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Le Syndrome Dilatation Torsion de l'Estomac (SDTE) est une maladie aiguë, grave et potentiellement mortelle qui constitue une urgence en médecine vétérinaire. Cette affection consiste en une torsion de l’estomac sur son axe longitudinal accompagnée d’une dilatation rapide de celui-ci, le tout aboutissant à une augmentation de la pression intra-gastrique. Il s’agit d’un processus multifactoriel, certains facteurs prédisposants ayant clairement été identifiés et d’autres restant encore à définir. Le SDTE représente une cause majeure de morbidité et reste, encore aujourd’hui, une affection potentiellement mortelle, notamment chez les chiens de grande taille et de taille géante. Plusieurs moyens de prévention peuvent être appliqués pour restreindre son apparition. Le plan d’action le plus fiable et recommandé par de nombreux auteurs repose sur l’instauration d’une gastropexie prophylactique. Cette dernière consiste à fixer, de manière permanente, l’antre pylorique de l’estomac à la paroi abdominale droite. Les chiens présentant une forte probabilité de développer un SDTE doivent être considérés comme des candidats potentiels à la réalisation d’une gastropexie prophylactique, bien qu’elle ne constitue pas encore une pratique courante en médecine vétérinaire. La gastropexie incisionnelle est la technique la plus couramment effectuée ; cependant, la laparoscopie semble gagner progressivement du terrain et nous paraît être la technique la plus prometteuse. Malgré les aspects bénéfiques non-négligeables de la gastropexie, cette dernière comporte tout de même des complications et peut aussi soulever des questions éthiques qui doivent être prises en considération. Huit cas de gastropexies prophylactiques assistées par laparoscopie, présentés à la Clinique Vétérinaire Universitaire de Liège, ont été analysés de manière rétrospective. L’objectif de cette étude était d’identifier les complications éventuelles de la gastropexie et de déterminer la survenue ou non d’un SDTE en post-chirurgical. Quelques complications mineures ont été répertoriées, telles que des déhiscences de sutures cutanées. Plusieurs épisodes de dilatations gastriques sans torsion ont aussi été décrits chez un chien. Aucun des chiens de cette étude n’a présenté de SDTE après la gastropexie prophylactique. Bien que la plupart des études dans la littérature ne rapportent pas d’épisode de SDTE après une gastropexie prophylactique, des recherches supplémentaires sont nécessaires afin de prouver le rôle réel et l’efficacité de cette intervention dans la prévention du SDTE. Une étude prospective randomisée en double aveugle sur une large population de chiens est recommandée.
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Le fibrosarcome post-injectionnel du chat est une tumeur dont l'apparition est assez récente. Elle serait due principalement aux injections médicamenteuses, plus spécifiquement les injections vaccinales. Il existe diverses façons d'aborder le traitement, mais néanmoins cela reste encore un vrai défi à l'heure actuelle. Le traitement principal de cette pathologie est la chirurgie. Cette dernière est souvent couplée à la radiothérapie et cette association donne de bons résultats. De nouvelles techniques chirurgicales telles que la chirurgie photodynamique sont en cours d'étude. De plus, divers traitements adjuvants tels que la chimiothérapie et l'immunothérapie sont également abordés. Cependant, il existe peu d'études sur la chimiothérapie et ces dernières sont controversées en ce qui concerne l’efficacité de cette méthode. L'immunothérapie quant-à-elle, bien que relativement récente, semble apporter de bons résultats et est certainement une piste d'avenir. En conclusion, le traitement du fibrosarcome du chat reste toujours difficile à l'heure actuelle, malgré les traitements adjuvants à la chirurgie, avec comme principal problème les récidives qui sont toujours difficiles à éviter.
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Les néoplasies hépatiques sont rencontrées à la fois chez l’Homme et chez le chien. Chez ce dernier les néoplasie hépatiques concernent 1% des cancers que l’on retrouve chez le chien et occupe la 5ème place des localisations de cancers chez l’Homme. Souvent découverte fortuites lors de divers examens médicaux, ces derniers qu’ils soient primaire ou secondaire ne sont cependant pas à négliger. En effet sans traitement adapté la survie des individus s’en voit rapidement diminuée. Le traitements de ces dernières inclut différents type de chirurgies : exérèse, lobectomie partielle, lobectomie totale, greffe, la destruction percutanée, mais aussi des traitements alternatifs lors de masses non résécables tel que la radiothérapie et la chimiothérapie dont la chémoembolisation hépatique. Ce dernier point nous amènera à aborder le principe de la chémoembolisation hépatique, et sa mise en application chez l’Homme et son utilité chez le chien lors de tumeur non résécable.
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Le carcinome urothélial du bas appareil urinaire est la tumeur la plus fréquente des voies urinaires mais reste rare chez le chien. Elle représente environ 1,5 à 2% de toutes les tumeurs dans l’espèce canine. Cependant, la prévalence de celle-ci augmente d’année en année. Il est important de prendre en charge rapidement les animaux atteints de ces tumeurs afin de garantir le traitement le plus adapté et le plus efficace possible. L’étude du carcinome urothélial chez le chien est un élément-clé de la compréhension du carcinome urothélial invasif chez l’homme. La similitude de cette tumeur entre ces deux espèces permet au chien d’être un modèle expérimental très intéressant pour l’humain. Le résultat de ce travail conclut qu’une approche multimodale (bithérapie) est indispensable afin de proposer le traitement le plus efficace possible aux animaux atteints de carcinome urothélial. Les valeurs de survie médiane lors d’un traitement monothérapeutique, bien qu’acceptables, ne valent pas celles d’un traitement bithérapeutique. À l’heure actuelle, la synergie d’un traitement chirurgical (cystectomie partielle) combiné aux AINS semble être le traitement le plus efficace contre le carcinome urothélial chez le chien. Elle ne peut malheureusement être proposée que lorsque la tumeur est prise à temps et qu’elle est bien localisée (hors du trigone vésical). L’association de ce traitement avec une chimiothérapie adjuvante n’améliore pas l’efficacité thérapeutique ni l’espérance de vie de l’animal. La chimiothérapie a cependant des effets palliatifs réduisant les symptômes liés à la tumeur. Lorsque la cystectomie partielle ne peut être envisagée, la cystectomie totale reste une bonne solution. Si la chirurgie n’est pas envisageable, l’alternative reste l’utilisation d’AINS ou d’agents chimiothérapeutiques (combinés si possible).
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La dystocie est une mise bas difficile ou l'incapacité d'expulser le fœtus par le canal de naissance sans assistance. Les dystocies représentent 5 % des mises bas dans l’espèce canine, c’est donc une complication couramment rencontrée par les vétérinaires. Celle-ci met en danger la chienne et augmente le risque de mortinatalité des chiots. Si il existe des options médicamenteuses ou chirurgicales au moment de la parturition, aucune recommandation n’est proposée aux vétérinaires en amont ou en début de gestation. Au vu de cette situation, le vétérinaire peut-il actuellement contribuer efficacement à la prévention de la dystocie ? Pour répondre à cette question, j’ai réalisé une revue de la littérature, en m’intéressant aux mécanismes causaux de la dystocie, et recherché les facteurs de risques modifiables. La race est le premier facteur de risque de dystocie. En effet certaines conformations raciales sélectionnées provoquent des dystocies, que ce soit i) par des disproportions fœto-maternelles, chez les brachycéphales qui ont de grosses têtes, ou chez les races miniatures dont les chiots sont trop gros à la naissance par rapport à la mère, ii) ou via la sélection de tares en même temps que les caractères morphologiques tels que des défauts de contractibilité myométriales. Le métabolisme, une note d’état corporelle de la chienne trop élevée ou trop faible au moment de la mise à la reproduction sont aussi des points clés sur lesquels il est possible d’intervenir afin de prévenir une dystocie. La prévention résiderait donc à informer les propriétaires et les éleveurs sur les hypertypes à risque de dystocie, et à les conseiller notamment sur l’alimentation avant la mise en reproduction et lors de la gestation. Au vu de ces résultats, il est possible de conclure que, en 2020, le vétérinaire peut contribuer efficacement à prévenir la dystocie chez la chienne. L’enjeu, et qui n’est pas des moindres, est de sensibiliser les praticiens, éleveurs et propriétaires à l’importance de cette prévention précoce et à sa mise en place.
dystocie --- prévention --- chienne --- obésité --- hypertypes --- prédispositions raciales --- Sciences du vivant > Médecine vétérinaire & santé animale
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L’herpèsvirus canin 1 est un agent infectieux impliqué dans des troubles majeurs de la reproduction se manifestant cliniquement par de l’infertilité, des avortements, de la mortinatalité et mortalité néonatale. Circulant activement dans la population canine, il est néanmoins important de retenir que sa séroprévalence est difficile à estimer notamment en raison de la capacité de latence du virus et de la faible durée d’immunisation qu’il induit. De plus elle est fortement dépendante de la population étudiée et de la présence de facteurs de risque. Actuellement elle serait estimée entre 60 et 80% en fonction des pays. La prévalence de l’herpèsvirose est quant à elle moindre. Un lien est établi entre la séroprévalence du CHV-1 et les troubles de la reproduction observés dans un élevage mais le rôle et l’importance de la présence du virus dans les troubles de la reproduction n’est pas encore parfaitement connu. La population d’éleveurs sondée, peu confrontée à des troubles de la reproduction, semble peu exposée à l’herpèsvirose, malgré l’exposition à certains facteurs de risque. L’implication de la présence du CHV-1 dans les troubles de la reproduction et donc la prévalence de l’herpèsvirose pourraient être moindre qu’auparavant. Bien qu’aucun traitement efficace n’existe, des mesures préventives avec notamment une vaccination des chiennes dans les élevages à risques pourraient contribuer à cela. Néanmoins des études récentes manquent à cet égard pour confirmer cette hypothèse.
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La dystocie est la difficulté à faire passer le fœtus par le canal pelvien. Elle constitue une urgence courante pour le praticien vétérinaire en petits animaux. Il existe une disparité significative entre les événements d’une parturition canine normale et anormale. Des résultats cliniques positifs ne peuvent être attendus que lorsque le clinicien a une compréhension et une connaissance approfondies de la parturition canine physiologique, de l'étiologie sous-jacente de la dystocie, des critères de diagnostic et du management thérapeutique possible. Face à un cas présumé de dystocie, le clinicien se doit de déterminer avant tout si la chienne est gestante et est en train de mettre bas. Si c’est le cas, le praticien détermine le stade de la mise-bas et si la santé de la chienne et de la portée est compromise afin de décider si une intervention vétérinaire est requise et son niveau d’urgence. L'administration d'ocytocine et de gluconate de calcium sont les piliers du management médical. Cependant, 60 à 80% des cas de dystocie nécessitent une intervention chirurgicale. C’est pourquoi l’utilisation de la thérapie médicale doit être judicieuse afin d’avoir un résultat fructueux. En effet, une intervention opportune peut réduire le taux de mortalité des chiots et de la mère souffrant de dystocie.
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L’infertilité fait partie des nombreuses consultations en obstétriques canine. Elle se définit comme un insuccès de conception après 2 cycles consécutifs, mais elle se remarque aussi avec des portées plus petites que prévues. La chienne a un cycle particulier avec un moment optimal de mise à la reproduction différent du moment de l’ovulation. Le suivi de reproduction est essentiel pour optimiser la fertilité de la chienne, surtout lors d’emploi d’insémination artificielle sur sperme frais et congelé. En effet dans de nombreux cas d’infertilité rapporté par le propriétaire, il s’agit d’un moment timing de mise à la reproduction par rapport au cycle de la chienne. Le propriétaire à lui seul ne peut se baser que sur le moment d’apparition des chaleurs et le comportement de la chienne. Ces deux paramètres présentent de grandes variations physiologiques selon les chiennes. On utilise donc d’autres moyens de suivi, souvent utilisé en combinaison pour déterminer au mieux le moment optimal de fertilité de la chienne et donc réduire le risque d’infertilité de ces chiennes.
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L’espoir de nombreux propriétaires face à la castration est de réussir à calmer les comportements agressif ou sexuel du mâle entier pour faciliter le travail en selle et en main (Malmgren et al, 2001). Néanmoins, il a été montré que tous les cas de ces comportements dérangeants ne sont pas résolus par castration chirurgicale (Clement et al, 2005 ; Janett et al, 2009). Dès lors, il devient intéressant de comprendre les fonctionnements des alternatives chirurgicales à la castration. La castration immunologique est une des alternatives prometteuses à la castration chirurgicale. Basée sur un vaccin anti-GnRH, elle engendre une modification des profils hormonaux, de l’anatomo-histologie des testicules ainsi que du comportement dans la majorité des cas. Néanmoins, une variabilité inter individuelle reste constatée. Au sein de cette variabilité, certains étalons répondent efficacement à la castration immunologique, certains non et d’autres voient un caractère irréversible vaccinal apparaître. Une solution avancée à cette irréversibilité existe et est également développée. Enfin, les modifications provoquées immuno-castration peuvent s’avérer utile dans la lutte contre l’artérite virale équine. Le cadre légal de l’immuno-castration est également approché.
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Qu’est-ce que le diabète sucré ? Il s’agit d’un déficit partiel ou total d’insuline qui engendre une augmentation de la glycémie à jeun dans le sang. Chez l’homme, on le classe en diabète de type 1, qui est une destruction du pancréas suite à une maladie auto-immune, et en diabète de type 2 qui est dû à une résistance à l’insuline et à l’obésité. Chez les animaux, on va plutôt le répartir en diabète permanent ou transitoire et on s’est rendu compte que l’étiopathogénie était différente chez le chat et le chien. Le diabète du chat ressemble au diabète de type 2 chez l’homme avec une résistance à l’insuline qui s’accompagne d’une diminution de la sécrétion d’insuline et qui est transitoire au départ dans la majorité des cas. Alors que le diabète du chien s’apparente plus au diabète de type 1 chez l’homme avec une destruction du pancréas suite à une maladie auto-immune en général et il est presque toujours permanent ! Le diabète de gestation quant à lui représente l’un des rares cas où le diabète est transitoire chez le chien. Il se déclare suite à une forte production de progestérone pendant le dioestrus qui va permettre le développement du parenchyme mammaire et engendrer une forte production de l’hormone de croissance qui a un effet d’insulino-résistance. Au niveau du traitement, on peut réaliser un traitement de soutien mais qui s’avère non suffisant, une insulinothérapie ou un traitement chirurgical : ovario-hystérectomie ou un avortement. Au niveau des mesures de prévention, il faut éviter l’obésité qui est un risque de résistance à l’insuline, les causes de pancréatites ou stériliser l’animal.
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