Listing 1 - 10 of 66 | << page >> |
Sort by
|
Choose an application
Cet ouvrage nous conduit aux quatre coins du monde. On y découvre des expériences d'agroforesterie en Inde, le développement de l'agriculture biologique en Alsace, la mise en place de certification participative au Brésil, ou encore le fonctionnement de groupements d'achats alimentaires en Belgique. Ces expériences ont en commun de promouvoir une agriculture et une alimentation soucieuses des principes de l'écologie. Cet ouvrage est ainsi un des premiers en langue française à présenter les recherches qui se font dans le domaine de l'agroécologie, un courant qui se développe depuis une trentaine d'années, principalement aux États-Unis et en Amérique latine. Les multiples expériences sont analysées à travers le prisme des sciences sociales. On s'interroge sur le rôle des différents acteurs (paysans, consommateurs, ...), sur la manière dont les initiatives s'inscrivent dans les territoires et sur les modes de régulation assurés par les pouvoirs publics.
Choose an application
En cherchant à comprendre d’où vient la difficulté à appréhender et concevoir l’animal non-humain, je m’interroge sur les fondements de la science occidentale, y compris l’anthropologie. Je mets ainsi au jour la dichotomie Nature/Culture, présente dans toutes les disciplines, mais aussi dans les modes de pensée de notre société. En prenant conscience de ce dualisme, il est alors été plus aisé de chercher des alternatives à cette manière de voir le monde, et d’y donner une place à l’animal. En me demandant comment penser et appréhender la relation entre humains et espèces auxiliaires dans le cadre d’une activité professionnelle de maraichage en permaculture, j’en arrive à adopter une méthodologie bricolée qui mobilise des auteurs d’horizons divers. Je propose ensuite des instruments, des moyens pour rendre compte des relations interspécifiques de ce maraichage. Ainsi, m’intéressant plus particulièrement aux espèces auxiliaires et aux liens éventuels qui peuvent exister entre elles et le maraicher, j’utilise deux approches pour les appréhender : une approche par les temporalités, et une seconde approche par la spatialité. L’une et l’autre, chacune avec ses particularités, offrent des concepts et des notions qui devraient aider à saisir la consistance quotidienne d’un lieu foisonnant de vie(s) tel que celui-là.
Choose an application
L’économie circulaire fait de plus en plus parler d’elle dans le monde des entreprises. Toutefois, il va de soi que celles-ci n’investissent pas dans des projets dont les effets positifs se concentrent uniquement sur l’écologie, sauf si une entreprise désire fonctionner sur base de sa responsabilité sociétale... Nous avons donc pour objectif de démontrer que les impacts positifs de la mise en place de démarches environnementales, telle que l'économie circulaire et, en particulier, l'éco-conception en entreprises, ne sont pas qu’écologiques mais peuvent également être économiques et présenter bien d'autres atouts.
economie circulaire, éco-conception --- Sciences économiques & de gestion > Production, distribution & gestion de la chaîne logistique --- Sciences économiques & de gestion > Stratégie & innovation --- Sciences économiques & de gestion > Gestion de l'entreprise & théorie des organisations --- Sciences économiques & de gestion > Economie générale & histoire de la pensée économique --- Arts & sciences humaines > Philosophie & éthique --- Arts & sciences humaines > Multidisciplinaire, généralités & autres --- Sciences du vivant > Sciences de l'environnement & écologie
Choose an application
Ce présent travail propose une réflexion sur l’autonomisation de projets locaux se développant dans le cadre du Groupe d’Action Locale (GAL) « Pays des Condruses ». Plus précisément, il cherche à comprendre comment ce Groupe d’Action Locale peut mener à l’autonomisation des projets « Point Vert » et « Ochain Energie ». L’analyse réalisée dans ce travail a un double objectif, à savoir : d’une part, comprendre comment et à travers quoi les deux projets observés acquièrent une relative autonomie et d’autre part, comprendre comment le GAL, en tant que niche d’innovation sociotechnique, peut favoriser le processus d’autonomisation des projets. Afin de cadrer cette analyse, les théories de l’acteur-réseau (Callon, 1986) et de la Gestion Stratégique de Niche (Smith & Raven, 2012) sont mobilisées Les données récoltées auprès des acteurs locaux, permettent d’exposer les dynamiques respectives des projets et du GAL du Pays des Condruses. La description de ces dynamiques, cadrée par les théories mobilisées, tente de mettre en lumière les éléments permettant d’identifier les processus d’autonomisation des projets et le rôle que le GAL tient au sein de ces derniers.
Choose an application
A partir de la théorie des attachements d’Antoine Hennion, nous proposons dans ce travail une analyse pragmatique du goût. L’enjeu est d’analyser les pratiques de chefs cuisinier et de leurs producteurs, et ce en tant qu’actions situées. Cette étude doit permettre de présenter le goût comme une médiation, c’est-à-dire comme émergent des échanges entre actants et acteurs. C’est bien une conception phénoménologique du goût pour les produits et du paysage que ce mémoire tente de mettre en lumière. Le réseau qui prend forme autour du produit est étudié selon une grille à quatre entrées, le corps qui goûte, l’objet goûté, les dispositifs et le collectif. Ce cadre permet s’interroger sur le goût dans toute sa complexité, de tenter d’aborder ce qui est imprévisible. Ainsi, nous avons pu analyser les données collectées sur le terrain et montrer les différentes redéfinitions des acteurs en fonctions de leurs affinités et de l’expérience corporée de l’objet goûté. Ces expériences répétées deviennent au fur et à mesure du temps de plus en plus équipées. Et certains effets tendent à produire de nouvelle médiation dans le domaine du paysage. Les expériences corporées du goût et les pratiques qui en émergent, redéfinissent un être au monde, une manière de le vivre et de l’habiter qui à leur tour redéfinissent le paysage comme médiation.
Goût --- Médiation --- Gastronomie --- Paysage --- Sciences du vivant > Sciences de l'environnement & écologie
Choose an application
Ce présent mémoire a pour objet général d’explorer des visions d’acteurs sur la notion interdisciplinaire de services écosystémiques. L’intérêt principal pour appréhender cette notion, définie principalement par le rapport du Millenium Ecosystem Assessment comme « les bénéfices que les êtres humains tirent des écosystèmes » trouve sa justification dans les nombreux débats internationaux qui lui sont associés. La question qui anime alors cette recherche tente de mettre en lumière les perceptions des acteurs, presqu’exclusivement wallons et issus de disciplines variées, sur la notion novatrice de services écosystémiques, et la manière dont ils la mobilisent dans leur cadre professionnel aujourd’hui. A partir d’entretiens semi-directifs, plusieurs constats émergent grâce à la mobilisation de trois approches méthodologiques et théoriques : l’analyse par codage, la méthode CATWOE et la notion de concept intermédiaire pour la conception. La première a permis de mettre en exergue les contributions qu’apporte la notion de services écosystémiques pour les acteurs dans leur cadre professionnel. La seconde a développé les visons des acteurs pour la notion. Quant à la troisième, elle a permis de mettre en lumière les caractéristiques propres de la notion de services écosystémiques.
Choose an application
Alors que depuis quelques années seulement, le concept d’agroécologie intéresse de nombreux réseaux proches de l’agriculture, certains tentent de l’expérimenter. Quatre domaines agricoles wallons caractérisés par des terres arables et des «bâtiments d’époque » à valeur patrimoniale, agrémentés de forêts formant un ensemble bucolique sont en cours de développement de l’agroécologie. Parmi eux, Froidefontaine est en train de conceptualiser une organisation innovante notamment sur la manière d’organiser l’accès à la terre. Pour approcher l’analyse de ces cas, une méthodologie issue de l’ouvrage « Gestion du changement, vers un management Polyphonique » (Pichault & Friedberg, 2013) permet d’organiser l’étude. Celle-ci est composée d’une partie analytique qui décrit les quatre cas. Ensuite, une partie normative mobilise le concept « d’évaluation multidimensionnelle » puis le concept de « management polyphonique » pour étudier la gestion du changement de Froidefontaine. L’objectif est de mettre en évidence la tension qui réside entre la gestion de la dynamique collective citée « co-création » et les choix des dispositifs juridiques qui cadrent cette dernière.
Choose an application
Hawai’i est un vivier tout particulièrement riche concernant les liens étroits retrouvés entre culture, environnement, histoire et développement durable. Dans ce mémoire, la transmission des connaissances locales en matière d’environnement sur O’ahu est envisagée à partir de différents thèmes retrouvés tant sur le terrain que dans la littérature. Cette question de base renvoi à un sujet extrêmement vaste et recouvre des questions tant sociales, économiques, politiques, culturelles que sanitaires. A travers le volontariat, différentes organisations ont pu être rencontrées et les différentes parties des ahupua’a (système hawaiien de gestion des eaux et de division des terres) ont pu être approchées. La question de prendre soin de la terre (Mālama'Āina) et de l’aimer (Aloha'Āina) est indissociable du fait de prendre soin de la communauté, et réciproquement. Deux thèmes principaux sont relevés, à savoir la santé et le bien-être des Kānaka Maoli (Hawaiiens Natifs) d’une part, et la question de l’éducation et des apprentissages d’autre part. Ceux-ci sont inter-reliés et imbriqués tant dans la pratique que dans la théorie. Les valeurs associées au fait de prendre soin de tout être, vivant ou non, sont abordées en parallèle car elles sont utilisées comme vecteur de transmission tant en matière de santé que d’éducation. La connaissance des lieux, de la culture Hawaiienne ainsi que l’aide à la communauté, notamment à travers le volontariat, les « community-based education » et les « service-learning » sont différents éléments utilisés dans ce processus de transmission. Ceci ayant notamment pour objectif de valoriser la culture et les Natifs eux-mêmes, ainsi que de construire un avenir positif où les jeunes pourront s’engager de façon tangible concernant la gestion de l’environnement et de la communauté. Le fait de valoriser les jeunes et de leur faire prendre conscience de l’immense richesse des connaissances ancestrales ainsi que la connaissance de leur terre sont mis en lien avec la possibilité d’agir au niveau local et communautaire afin de créer, ensemble, une communauté présente et à venir qui soit en accord avec l’ensemble des éléments essentiels à la culture et à ses valeurs. Le but étant un mieux-être et mieux vivre ensemble, en harmonie avec l’ensemble de la communauté, dont l’environnement fait partie intégrante.
Hawai'i --- LEK --- Transmission --- Développement durable --- Valeurs --- Ahupua'a --- Volontariat --- Participation --- Santé --- Education --- Environnement --- Communauté --- Sciences sociales & comportementales, psychologie > Anthropologie
Choose an application
Ce mémoire se penche sur la résilience de la Ferme de Haute-Desnié, située dans la région de Spa, face à des périodes de sécheresse. Dans une optique de conservation des ressources, retrouvée à la fois en agroécologie et en permaculture, il est intéressant d’examiner le potentiel d’autonomie d’une ferme en eau, élément crucial à toute production alimentaire. Dans ce but, la démarche revient à établir un bilan hydrique de l’exploitation, d’une part pour ses activités d’élevage et d’autre part pour ses activités maraîchères. Ce bilan implique de caractériser le sol en question, de prendre connaissance des capacités de stockage d’ores et déjà installées, d’analyser les apports et les consommations en eau sur toute l’année, et de considérer les besoin en eau des cultures (ici seule la tomate est considérée). Un indicateur de déficit hydrique propre au contexte géographique et climatologique est également calculé sur l’année. Ceci permet en outre de statuer sur le degré d’autonomie hydrique de la partie maraîchère et de la partie élevage et de dimensionner les capacités de stockage pour le développement futur des activités de l’exploitation. Le sol considéré est un sol limono-argileux et est relativement perméable. Par conséquent, les eaux de ruissellement ne constitueront qu’un faible apport aux eau stockées et que celles-ci seront davantage alimentées par une source présente à proximité, ainsi que par les eaux de récupération issues des serres et du toit de l’étable. La source a un débit inconnu et se tarit arbitrairement au début du printemps. Afin de déterminer les besoins réels de la culture de la tomate en conditions optimales, un calcul d’évapotranspiration de référence est effectué sur toute l'année. Les données ont été adaptées pour des conditions sous serre. L'indicateur de déficit hydrique global reste dans le vert pour un scénario de précipitations moyennes. Pour un printemps sec tel que 2011, le déficit est par contre bien palpable. Ensuite, l’analyse des données pluviométriques des 17 dernières années nous aiguillonnent sur les différents types de sécheresse qui peuvent survenir. Lorsque le système actuel est soumis aux différents scénarios de sécheresse, nous observons qu’une année présentant une sécheresse au printemps et au début de l’été constitue une menace pour l’autonomie du système, comme typiquement l'année 2011. Cependant, le système résiste bien dans l’état actuel à une légère sécheresse sur plusieurs années, ou à une succession de périodes sèches entrecoupées de pluies. La résilience peut être qualifiée d'assez bonne, sans toutefois être robuste. Des transformations sont prévues sur l'exploitation : un agrandissement des parcelles maraîchères et une modification de cheptel. Les capacités de stockage vont être accrues en conséquence. Nous constatons que les 50.000L de citerne existants suffisent pour des pluies moyennes. Pour une sécheresse du type de 2011 cependant, le système futur aurait besoin de 100.000 L de stockage supplémentaire pour rester autonome sur toute l'année.
résilience --- bilan hydrique --- agroécologie --- permaculture --- gestion de l'eau --- Sciences du vivant > Agriculture & agronomie
Choose an application
Le travail analyse la dynamique multi-acteurs portant un projet de concrétisation de nouvelles pratiques d’abattage en Wallonie. Cette dynamique, initiée par des éleveurs au sein de l’ASBL Nature et Progrès a développé une innovation sociotechnique qu’elle cherche à faire légaliser par les autorités politico-administratives : éviter l’obligation de passer par les abattoirs en déplaçant le lieu de la mise à mort des animaux sur leur lieu de vie, la ferme. Les différentes dimensions de ces innovations ont été explorées par le groupe multi-acteurs qui la propose et se comporte ainsi comme une niche sociotechnique protectrice de cette innovation. Le travail au sein de cette niche, en collaboration avec les acteurs établis du secteur de l’abattage a porté ses fruits : les autorités se sont saisi de la problématique et ont entamé une traduction du projet dans les corpus juridiques et administratifs organisant les activités d’abattage. Cette traduction du projet en instrument d’action publique s’accompagne de plusieurs processus de transformations des actants et de la problématique : ces processus et leurs résultats sont l’objet d’étude de la dernière partie de ce travail.
Listing 1 - 10 of 66 | << page >> |
Sort by
|