaboration des travailleurs.
Niveau 2, Observation :
Les problèmes non résolus lors du Dépistage doivent être approfondis. L’outil doit rester simple rapide et peu coûteux mais doit être plus complet et plus précis que celui utilisé lors de Dépistage. Les points tels que – dommage, gravité, exposition, probabilité, risque, prévention, protection – doivent être considérés en détails. Comme pour le Dépistage, il est indispensable que l’Observation soit réalisée par des responsables de prévention internes à l’entreprise.
Niveau 3, Analyse :
L’Analyse est menée lorsque le Dépistage et l’Observation n’ont pas permis de ramener le risque à une valeur acceptable. Cet approfondissement doit être réalisé par des personnes ayant la compétence requise et disposant des outils et des techniques nécessaires. Ces personnes spécialisées seront des responsables de prévention externes à l’entreprise, intervenant en étroite collaboration avec les responsables internes, pour leur apporter la compétence et les moyens nécessaires. La méthode est plus difficile à comprendre et à utiliser, plus longue et plus coûteuse, puisqu’elle s’adresse à des spécialistes.
Niveau 4, Expertise :
Cette fois, la collaboration de personnes très spécialisées est nécessaire. Elles vont apporter aux préventeurs internes et externes leur compétence méthodologique et technique. Des mesurages très particuliers seront peut être réalisés : réverbération, rayonnement électromagnétique, charge mentale …
ces méthodes ne sont pas généralement globale et participatives mais orientées vers un facteur de risque très particulier.
Sachant que chaque méthode à ses avantages et ses inconvénients, l’objectif de ce travail est la réalisation d’une étude (au niveau Dépistage) globale de postes de travail permettant une comparaison objective des deux méthodes citées ci-dessus, à savoir la méthode Renault et a méthode SOBANE


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Méthodologie de gestion des risques : illustration dans un atelier de stratification nautique

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Abstract

Cette étude d’évaluation des risques a été réalisée dans un atelier de stratification nautique. Le médecin du travail de l’entreprise et moi-même, nous sommes intéressés au problème des troubles musculosquelettiques (T.M.S.) au sein de cet atelier. A la suite de l’augmentation inquiétante des troubles musculosquelettiques et des multiples arrêts de travail dus à ces troubles, nous avons souhaité étudier cette situation. Le problème a été soulevé par le médecin du travail de l’entreprise lors d’un CHSCT. Nous avons donc étudié ensemble cette situation. Depuis que le médecin du travail a pris ses fonctions au sein de l’entreprise, début de l’année 2001, deux cas de T.M.S. d’origine professionnelle ont été déclarés.
Résumé clinique de la situation :
En avril 2001, une maladie professionnelle n° 57 (tendinite épaule droite) a été déclarée chez une stratifieuse ayant de lourds antécédents de lombalgies récidivantes, ce qui lui a valu un arrêt de travail de quinze mois. L’inaptitude médicale définitive a été déclarée suite à l’impossibilité de reclassement professionnel au sein de l’entreprise.
En juin 2001, une stratifieuse a bénéficié d’un arrêt de travail de onze mois pour lombalgies aigues à répétition sur hernie discale L4/L5 par prostrusion, inopérable. Cette opératrice a pu être reclassée au poste de stratification « petites pièces ». Le reclassement professionnel est un succès.
En août 2001, une stratifieuse a été arrêtée huit mois pour lombalgies aiguës et récidivantes sur hernie discale L4/L5. Elle a subi une nucléolyse. Cette opératrice a également pu être reclassée au poste de stratification « petites pièces » et a bénéficié d’un mi-temps thérapeutique de quatre mois. Le reclassement professionnel est un succès.
Un opérateur est actuellement en arrêt maladie depuis plus de trois mois, il vient de subir une opération pour canal lombaire étroit. Le reclassement professionnel sera à envisager avec la possibilité de créer un poste en découpe de tissus.
Dans le courant de l’année 2001, une inaptitude médicale définitive a également été déclarée chez une stratifieuse pour dépression réactionnelle grave suite à un harcèlement moral important de la part du chef d’atelier.
En mars 2002, une maladie professionnelle n° 57 (périarthrite scapulo-humérale et épicondylite droites) a été reconnue chez une opératrice, ayant entraîné un arrêt de travail de deux ans. L’inaptitude médicale définitive a été déclarée suite aux séquelles importantes du membre supérieur droit. Le reclassement professionnel au sein de l’entreprise fut impossible.
Au départ, nous nous sommes d’abord intéressés au problème des TMS constaté chez ces travailleurs. Le nombre d’arrêt maladie pour TMS au cours de l’année 2001 – 2002 était en effet extrêmement important. Plus de 89% des opérateurs se sont plaints de lombalgies ces douze derniers mois et plus de 40% se sont plaints des TMS du membre supérieur (cfr chapitre VI).
En accord avec le médecin du travail de l’entreprise, je me suis rendue dans l’atelier où j’ai pu constater une désorganisation dans la gestion de celui-ci. Plutôt que de me consacrer à l’étude des TMS, j’ai donc choisi d’étudier le problème dans son ensemble afin de pouvoir améliorer les conditions de travail au sein de cet atelier de stratification.
Nous avons utilisé une stratégie d’évaluation et de prévention des risques basée sur une approche progressive à quatre niveaux (Stratégie Sobane).
Nous sommes partis de la méthode Déparis qui est une méthode de Dépistage participatif des risques dans une situation de travail. Cette méthode nous a révélé que certains aspects de la situation de travail étaient à analyser plus en détails.
Nous sommes donc passés au niveau 2 de la Stratégie Sobane, où nous avons observé la situation ainsi que le poste de travail, et réalisé une enquête sur les T.M.S.. Au terme de cette phase d’observation, nous avons poursuivi l’étude par l’analyse plis approfondie concernant le système d’éclairage et les risques chimiques

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Risk Management


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Organisation du temps de travail au sein des forces de Police

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Abstract

L’accord “octopus” a initialisé la réforme des services de police. Depuis lors, la gendarmerie, les différentes Polices Communales et la Police Judiciaire auprès des parquets ont été remplacées par la Police Fédérale et cent nonante six (196)corps de Police locale.
Les corps de police étant des institutions caractérisant la force publique, l’ensemble des règles de fonctionnement doit faire l’objet d’un cadre législatif strict. Pour ce faire, de nouveaux textes juridiques sont entrés en vigueur à partir du 01 janvier 2001 pour l’organisation de la Police Fédérale et du 01 avril 2001 pour le statut. Parmi eux, divers arrêtés royaux, arrêtés ministériels et autres décisions ministérielles ont été pris en vue de procéder an une organisation spécifique du temps de travail pour toutes les forces de police.
En juin 2001, lors des discussions entre les partenaires sociaux et les représentants de l’autorité, des exceptions quant à l’organisation du temps de travail ont été approuvées par le Comité Supérieur de Concertation.
En annexe de ces accords, une étude sur les implications en matière de prévention et ‘ergonomie a été demandée à la Direction du Service interne de prévention et de protection au travail de la Police Fédérale.
C’est dans ce cadre que nous avons entamé nos recherches quant aux implications de l’organisation du temps de travail sur les conditions de travail er plus particulièrement sur le bien-être du personnel des services de police lors de l’exécution de ses prestations.
La présente étude aura plus précisément pour objet de déterminer les modalités d’exécution de l’organisation du temps de travail au sein des forces de police, les limites en matière de bien-être, de prévention et d’ergonomie. Notre but est de proposer des pistes de réflexion pour l’établissement de règles standardisées pour définir ces limites.
Après avoir esquissé l’historique du temps de travail en Belgique, nous analyserons les différents cadres légaux européens et belges applicables à l’ensemble des entreprises. Nous étudierons ensuite le système applicable spécifiquement aux services de police belges. Après avoir cité les mesures de prévention et d’ergonomie , nous passerons en revue les principaux problèmes rencontrés lors de l’application du temps de travail.
Notre avis de prévention et d’ergonomie auront pour partie un caractère général basé sur les prescriptions reprises dans la littérature tout en développant par ailleurs de manière plus originale certains aspects particuliers.
Les accords sociaux relatifs aux compensations financières, sociales ou autres ne seront pas discutés dans le présent document. Ces domaines relèvent uniquement des discussions entre les partenaires sociaux et l’autorité et ne sauraient faire l’objet d’un avis dans le cadre strict du bien-être. Nous envisagerons aussi la problématique du temps de travail. Cette matière bien que fort proche des compensations financières, ne sera abordée que pour son implication sur l’organisation du temps de travail. Certaines heures de prestation sont comptabilisées différemment suivant la situation dans laquelle elles ont été prestées.
Lors de l’approche de la problématique du temps de travail, nous aborderons en partie l’organisation du travail. Même si cette étude ne veut pas approcher ce domaine large et complexe, il ne saurait être oublié car les deux matières sont intégrées et la modification de l’organisation du travail a (ou peut avoir) automatiquement des répercussions sur l’organisation du temps de travail et vice versa.
La réalisation des recommandations préconisées par notre étude devrait pouvoir mener à une combinaison adéquate entre le flexibilité de l’organisation policière et le bien-être du personnel au travail (sécurité, santé et ergonomie). L’ergonomie est une des composantes du bien-être. L’analyse de l’organisation du temps de travail vise aussi l’amélioration des conditions de travail.
Toutes modifications ayant pour but l’ergonomie devra être traduite en nouveaux textes juridiques modifiant les statuts actuels. C’est la raison pour laquelle nous mettrons autant l’accent sue les aspects législatifs. Les décideurs et partenaires sociaux étant habitués à analyser cette matière, le découpage et l’analyse des conséquences individuelles et collectives sera ainsi possible. Dans le future, des vais dans le cadre du bien-être bien spécifiques pour une catégorie du personnel pourront être basés sur cette analyse.
De par la réforme des services de police et les bouleversements collectifs et individuels engendrés par celle-ci, nous n’avons pas pu objectiver l’impact du seul facteur « temps de travail » sur la charge mentale vécues par le personnel.
Quant à la charge physique, elle fait l’objet d’analyses de risques orientés vers des fonctions bien particulières peu représentatives de l’ensemble des postes de travail existant au sein des services de police. La présente étude devrait permettre d’alimenter ces analyses de risques

Keywords

Police


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Dépistage participatif des risques sur un chantier de construction : métode "Déparis"

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Keywords

Risk --- Workplace


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Les pratiques en médecine du travail concernant l'immunisation contre les hépatites A et B chez les travailleurs à risques

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Abstract

Pour répertorier les pratiques médicales en matière d’immunisation contre les hépatites A et B, le principe d’une enquête par questionnaire destiné aux médecins du travail a été retenu. L’échantillon, provenant de plus du quart des départements français, compte 239 questionnaires remplis. Ce travail est l’occasion de rappeler l’historique de la polémique concernant le vaccin antihépatique B, le contexte législatif et surtout les recommandations en matière d’immunisation contre les hépatites A et B en Médecin du Travail.
Il ressort des réponses que la vaccination antihépatique A est relativement peu prescrite puisque 37% des répondants ne pratique aucune vaccination, et 50% n’en pratiquent que de 1 à 9 par an. La vaccination antihépatique A et le contrôle de l’immunisation ne semblent pas passionner les médecins en France, alors que les indications pourraient être très étendues. Il est vrai que cette vaccination n’a aucun caractère obligatoire et les complications graves restent rares, contrairement à celle contre l’hépatite B.
Quant à l’hépatite B, de nombreuses remarques portent sur la distinction entre risque et obligation ; il apparaît clairement que l’attitude des médecins est différente selon le cas. C’est d’ailleurs en ce sens que les nouvelles recommandations se situent, puisqu’elles devraient instaurer une surveillance « à deux vitesses ». les médecins se montrent très embarrassés par la prescription du vaccin contre l’hépatite B, car les salariés sont réticents et les recommandations variables dans le temps et contradictoires dans l’esprit. Or, il apparaît clairement à travers le questionnaire sur les hépatites B que les limites d’âge à 13 et 25 ans, le nombre d’injections, les limites des dosages d’Ac ou les délais pour dosages d’Ac après vaccination sont pour les médecins du travail des notions à géométrie variable. A l’instar du public qui est mal informé sur les vaccinations, des informations rigoureuses et des formations réactualisées sont à envisager pour dissiper la gêne des médecins dans leur pratique de la vaccination. En concertation avec les hépatogastroentérologues, notre rôle de médecins de prévention est de connaître mieux, pour faire connaître et convaincre, ce qui facilitera notre pratique et nous rendra plus efficaces


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Equipements de protection collective sur chantier. Les garde-corps : une approche intégrée

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Abstract

Dans l’Union Européenne, la construction reste le secteur dans lequel le risque d’accidents est plus élevés avec lus de 1300 décès par an.
Ces accidents surviennent davantage dans les petites et moyennes entreprises. C’est la statut de près de 99% des sociétés de constructions.
C’est dans ce cadre qu’une campagne paneuropéenne pour réduire le nombre d’accidents dans le secteur de la construction et plus spécifiquement les chutes de hauteur a été lancée par les inspections du travail des pays membres et l’agence européenne pour la sécurité et la santé au travail.
Cette campagne qui a démarré en 2003 se poursuit en 2004 et comprend deux pôles :
- Des activités de promotion visant tous les acteurs concernés par les travaux de construction.
- Une campagne d’inspection axée sur la santé et la sécurité sur les chantiers de construction.
En outre, les directives européennes imposent d’identifier les dangers et de réduire les risques. Tout maître d’œuvre est donc obligé d’étudier les dangers liés aux chantier. En préparant les méthodes d’exécution, il doit éliminer les risques au maximum. Ensuite, il étudie les mesures de précautions à prendre contre les risques résiduels en posant des protections collectives et enfin examine la nécessité de prendre des mesures de protection individuelle.
Les mesures de protection collective doivent être prioritaires par rapport aux mesures individuelle.
Dans le bâtiment, les chutes de hauteur représentent approximativement 40% des accidents de travail. Ces chutes se font souvent à travers des ouvertures dans les sols, à partir des toits, des cages d’ascenseurs , des balcons mais aussi depuis les installations et les équipements de chantiers tels que les échafaudages, les plates-formes, les passerelles, les échelles et les coffrages de dalles, de poutres ou de voiles etc…
Elles se produisent souvent suite à une perte d’équilibre, à une glissade, à un faux pas ou à la rupture d’un support ayant une résistance insuffisante.
Ces accidents sont souvent les conséquences de l’adoption de méthodes de travail inappropriées ou d’équipements inadéquats, mais aussi d’une mauvaise utilisation ou du mauvais état du matériel ou des équipements. Le choix des méthodes, des équipements et du matériel doit se faire dés le début du processus, lors de l’élaboration du projet ou au plus tard lors de la préparation des travaux.
D’où l’importance de la coordination de la sécurité aussi bine au niveau projet qu’au niveau réalisation de l’ouvrage.
Dans le cadre de ce travail consacré aux équipements de protection collective sur chantier :
- Nous tracerons un aperçu des accidents du travail et des chutes en hauteur dans le monde, en Europe, en Belgique et finalement dans une entreprise bruxelloise particulière.
- Nous passerons en revue les dernières législations et normes européennes et belges et celles à voir.
- Nous répertorierions et analyserons les équipements de protection collective disponibles sur le marché.
- Nous proposerons une manière de déterminer les équipements de protection collective, et enfin nous utiliserons quelques cas pratiques.
Le but de ces mesures est d’introduire sir le chantier une culture de la sécurité, de façon à ce que les équipements de protection collective deviennent un automatisme, s’intégrant naturellement dans le déroulement des travaux.
Il faut que dans l’entreprise, plus aucune chute ne puisse arriver là où l’installation des équipements de protection collective est possible


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L'amorce d'une démarche de prévention : cas d'une boulangerie industrielle

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Abstract

L’intérêt de ce travail a été ici de montrer à quel point il est difficile de faire bouger les choses dans une entreprise. En effet, 10 ans après une première étude de l’emballage par le Dr. Boval, les conditions de travail n’avaient pas changé alors qu’à l’époque déjà, elle proposait des mesures qui auraient pu apporter des améliorations.
C’est à partir de ce constat, à savoir qu’une étude plus basée sur le côté scientifique des conditions de travail n’avait rien donné en pratique que je me suis lancée dans une démarche beaucoup plus participative, à savoir la méthode Déparis.
En tant que procédure de concertation, la méthode a ici porté ses fruits car de nombreuses améliorations ont été réalisées, des nouveaux vêtements de travail ont été choisis et adoptés pour tous, de nouvelles procédures de communication on été établies et simplement le dialogue a été renoué entre un employeur et une hiérarchie, qui ont des impératifs économiques à tenir, et des ouvriers d’emballage contents qu’on les écoute pour une première fois et qu’on tienne compte de leur avis. Chacun s’étant mis autour d’une même table pour discuter et pour apprendre de l’autre.
Actuellement, les plans des nouvelles lignes d’emballages sont en cours de réalisation et les remarques formulées ont trouvé un bon accueil par les concepteurs, de par le fait aussi que tout a été approuvé et soutenu par la direction qui a joué le jeu jusqu’au bout.
Une dynamique de gestion des risques a aussi été lancée dans l’entreprise à savoir que la méthode Déparis a aussi été appliquée au niveau des « bureaux » de l’entreprise avec cette fois la participation des employés, de la direction et du chef de sécurité comme animateur de discussion. Un dialogue est donc instauré, reste donc pour tous les acteurs à persévérer dans ce sens pour toujours améliorer le bien être au travail. Un bon dialogue et des solutions souvent simples sont déjà un premier pas dans ce sens


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Exposition professionnelle aux agents ototoxiques : revue de la littérature. Implications en médecine du travail

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Abstract

Hearing los sis one of the most common sensory disorders in humans in the United States and most other industrialized countries. In 1995, at the World Health Assembly, it was estimated that there are 120 million persons with disabling hearing difficulties worldwide (Smith 1998). In the United States, at least one million workers in manufacturing are estimated to have sustained job-related hearing impairment, and about a half million of these workers have moderate to severe hearing impairment (NIOSH 1988). According to WHO data, in 1990about 30 million people were exposed to a daily occupational noise level about 85 Db, compared with more than nine million people in 1981. In Germany and other developed countries as many as 4 to 5 million, that is 12-15% of all employed people are exposed to noise levels of 85 Db or more. Based on the WHO definition the analysis found that about 16% of hearing loss worldwide is attributed to occupational noise exposure (WHO, 2002).
In France, according to a survey conducted by the “Ministère du travail” on 13,5 millions of employees, 21,3 % declare not being able to hear a person speaking to them or only being able to hear them when they raise their voice. More than one employee out of five therefore declares being bothered in their communication with their colleagues situated in close proximity, which suggests that one employee out of five would be exposed to too intense noise levels. The SUMER (Surveillance Médicale des Risques) survey conducted in 1994 by occupational physicians shows that more than 27% of the employees are considered as being exposed to excessive noise levels, superior to 85 Db (A). In France, more than 750 cases of professional deafness are identified each year. In Belgium in 2002, there have been 138 declarations to the FMP (Fonds des Maladies Professionnelles) for professional deafness.
A directive of the European Parliament and the Council concerning the minimum health and safety requirements regarding the exposure of workers to the risks arising from physical agents (noise) was published on February 6th, 2003 in the” Moniteur belge”. In section II (see addendum p73), which describes the obligations of employers (article 4 pint 6) details that “…the employer shall give particular attention, when carrying out the risk assessment, to the following interactions between noise and work related ototoxic substances,…”
Whereas large doses of many solvents are capable of inducing an acute, reversible narcotic state, few solvents are shown unequivocally to induce chronic and irreversible changes un the nervous system structure. Among the factors that may interact with noise, occupational exposure to chemicals is one of critical relevance because of the numbers of workers exposed (Morata et al, 1994). Thus, this report aims to analyse the link between noise and solvents on hearing.
The aim objectives of this work are:
- To give the aim points about the mechanisms and types of hearing loss, to summarize strategies for assessing hearing loo, and most of all, present different factors potentially altering audition, such as noise, age, different illnesses and of course chemical exposure.
-To examine if solvents are ototoxic and to determine if there is an association between noise toxicity and ototoxy due to solvents.
-If there is an association, to try to define what kind of association it is: whether a synergy between both or a simple interaction, an addition of effects.
-To examine what are the most adequate tests to detect hearing disabilities and what are the available measures of prevention in order to best protect and follow employees from hearing loss.
To determine if there is a threshold level for developing a hearing loss and what it means to the employer in the frame of the new European directive


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Intérêt de la technique d'élution alcaline dans l'étude de dommages causés à l'ADN de lymphocytes humains en culture par différents agents génotoxiques

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La technique d’élution sur filtre permet de détecter des cassures dans la molécule d’ADN ainsi que des sites alcali-labiles formant des cassures en milieu alcalin.
Cette technique semble appropriée pour l’étude des effets génotoxiques de certains hydrocarbures aromatiques (potentiellement cancérogène).
Les cellules utilisées dans ce travail sont des lymphocytes humains isolés du sang périphérique et stimulés in vitro avec un mitogène (phytohémagglutinine).
Des agents génotoxiques de référence (rayonnements gamme et éthyl méthanesulfonate) (EMS) ont été utilisés dans un premier temps afin de valider la technique. Ensuite, le principal métabolite actif du benzo(a)pyrène : le 7, 8-diol-9, 10-époxyde du benzo(a)pyrène (DEBP) a été testé ;
On a pu observer qu’à une dose de 4 Gy pour l’irradiation et de 10 mM pour l’EMS, la technique d’élution alcaline pouvait détecter un grand nombre de cassures dans la molécule d’ADN. La capacité de réparation (1 heure, à 37°C) a également été testée. Elles s’est avérée totale après l’irradiation et partielle après traitement avec l’EMS.
Quant au DEBP, la relation dose-effet (nombre de cassures) est bien observée pour les doses de 20 µM et 100 µM. Aucune réparation (2 heures, à 37°C) n’est survenue après traitement des cellules avec du DEBP 50 µM


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Le système de culture séquentielle hépatocytes-embryons dans le cadre des études de tératologie

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Le premier objectif de ce travail était de vérifier si la culture séquentielle hépatocytes-embryons est un système au point (milieu de culture adéquat, absence d’embryotoxicité non spécifique, capacité métabolique des hépatocytes conservée) et capable de pallier à l’absence de métabolisme maternel dans les tests de tératogénicité in vitro.
Nos résultats ont montré qu’un milieu conditionné par des hépatocytes (MCH) n’affecte pas le développement et la différenciation embryonnaire. Le valproate de sodium (VPA), an antiépileptique tératogène, a été étudié. Lorsque le VPA (1mM) a été ajouté au MCH, la mortalité et la fréquence des malformations embryonnaires étaient respectivement de 43% et 100%. Lorsque le VPA a été ajouté au début de l’incubation des hépatocytes (MCH+VPA), la mortalité et la fréquence des malformations étaient respectivement de 11% et 100%. La différenciation était moins affectée (amélioration du score morphologique et augmentation du nombre de somites en fin de culture) que dans la première expérience. Dans la MCH+VPA, deux métabolites ont été détectés par GC-MS ; le 3-OH VPA et la PGA. Ils étaient présents en faible concentration. Le VPA restant en fin d’incubation représentait une fraction importante (± 70%) de la concentration initiale. Dans les embryons débarrassés de leurs membranes cultivés dans ce milieu, le 3-OH VPA et la PGA ont été détectés ; par contre, le VPA n’a pas été mis en évidence.
L’absence d’embryotoxicité et/ou de tératogénicité du MCH font du système de culture séquentielle un modèle préférable à l’utilisation des fractions subcellulaires.
La capacité métabolique des hépatocytes en suspension semble intacte. Toutefois, les concentrations des métabolites dans le milieu étant faibles, il serait avantageux de soumettre les rats donneurs à un inducteur enzymatique. Lors d’expériences ultérieurs, il serait également intéressant d’augmenter la densité cellulaire (hépatocytes/ml) et la durée de la suspension des hépatocytes.
Le 3-OH VPA et le PGA sont capables d’atteindre l’embryon. L’absence difficilement explicable du VPA dans les embryons doit être confirmée par d’autres expériences qui permettraient d’éclaircir ce point.
Le second objectif de ce travail était de déterminer le rôle et l’importance du système de culture d’embryons post-implantatoires ainsi que des cultures d’hépatocytes intacts dans les études de tératologie. Cette partie du travail se base sur les données de la littérature. Les études réalisées dans la littérature ont montré que la contribution du système de culture d’embryons post-implantatoires dans les études fondamentales en tératologie est importante. Il permet une étude de l’embryon dans un environnement plus simple et des conditions mieux contrôlées que in vivo. Dans le cadre de l’utilisation de ce système pour réaliser des tests de tératogénicité, plusieurs problèmes doivent encore être résolus, notamment l’absence de métabolisme maternel. Le système de culture séquentielle hépatocytes-embryons pourrait pallier à cette absence. Il contribuerait ainsi à la validation des cultures d’embryons in vitro. Ce n’est que lorsque le système de culture d’embryons aura été standardisé et validé qu’il pourra être utilisé à grande échelle pour tester le nombre croissant des produits auxquels les travailleurs sont exposés. D’autre part, dans le cadre d’études fondamentales, les cultures d’hépatocytes intacts permettraient d’étudier le rôle de métabolisme hépatique maternel dans le processus d’apparition d’anomalies congénitales.
L’utilisation des hépatocytes intacts comme système complémentaire aux cultures d’embryons post-implantatoires est récente. Un plus grand nombre de données doivent être collectées et discutées avant de connaître tous les avantages et les limites de ces modèles. Il en est de même pour savoir quel type de modèle est préférable selon les objectifs : coculture ou culture séquentielle ; hépatocytes en monocouche ou en suspension.
L’intérêt de ce travail dans la cadre de la toxicologie industrielle est d’étudier un modèle in vitro qui permettrait une évaluation rapide du potentiel tératogène des substances auxquelles pourraient être exposées les femmes enceintes occupées dans le secteur industriel. Les recherches de l’industrie chimique aboutissent en effet à la synthèse et à l’utilisation d’un nombre croissant de composés ; le nombre de ceux-ci est particulièrement élevé dans l’environnement industriel. Les tests in vivo sont trop longs et trop coûteux pour permettre l’étude de tous ces composés

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