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Ce travail s'intéresse aux effets de la manipulation des expressions faciales et corporelles sur le sentiment émotionnel. Le terme " rétroaction faciale ou corporelle " désigne le fait que l'expression faciale (ou l'adoption de postures corporelles) d'une émotion génère le sentiment émotionnel correspondant (Philippot, 2007). L'étude de ces phénomènes émotionnels est assez récente et donne lieu à de nombreux débats. Certains chercheurs tels que Laird (1974) ; Strack, Martin et Stepper (1988) ; Flack, Laird et Cavallaro (1999) voient dans ces phénomènes, une source de régulation émotionnelle. D'autres chercheurs, par contre, remettent en question pareilles observations (Matsumoto, 1987 ; Tourangeau & Ellsworth, 1979). Plusieurs auteurs soulèvent l'existence de différences individuelles pour expliquer les résultats contradictoires des études. Ainsi, le degré de sensibilité à la rétroaction faciale et corporelle serait corrélé positivement à un degré élevé de conscience de soi (Kleinke, Peterson & Rutledge, 1998), à une haute propension à la contagion émotionnelle (Laird, Alibozak, et al., 1994) et à un haut niveau d'empathie (Andréasson & Dimberg, 2008). Nous avons choisi de nous intéresser aux patients souffrant d'un épisode dépressif majeur pour étudier la rétroaction faciale et corporelle tout en tenant compte des différences individuelles. Nous avons eu recours à une méthodologie similaire à celle de Flack et al. (1999). Par des consignes données oralement aux participants, ils sont amenés à adopter des expressions faciales et corporelles et doivent les maintenir pendant 10 secondes. Nous avons pu constater que, bien que la taille d'effet de la rétroaction faciale et corporelle sur les sentiments émotionnels soit modeste, les sujets présentant un épisode dépressif majeur réagissent de la même manière à la manipulation de leurs sentiments émotionnels que les sujets contrôles
Etat émotionnel --- Empathie --- Relation interpersonnelle --- Dépression --- Approche comparative --- Comportement social
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Les soins de santé primaires sont les soins de premier niveau généralistes, globaux, intégrés et surtout accessibles à toute la population. Intégrer des soins psychologiques dans les soins de première ligne aide à réduire l’inégalité face à l’accessibilité des soins de santé mentale. En Belgique, le comité de l’assurance de l’INAMI a approuvé une convention en vertu de laquelle l’assurance obligatoire des soins de santé interviendra pour la première fois dans les séances ambulatoires des psychologues cliniciens et orthopédagogues cliniciens. Ce projet s’inscrit dans le cadre de la réforme des soins en santé mentale adultes (art. 107) et est en application depuis le 1er avril 2019. Ce travail a pour objectif de s’intéresser à ce nouveau dispositif et plus particulièrement de connaître les influences que pourraient avoir le court terme des prises en charge sur la pratique des psychologues. Les résultats montrent finalement que le court-terme de la prise en charge satisfait certains psychologues alors que d’autres pas. Concernant les intervenants satisfaits, le court terme va influencer l’approche utilisée. Leur pratique sera plus proactive, non seulement au cours des séances mais également concernant leur formation, où l’intervenant est en constante recherche de nouveauté concernant les outils et les techniques qui évoluent très vite. Nous remarquons ensuite que les psychologues qui ne sont pas satisfaits par les thérapies brèves n’adaptent pas leur approche au court terme. Ils ne font pas de différence entre leurs patients INAMI et leurs patients du privé. Ils souhaitent tous par conséquent la fin du nombre limité des séances remboursées. Le court-terme provoque chez ces sujets une impression d’abandon en fin de prise en charge. En effet, il arrive que le patient n’ait pas le budget pour des séances privées et que les intervenants soient dans l’impossibilité de les réorienter pour une autre prise en charge rapide car les services de santé mentale et les plannings familiaux sont sur liste d’attente. Certains de ces sujets expliquent aussi que le court terme met le bénéficiaire dans une posture plus impatiente avec des attentes plus élevées. Le patient et le professionnel ne sont pas en accord sur les objectifs et n’ont pas les mêmes attentes. Finalement, ce désaccord et cette impression d’abandon pourraient avoir des effets sur la création d’une alliance thérapeutique.
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Selon le projet d'étude européenne de l'épidémiologie des troubles mentaux (ESEMed), sur environ 212 000 000 habitants adultes de Belgique, France, Allemagne, Italie, Hollande et d’Espagne, on estime que presque 25% ont souffert de troubles mentaux à un moment donné de leur vie. La situation de crise sanitaire actuelle n’a pas arrangé ces chiffres menaçant toujours plus la santé mentale de la population. Les inquiétudes sont nombreuses et la Belgique semble motivée à prendre la situation en main, notamment en intégrant les psychologues au sein des soins de santé de première ligne pour la première fois en 2019. L’arrivée de ce nouveau dispositif soulève la question de la prise en charge des problématiques psychologiques dans les soins de première ligne. Ce mémoire a donc pour objectif de tenter de répondre à la question de recherche : « Comment les problématiques psychologiques sont-elles prises en charge par les médecins généralistes? ». Nous verrons comment le manque de communication entre médecins généralistes et psychologues de première ligne affecte leur collaboration et de facto le déroulement de la prise en charge des patients ayant des troubles psychologiques. La méconnaissance du dispositif de psychologues de première ligne est aussi un facteur qui influence la prise en charge car on remarque que beaucoup des médecins interrogés tendent à se débrouiller eux-mêmes avant d’envisager de référer le patient. Un paradoxe assez frappant sera mis en évidence avec des médecins qui prennent en charge leurs patients avec des troubles psychologiques malgré qu’ils soient conscients de leur manque de formation et de compétence. Des pistes de suggestions seront également proposées par les médecins pour améliorer la trop faible collaboration avec les psychologues ainsi que le dispositif de première ligne qui est jugé insuffisant. La différence générationnelle est également un facteur clé car elle va impacter la prise en charge, la relation avec le patient, la manière de collaborer, l'adaptation aux nouvelles technologies, … D’un côté se trouvent les jeunes médecins pro-collaboration et qui instaurent des limites avec leur patients et de l’autre se trouve l’ancienne génération qui s’accroche à une vision du médecin de famille toujours présent et travaillant seul qui tend à disparaître. Entre les deux, on retrouve des médecins qui tentent de s’adapter du mieux qu’ils peuvent.
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