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"Que sait-on des hommes qui se battaient en France au cours de la deuxième moitié du xvie siècle? Que sait-on des hommes qui commandaient à ces soldats de fortune, du matériel engagé, des soldes ou des lieux de vie et de combats? Que sait-on de la place occupée par la guerre dans la vie locale des régions françaises alors que catholiques et protestants d’une même ville, d’une même province, faisaient le choix de l’affrontement ? Que sait-on enfin des modalités concrètes d’une déchirure sociale qui menaça un temps de faire tomber le royaume de France dans le chaos?Pour une des dernières fois peut-être de l’histoire du pays, des civils devinrent soldats sous l’autorité de leur seigneur ou de leurs consuls, des marchands, trésoriers militaires, des maçons, ingénieurs en fortification, chacun mêlant ses propres armes, son propre engagement, au profit d’une cause partisane commune dont l’initiative demeurait aux mains des pouvoirs locaux. Ultime avatar d’une organisation sociale où la violence collective pouvait être canalisée et légitimée par des chefs politiques régionaux, ces conflits vécurent de la capacité trouvée localement à transformer le spasme de l’émeute en système de guerre. Véritable adaptation de la société tout entière, les mécanismes en œuvre révèlent les moyens d’un affrontement civil durable, mécanismes que l’on pourrait assimiler à une forme de militarisation de la société.Tout ceci ne s’acheva pas cependant dans le chaos politique. La guerre engendra un ordre capable d’armer deux factions opposées et de trouver durablement le financement de ce processus. Organiser, armer, financer, trois actions qui devinrent le quotidien d’une société initiant et subissant les manifestations d’un conflit sur son propre lieu de vie.En s’intéressant au Midi toulousain, ce livre cherche à pénétrer au cœur d’un territoire déchiré par les luttes religieuses, écartelé entre des catholiques et des protestants qui ont délibérément transformé leur lieu de vie commun en champ de bataille."--
History of France --- anno 1500-1599 --- Midi-Pyrénées --- Toulouse Region (France) --- France, Southern --- History, Military --- Religious life and customs. --- Toulouse (France) --- Guerres de religion (France ; 1562-1598) --- Haut-Languedoc (France) --- France --- 16e siècle --- 1562-1598 (Guerres de religion)
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Reformation --- Counter-Reformation --- Civil war --- Réforme (Christianisme) --- Contre-Réforme --- Guerre civile --- History --- Histoire --- Europe --- Church history --- Histoire religieuse --- Histoire des religions --- --Guerres de religions --- --XVIe-XVIIe s., --- 27 "15/16" --- Kerkgeschiedenis--?"15/16" --- Réforme (Christianisme) --- Contre-Réforme --- Guerres de religions --- XVIe-XVIIe s., 1501-1700
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Le livre d’Henri Hours sur la fin de la Ligue à Lyon fait partie des incontournables de l’historiographie lyonnaise du XVIe siècle alors que très peu de lecteurs ont pu le consulter. C’est son principal paradoxe et c’est l’enjeu de cette édition. Thèse de l’Ecole Nationale des Chartes soutenue en 1951, elle ne fut jamais publiée et conformément au règlement de cette Ecole, elle a été jusqu’à présent incommunicable.Seuls ceux qui ont connu l’auteur ont pu un jour la lire, ce qui ne l’empêche pas encore aujourd’hui de figurer dans toutes les bibliographies concernant les guerres de Religion. Suite à son décès en 2017 et avec l’accord de sa famille, la Collection Chrétiens & Sociétés a décidé de publier pour la première fois ce mémoire pour le rendre accessible au public lyonnais et aux historiens des affrontements religieux.Henri Hours s’est attaché à analyser méticuleusement les derniers temps de la Ligue lyonnaise, les années cruciales 1593-1597. Depuis 1589, la ville avait basculé du côté de l’intransigeance catholique au point de rejeter son souverain, Henri IV, et d’entretenir un effort de guerre coûteux mais nécessaire dans une région traversée de frontières confessionnelles. L’évêque, Pierre d’Epinac, les consuls lyonnais, le gouverneur de la ville, les espions savoyards et espagnols, mais aussi les prédicateurs de rue et le petit peuple très enclin à s’alarmer, sont les principaux acteurs de ces événements.On touche ici les dimensions politiques et religieuses de l’histoire urbaine. Par les délibérations municipales, par les correspondances, par la production pamphlétaire et quelques récits de contemporains, Henri Hours dénoue l’écheveau du basculement politique de la ville vers la soumission au roi. En revenant sur les écrits de certains de ces acteurs, notamment Pierre Mathieu et Claude de Rubys, il interroge aussi la mémoire de l’évènement dans les consciences lyonnaises.
History --- Lyon --- Wars of religion --- Religion's War --- Urban History --- Violence --- Debt --- Coexistence --- Guerres de Religion --- pacification --- violence --- endettement --- coexistence --- Sainte Ligue (1576-1593) --- Lyon (France) --- France --- Politics and government --- Catholic League (1576-1593) --- Holy League (1576-1593) --- Holy League, 1576-1593 --- Katolicheskai︠a︡ liga (1576-1593) --- Ligue (1576-1593) --- Saincte Union (1576-1593) --- Saincte Union des catholiques françois (1576-1593) --- Saincte Vnion (1576-1593) --- Saincte Vnion des catholiques françois (1576-1593) --- Sainte Union (1576-1593) --- Lyons (France) --- Lugdunum (France) --- Lion (France)
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La France de l’époque moderne connaît une situation de coexistence confessionnelle complexe. La Réforme a échoué à s’imposer et les catholiques n’ont pas réussi à éradiquer le protestantisme, ni au moment des guerres de religion, ni avec la révocation de l’édit de Nantes. Cela a obligé les membres de religions différentes à cohabiter, selon des modalités très différentes selon les lieux et les temps. C’est cette diversité qu’explore le présent volume, où alternent des analyses portant sur les modalités politiques de la coexistence, des études de cas sur les trois siècles de l’époque moderne, des bilans historiographiques sur le sujet. Les sources les plus variées sont convoquées afin de bien examiner les différents aspects de la question. Les solutions armées comme les relations pacifiques, les liens économiques comme la sociabilité au quotidien, les liens entre politiques ou membres de la République des Lettres comme ceux qui unissent les paysans ou les artisans sont tour à tour évoqués. Si le Sud de la France, particulièrement le Languedoc, est évidemment privilégié, d’autres régions sont également étudiées, que ce soit le Poitou, la petite ville alsacienne de Sainte-Marie-aux-Mines ou Paris. Ce livre rassemble les communications faites à la journée d’études qui s’est tenue à Lyon le 30 septembre 2006. Elle réunissait les meilleurs spécialistes actuels de l’histoire du protestantisme français, sous la direction de Didier Boisson, professeur à l’Université d’Angers et membre du CERHIO et d’Yves Krumenacker, professeur à l’Université Lyon 3, membre de l’Institut Universitaire de France et de l’UMR 55190 LARHRA.
Religion --- History --- catholicisme --- protestantisme --- époque moderne --- coexistence confessionnelle --- guerre de religion --- intolérance --- édit de Nantes
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La romanité est une notion que l’on trouve communément employée dans les analyses historiographiques consacrées au catholicisme d’après le concile de Trente. Force est pourtant de constater encore l’insuffisance, voire l’absence, de caractérisation qui puisse autoriser un usage légitime et véritablement fructueux du concept de romanitas. Le premier, Yves Congar s’était ému d’une lacune dans la réflexion des historiens et avait posé de précieux jalons dans un article paru en 1987 dans la Revue des Sciences Philosophiques et Théologiques. Sa démarche constitue toujours très certainement l’effort le plus sérieux qui ait été fait pour clarifier un débat singulièrement actuel. Au cours de la deuxième moitié du xxe siècle, les travaux d’Alphonse Dupront et de Bruno Neveu ont par ailleurs souligné, sur un plan historiographique, la nécessité d’explorer une notion toujours insuffisamment définie. L’objectif de la journée d’étude organisée à Lyon le 30 novembre 2007 par l’équipe RESEA du LARHRA, UMR-CNRS 5190, consistait à évaluer la fécondité d’une démarche historienne qui tente de préciser le concept de romanité dans ses rapports avec l’antiromanisme doctrinal développé par certaines tendances centrifuges du catholicisme, le gallicanisme au premier rang, mais aussi le jansénisme, le juridictionalisme vénitien, ou encore les sensibilités schismatiques ou critiques catholiques du xxe siècle. Une longue périodisation a été retenue afin de favoriser les échanges entre modernistes et contemporanéistes, mais aussi afin de respecter la cohérence d’une période de l’histoire de l’Église catholique qui court du concile de Trente jusqu’à Vatican II.
Religion --- History --- papauté --- gallicanisme --- catholicisme posttridentin --- antiromanisme --- excommunication --- Église --- ecclésiologie ministérielle --- pouvoir temporel
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De la fondation de la cité romaine au XXIe siècle, de Tolosa à Toulouse, la ville de la Garonne a préservé son rôle de métropole régionale. Le Congrès de la Fédération historique de Midi-Pyrénées, tenu en 2008 à l’université de Toulouse-Le Mirail, a réuni plus de 80 intervenants, dont les communications rassemblées apportent dans cet ouvrage l’essentiel des recherches les plus récentes. La première partie porte sur ce qui a fait la force de la ville : la formation de son territoire et son urbanisation, les caractères de sa société, les divers pouvoirs qui y siègent, ses activités économiques, commerciales comme industrielles. Un bilan qui remet en cause bien des idées reçues en montrant la vitalité dont ont fait preuve ses habitants au fil des siècles ! La deuxième partie offre des communications qui se sont attachées à l’activité culturelle dont Toulouse a été un foyer particulièrement actif dans sa longue histoire. Celle-ci a revêtu des formes multiples, parfois inattendues. La religion l’a marquée de son empreinte, longtemps sous l’ascendant de l’Église catholique, avant que la ville ne fasse place à d’autres croyances. Elle s’est affirmée aussi comme un pôle d’élaboration et de transmission du savoir, dans lequel l’université a pris naturellement sa place. Elle a entretenu un goût, et même une passion, pour la littérature, la musique, les arts plastiques, autant d’expressions qui ont contribué à modeler la personnalité de la « ville rose ».
Urban Studies --- History --- métropole --- urbanisation --- territoire --- histoire culturelle
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