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Introduction : La santé sexuelle est une composante fondamentale de la santé. Les troubles de la santé sexuelle sont fréquents dans la population psychiatrique, et pourtant, l’échange autour de cette thématique semble peu présent. Les infirmiers sont identifiés comme des intervenants privilégiés pour l’aborder. La communication est un outil soutenant les stratégies de promotion de la santé. De fait, la santé sexuelle devrait transparaitre dans tous les processus de réflexion et de soin pour soutenir une qualité de vie maximale pour le bénéficiaire. Cette étude a pour objectif d’explorer les vécus des professionnels infirmiers quant aux perceptions de leur travail autour de la santé sexuelle. 
Matériels et méthodes : Cette recherche adopte une approche qualitative de design phénoménologique. Les données ont été récoltées au travers d’entretiens semi-structurés. Un guide d’entretien a été utilisé. L’objectif de cette étude était de mettre en évidence les expériences des participants en identifiant les représentations, attitudes, rôle perçu, ainsi que les obstacles et facilitateurs personnels ou environnementaux qui peuvent influencer l’abord de cette thématique. Les entretiens ont été réalisés dans un seul lieu d’investigation auprès de 18 infirmier(e)s. 
Résultats : Les résultats révèlent que les infirmiers sont conscients de l’importance de la composante de santé sexuelle dans le quotidien des patients, et le vécu de leur pathologie. Cependant, l’échange autour de cette thématique pendant l’hospitalisation semble complexe. Nourrie par des obstacles et facilitateurs personnels, organisationnels et structurels, celle-ci est occultée au regard du travail quotidien des infirmiers. Des perspectives ont été formulées pour améliorer la communication autour de cette thématique.
Conclusion : Le vécu des infirmiers en santé mentale par rapport à l’échange autour la santé sexuelle permet de mettre en évidence des points d’attention pour structurer et améliorer la prise en charge de cette thématique dans le quotidien de soin aux patients. Les différents obstacles et facilitateurs perçus et identifiés permettent de formuler des perspectives à la mise en place d’un soin holistique dans la prise en charge des patients psychiatriques hospitalisés en visant des objectifs plus larges de promotion de la santé.

Santé sexuelle --- Infirmier --- Santé mentale --- Communication --- Promotion de la santé --- Sciences de la santé humaine > Santé publique, services médicaux & soins de santé

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Introduction
L’empathie est d’une grande importance dans les soins de santé de qualité. Néanmoins, diverses études montrent un déclin de l’empathie chez les étudiants en soins de santé. De nombreux déterminants de l’empathie ont été identifiés dans la littérature comme le niveau d’étude, le genre, l’âge, l’ethnicité, le stress, l’épuisement professionnel et l’estime de soi. Les objectifs de la présente étude étaient de mesurer l’influence du niveau d’études sur les scores d’empathie des étudiants en soins infirmiers, ainsi que de mesurer l’association entre les divers déterminants cités-ci-dessus et les scores d’empathie. 

Matériel et méthodes 
Il s’agit d’une étude quantitative transversale observationnelle s’intéressant aux étudiants inscrits au Bachelier Infirmier responsable de soins généraux dans une des trois institutions du pôle académique Liège-Luxembourg (HELMo, HEPL, HERS). Cette étude a recueilli les réponses de 433 étudiants via des questionnaires dispensés aux étudiants avant ou après les unités d’enseignement et via une enquête en ligne. Les échelles utilisées sont l’Interpersonal Reactivity Index, la Higher Education Stress Inventory, la Perceived Stress Scale-10, le Maslach Burnout Inventory-Student Survey et la Self-Liking/Self-Competence Scale Revised Version.

Résultats et conclusion
L’empathie affective est significativement corrélée avec le stress perçu, le stress académique et l’estime de soi. En ce qui concerne les scores moyens de ce type d’empathie, ils sont plus élevés chez les femmes que chez les hommes. Cependant, l’empathie cognitive, elle, est corrélée avec le burn-out et l’estime de soi. Pour l’empathie cognitive, les scores moyens diffèrent significativement entre les années d’études. Les régressions multiples ont révélé que le genre et le stress perçu sont des facteurs prédicteurs significatifs de l’empathie affective. Tandis que, en ce qui concerne l’empathie cognitive, l’estime de soi s’est révélée être un facteur prédicteur significatif. Afin de pouvoir établir un lien de causalité entre le niveau Introduction
Empathy is extremely important for quality health care. However, various studies have shown that empathy is declining among health care students. Numerous determining factors for empathy have been identified in literature such as the level of studies, gender, age, ethnicity, stress, burnout and self-esteem. The aim of this study was to measure the influence of the level of studies on the empathy scores of nursing students, as well as to measure the association between the various determinants mentioned above and empathy scores.

Material and methods
This is a cross-sectional quantitative observational study focusing on the students enrolled in the Bachelor of General Nursing in one of the three institutions of the academic cluster Liège-Luxembourg (HELMo, HELP, HERS). This study is based on the replies of 433 students to questionnaires distributed to the students before or after teaching units and via an online survey. The scales used were the Interpersonal Reactivity Index, the Higher Education Stress Inventory, the Perceived Stress Scale-10, the Maslach Burnout Inventory-Student Survey and the Self-Liking/Self-Competence Scale Revised Version.

Results and conclusion
Emotional empathy correlates significantly with perceived stress, academic stress and self-esteem. The average scores for this type of empathy are higher among women than men. However, cognitive empathy correlates with burnout and self-esteem. The mean scores for cognitive empathy differ significantly between the years of studies. Multiple regression analyses revealed that gender and perceived stress are significant predictors of emotional empathy. In terms of cognitive empathy, self-esteem has been shown to be a significant predictor. So as to be able to establish a causal link between the level of studies and empathy, it is necessary to continue this longitudinal study.

empathie, étudiant infirmier, estime de soi, stress, burn-out --- empathy, nursing student, self-esteem, stress, burnout --- Sciences de la santé humaine > Santé publique, services médicaux & soins de santé

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Un des problèmes les plus importants dans les institutions psychiatriques est que les patients ont des difficultés à s’investir dans leur projet de soins. Des outils, tel que ELADEB, ont été développé pour aider à réduire ce problème.
Cette recherche vise à décrire le vécu et l’expérience des membres de l’équipe interdisciplinaire du Centre Hospitalier Spécialisé CDNA suite à l’utilisation d’ELADEB.
Après une formation avec des personnes qualifiées, les membres de l’équipe interdisciplinaire ont utilisé ELADEB pendant un an. Après cette pratique, des entretiens semi-dirigés ont été organisés pour collecter l’expérience des intervenants. Les données collectées ont été analysées par la méthode qualitative de Giorgi.
Les paramètres étudiés étaient : le ressenti des intervenants concernant l’impact de l’utilisation de l’outil sur la qualité des soins, l’empowerment des patients, leur alliance thérapeutique avec ceux-ci et les répercussions sur leur collaboration avec les membres de l’équipe interdisciplinaire.
A l’issue de l’analyse, les résultats obtenus mettent en évidence qu’à l’heure actuelle les intervenants travaillent davantage en pluridisciplinarité et que ELADEB pourrait représenter un moyen pour amorcer un changement vers l’interdisciplinarité, en vue d’améliorer la qualité des soins.

Psychiatrie --- ELADEB --- Interdisciplinarité --- Phénoménologie --- Sciences de la santé humaine > Santé publique, services médicaux & soins de santé

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L’intérêt de l’empathie au niveau des soins de santé n’est plus à prouver. Cependant, dans la littérature, plusieurs études ont mis en évidence un déclin des scores d’empathie au cours du cursus estudiantin en médecine. Le sujet des étudiants infirmiers n’est que très peu abordé dans la plupart des travaux. Dans cette présente étude, l’objectif principal sera de visualiser l’évolution des scores d’empathie au fur et à mesure des études des étudiants en soins infirmiers. Plus précisément, l’évolution de l’empathie sera étudiée lors du passage de la première à la deuxième année d’études. De plus, l’influence des déterminants de l’empathie sur l’évolution de celle-ci a été mesurée. Cette étude représente la phase II de l’étude de Madame Leyens. 

L’échantillon de cette étude longitudinale est composé de 165 étudiants inscrits dans l’une de ces trois institutions : la HEPL, l’HELMo ou l’HERS. La population étudiée regroupe des primo-arrivants et des étudiants ayant participé à la phase I de l’étude. L’étude se compose donc de 2 échantillons distincts : les primo-arrivants (étudiés dans une étude ultérieure) et les « blocs 2 » (permettant l’analyse comparative réalisée dans ce mémoire). Majoritairement, les réponses aux questionnaires ont été récoltées via une enquête en ligne. Les différentes échelles utilisées dans cette étude sont : l’Interpersonal Reactivity Index, la Higher Education Stress Inventory, la Perceived Stress Scale-10, le Maslach Burnout Inventory-Student Survey et la Self-Liking/Self-Competence Scale Revised Version.

Par manque de données récoltées, la majorité des résultats se sont avérés non significatifs. Cependant, l’hypothèse principale que les scores d’empathie déclinent avec le niveau d’études a pu être partiellement confirmée. En effet, le score d’empathie affective moyen des étudiants a diminué significativement lors du passage du « bloc 1 » au « bloc 2 » plus précisément au sein de la dimension préoccupation empathique. De plus, l’évolution des scores d’empathie affective est significativement et positivement corrélée avec l’évolution du score d’estime de soi. Étudier l’évolution de l’empathie au cours des autres niveaux d’études nécessite la poursuite de cette étude longitudinale.

empathie, étudiants infirmiers, stress, burn-out, estime de soi --- Sciences de la santé humaine > Santé publique, services médicaux & soins de santé

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Introduction et objectif : Le concept d’empathie est une qualité humaine qui doit être présente au sein des soins de santé. Dans ce projet, l’objectif principal sera d’analyser l’évolution des scores d’empathie chez les étudiants en soins infirmiers au cours de leurs années d’études avec comme objectif secondaire de déterminer l’éventuelle association entre le niveau d’empathie et divers facteurs tels que l’âge, le genre, l’ethnicité, le stress, l’épuisement académique et l’estime de soi. En outre, l’évolution des scores d’empathie sera mesurée lors de la première, la deuxième et la troisième années d’études. Ce travail correspond à la troisième phase de l’étude. 

Matériel et méthodes : L’échantillon de cette étude longitudinale se constitue de 41 étudiants en soins infirmiers du « bloc 3 » inscrits dans l’une des trois institutions suivantes : HELMo, HEPL, HERS. La population regroupe les étudiants ayant déjà participé à la phase I et II de cette étude. Cela permettra d’étudier l’évolution des trois temps. Le même questionnaire que celui utilisé lors des phases précédentes a été envoyé par e-mail aux élèves via les directeurs des Hautes Écoles. Cette enquête a été réalisée uniquement en ligne, dû à la situation sanitaire du Covid-19. Pour cette étude, le chercheur a utilisé différentes échelles telles que : l’Interpersonal Reactivity Index (IRI), la Higher Education Stress Inventory (HESI), la Perceived Stress Scale-10 (PSS), le Maslach Burnout Inventory-Student Survey (MBI) et la Self-Liking/Self-Competence Scale Revised Version (SLSC-R). 

Résultats et conclusion : En raison de la taille restreinte de l’échantillon, la plupart des résultats se sont démontrés non significatifs. La constatation d’une diminution de l’empathie affective s’est avérée significative lors du passage de la première à la deuxième année. Or, cette différence n’a pas pu être mise en évidence pour les autres années d’études. Par ces résultats, l’hypothèse principale peut être partiellement confirmée. De plus, la préoccupation empathique est significativement moindre du « bloc 1 » au « bloc 2 ». La fantaisie et la détresse personnelle sont également significativement impactées selon l’estime de soi. Le stress perçu impacte de manière significative et positive la fantaisie. Les étudiantes en soins infirmiers sont significativement plus empathiques et éprouvent plus de détresse personnelle que leurs homologues masculins.

Empathie --- Etudiants --- Soins infirmiers --- Evolution --- Sciences de la santé humaine > Santé publique, services médicaux & soins de santé