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La population soumise à cette étude est préalablement sélectionnée, étant donné que la plupart des dermatoses des mains n’ont pas un caractère grave et sont dés lors souvent soignées par le patient lui-même ou par son médecin traitant.
Les patients qui se sont présentés à la consultation de dermatologie de, l’hôpital St Luc à Bruxelles sont, en général, atteints de dermatose plus sévères, plus chroniques ou résistantes aux traitements habituels, raisons pour lesquelles la présente étude ne peut-être considérée comme représentative de la population totale.
- Les trois diagnostics qui reviennent le plus souvent dans cette étude sont l’eczéma de contact allergique, la dermatite d’irritation et l’eczéma dysidrosique. Ce qui confirme les résultats des travaux réalisés auparavant.
- En comparant les diagnostics provisoires et les diagnostics finaux vraisemblables (c’est-à-dire après la réalisation de tests épicutanés) on constate une sous-estimation des cas d’eczéma de contact allergique.
L’application de tests épicutanés est le moyen le plus efficace de déceler un contact . Un examen clinique, même approfondi s’avère insuffisant.
- Bien que les dermatoses des mains soient un problème fréquent en médecine du travail (prévalence de 11 à 18 % selon les différentes études), elles sont rarement la cause d’une incapacité de travail (0 à 3,4 % selon Nilsson).
- L’étiologie des dermatoses des mains est multifactorielle, l’environnement du lieu de travail est souvent impliqué dans son apparition et dans son évolution, sans pour autant en être la seule cause.

Dermatitis, Occupational --- Polycyclic Hydrocarbons --- Hand --- Occupational Medicine