Listing 1 - 10 of 12 | << page >> |
Sort by
|
Choose an application
L'essor des villes au XIIe siècle s'accompagne de l'apparition d'un nouveau groupe social, les intellectuels. Ces magistri qui écrivent, enseignent et se déplacent à travers l'Europe naissante commencent de peupler, à partir du règne d'Henri II Plantagenêt, les cours des puissants à la recherche d'un personnel qualifié pour structurer une administration en gestation, ce qui offre aux ambitieux l'occasion de faire carrière, même s'ils sont d'origine modeste. Pierre de Blois, issu de la petite noblesse bretonne, appartient à ce groupe émergeant. Maître ès arts et poète célèbre, il se laisse emporter par la perspective d'un rôle de premier plan et se retrouve d'abord à la cour royale de Palerme, précepteur du jeune Guillaume II et garde des sceaux. Revenu en France après l'échec politique de l'équipe qu'il avait suivie en Sicile, il est appelé par Henri II en Angleterre. Cependant, au sortir d'une grave maladie, rongé de remords, il quitte ses fonctions auprès du roi pour offrir ses services aux deux successeurs de Thomas Becket à Cantorbéry. Véritable cas d'espèce, Pierre de Blois n'a pas voulu profiter des avantages que lui réservait sa position privilégiée pour rejoindre le cercle dirigeant de son temps. Pris dans un conflit devenu pour lui presqu'existentiel au fil des ans, il condamne finalement, au nom de sa déontologie, son ambition de vouloir jouer un rôle prééminent: diacre, il ne doit pas s'engager dans les affaires du monde. La peur des compromis, voire des compromissions, l'a donc fait renoncer au but ultime de nombreux magistri, l'épiscopat, et à l'exercice d'un pouvoir spirituel et temporel. S'il s'est contenté du rang d'archidiacre, il ne s'est pas lassé d'encourager les décideurs de l'époque à résoudre son propre problème: accorder action publique et préceptes chrétiens.
Peter, --- Biography --- Correspondence --- Correspondence. --- Blesensis, Petrus, --- Blois, Pierre de, --- Petrus, --- Pierre, --- Catholic Church --- Clergy --- England --- Angleterre --- Anglii︠a︡ --- Inghilterra --- Engeland --- Inglaterra --- Anglija --- England and Wales --- Church history --- Church of Rome --- Roman Catholic Church --- Katholische Kirche --- Katolyt︠s︡ʹka t︠s︡erkva --- Römisch-Katholische Kirche --- Römische Kirche --- Ecclesia Catholica --- Eglise catholique --- Eglise catholique-romaine --- Katolicheskai︠a︡ t︠s︡erkovʹ --- Chiesa cattolica --- Iglesia Católica --- Kościół Katolicki --- Katolicki Kościół --- Kościół Rzymskokatolicki --- Nihon Katorikku Kyōkai --- Katholikē Ekklēsia --- Gereja Katolik --- Kenesiyah ha-Ḳatolit --- Kanisa Katoliki --- כנסיה הקתולית --- כנסייה הקתולית --- 가톨릭교 --- 천주교 --- Pierre de Blois (1130?-1212) --- Grande-Bretagne --- Biographie --- Critique et interprétation --- 1154-1399 (Plantagenêts) --- Vie intellectuelle
Choose an application
Choose an application
Choose an application
Choose an application
Choose an application
Thomas Becket (saint), 1120-1170 --- Henri II Plantagenêt, roi d'Angleterre, 1133-1189 --- Map, Walter, 1140?-1209?, écrivain anglais --- Giraldus Cambrensis, 1146?-1223?, historien gallois, né dans le Pembrokeshire, archidiacre --- Pratiques politiques --- Critique et interprétation --- Biographie
Choose an application
Choose an application
Choose an application
Si l'on ne sait toujours pas qui se cache sous le pseudonyme de l'auteur du Livre du royaume de Sicile, son texte nous trace un tableau saisissant des soubresauts qu'a connus le royaume apres la mort de Roger II (1154). La personnalite eminente du premier roi de Sicile disparue, on voit les forces centrifuges affronter les forces centripetes dans une lutte acharnee, entre rebellions, complots, assassinats et repression. Representees d'abord par l'aristocratie des differentes provinces, les forces centrifuges subissent finalement un cuisant echec dans leur combat contre Guillaume Ier (1154-1166), ce qui consolide le pouvoir central et permet au roi d'exclure de la gestion des affaires les membres de la noblesse.
Normans --- Normands (Français) --- History --- Early works to 1800 --- Histoire --- Ouvrages avant 1800 --- William --- Early works to 1800. --- Sicily (Italy) --- Italy, Southern --- Sicile (Italie) --- Mezzogiorno (Italie) --- Normands (Français) --- Normans - Italy - Sicily - History --- Sicily (Italy) - History - 1016-1194
Choose an application
Si la cour d'Henri II d'Angleterre (1154-1189) a connu des évêques partisans du roi ou, comme le montre le cas de Thomas Becket, des adversaires farouches, Arnoul de Lisieux a été un homme de compromis, convaincu de la nécessaire collaboration du regnum et du sacerdotium. Voué aux gémonies par le parti de Becket, Arnoul n'a pas su gagner pour autant la sympathie indéfectible d'Henri II. Sa carrière d'évêque de cour fut pour lui jusqu'à la fin une source d'inquiétude et d'insatisfaction, comme le montrent ses lettres. Harmonieux au début du règne, les rapports avec le roi se sont rapidement refroidis, et si Arnoul comptait, entre 1164 et 1172, parmi les curiales influents, à la suite de la révolte des princes royaux (1173-1175) contre leur père, il a perdu la confiance du monarque. Sachant que le roi ne pardonnerait pas s'il avait conçu de la haine pour quelqu'un, l'évêque dut assister, impuissant et endetté, à la perte de ses revenus. Poussé vers la sortie par Henri II, il se retira, en 1181, à Saint-Victor, où il mourut (1184). Sous Henri II, vouloir être à la fois l'ami du pape et du roi fut une erreur lourde de conséquences pour qui avait des ambitions politiques.
Arnulf, --- Great Britain --- History
Listing 1 - 10 of 12 | << page >> |
Sort by
|