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Urea --- Liver Transplantation --- Nitrogen Cycle
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Les observations présentées dans ce travail indiquent que la transplantation hépatique corrige le déficit staturo-pondéral acquis par les enfants durant la période de pathologie hépatique.
Au moment de la greffe uniquement 40 % des patients avaient une taille supérieure au percentile 3. A la fin de l’étude (4 ans post-greffe), le pourcentage s’élevait à 72,7%.
C’est principalement au cours de la 2ème année post-greffe que nous observons une croissance de rattrapage chez 79,6 % des patient. La vitesse de croissance durant cette année est d’autant plus grande que :
- les doses de prednisolone administrée durant les 6 mois précédents étaient plus faibles,
- la fonction hépatique était bonne,
- la taille des enfants étaient petites.
La croissance de rattrapage ne s’observe que chez 20% des patients durant la 3ème année et chez 27,8 % durant la 4ème année. Cette tendance à la stabilisation de la croissance rend la normalisation complète du déficit statural de ces enfants peu probable.
Endéans les 6 premiers mois post-greffe, tous les enfants atteignent un pourcentage normal du poids par rapport à la taille, ce qui reflète la correction rapide du déficit nutritionnel et l’amélioration de l’état général de ces patients.
Une altération de la fonction est observée. La moyenne de la créatinine plasmique qui avant la greffe est inférieur pour l’âge, augmente après la greffe.
On observe une perte de filtration glomérulaire de 66 ml/min/1,73 m2 au bilan de 6 mois post-greffe.
Bien que la ciclosporine est une médicament néphrotoxique connu, ces résultats peuvent aussi être expliqué en partie par l’amélioration de l’état nutritionnel de ces enfants et la correction de l’atrophie musculaire survenant rapidement après la greffe.
Sur base de ces observations, nous suggérons une diminution rapide de la dose de prednisolone au cours de la première année post-greffe, ceci afin d’améliorer l’importance de la croissance de rattrapage.
Etant donné que 20 à 30 % des patients gardent une taille en-dessous du P3 à la fin de l’étude, ces patients pourraient bénéficier d’un traitement par facteurs de croissance (hormone de croissance et/ou IGF-I) pour corriger leur déficit statural
Biliary Atresia --- Organ Transplantation --- Child Development
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According to the literature, hepatic fibrosis is observed in liver biopsies in about 70% of the pediatric recipients during the ten years following the liver transplantation. lt is associated with inflammation. ln parallel to the histologic changes, a high rate of anti-HLA OSA is measured in patient serum sample. Fibrosis is more severe in OSA positive groups than in OSA negative groups. Inflammation is nine times higher in OSA positive groups than OSA negative groups. Furthermore, the survival rate of the liver graft is weaker when the OSA anti-HLA is detected from class II. Among these OSA class II, the most correlated subtype with fibrosis and inflammation development would be OQ. An anti-HLA OSA threshold, measured with MFI method in the serum of pediatric patient, would predispose fibrosis development. Currently, there is no consensus in pediatry about anti-HLA OSA threshold present in pediatric serum predisposing fibrosis development. This threshold varies from 1000 to 5000 among adult studies. Through our study, we tried to identify anti-HLA antibodies subtypes included in the inflammation and fibrosis development after liver allo-transplantation in a pediatric population. We also wanted to determine an optimal clinical MFI threshold favoring fibrosis development in order to maintain healthy graft in the long term. We analyzed a retrospective cohort including 102 pediatric patients who underwent a liver transplantation between 2004 and 2012 (<18 years old at the time of the liver transplantation) and who performed a protocol biopsy during the years post transplantation (between 2012 and 2015). This study is performed in the pediatric ward of the CUSL. The biopsies performed were analyzed for fibrosis with Metavir score and LASFc. Concerning the inflammation, it was examined in the lobule and portal tract. The results show that portal, centro-lobular and total fibrosis are significantly correlated with anti-HLA OSA class Il de novo presence (OR = 6, 13, p<0, 01 for LAFScT). Furthermore, portal inflammation development is significantly correlated to OSA anti-HLA class Il presence (OR = 8, 02, p<0, 01). Concerning lobular inflammation, we have OR = 5, 73 with p<0, 03. Among all the OSA subtypes, OQ class is significantly linked to fibrosis development (PCC = 0, 50) and to portal inflammation (PCC = 0, 77). Finally, OSA anti-HLA type OQ presence is predictive for inflammation if the MFI threshold is based at 5 000. This threshold gives us a specificity evaluated at 71, 4% and a sensibility at 83,3%. These results are less straightforward when patient are analyzed individually because, even if fibrosis appears or worsen in some patients, it can improve or disappear in others. Fibrosis appearance and hepatic inflammation are linked to OSA anti-HLA class II development, especially the subclass named OQ. OSA anti-HLA OQ type presence is predictive of inflammation if the MFI threshold is based at 5 000. Selon la littérature, la fibrose hépatique est observée aux biopsies hépatiques chez environ 70% des receveurs pédiatriques dans les dix années suivant la transplantation. Elle est associée à la présence d'inflammation. Parallèlement à ces modifications histologiques, un taux élevé de OSA anti-HLA est mesuré dans le sérum de ces patients. La fibrose est plus sévère dans le groupe OSA positif que dans le groupe OSA négatif. L'inflammation portale est, quant à elle, neuf fois plus élevée dans les groupes OSA positifs que dans les OSA négatifs. De plus, le taux de survie du greffon hépatique est plus faible lorsque les anticorps DSA anti-HLA détectés sont de classe Il. Parmi ces OSA de classe Il, le sous type majoritairement corrélé au développement de fibrose et d'inflammation semblerait être DO. Un seuil de OSA anti-HLA mesuré par MFI dans le sérum des patients pédiatriques prédisposerait au développement de fibrose dans le greffon. Actuellement, aucun consensus n'existe en pédiatrie sur le seuil de OSA anti-HLA présent dans le sérum des patients prédisposant au développement de fibrose. Ce seuil varie entre 1000 et 5 000 selon les études adultes. A travers notre étude, nous cherchons à identifier les sous types d'anticorps anti-HLA impliqués dans le développement de l'inflammation et de la fibrose hépatique post allo-transplantation dans une population pédiatrique. Nous cherchons également à déterminer un seuil clinique MFI optimal favorisant le développement de la fibrose dans le but de maintenir un greffon sain au long court. Nous analysons une cohorte rétrospective incluant 102 patients pédiatriques transplantés entre 2004 et 2012 (<18 ans au moment de la transplantation hépatique) et ayant suivi un protocole de biopsie dans le décours de la greffe (entre 2012 et 2015). Cette étude est réalisée au sein du service de pédiatrie des CUSL. Les biopsies réalisées ont été évaluées pour la fibrose avec les scores Métavir et LASFc. L'inflammation a été examinée au niveau portal et lobulaire. Les résultats montrent que les fibroses portales, centro-lobulaires et totales sont significativement corrélées à la présence de OSA anti-HLA de classe Il de novo (OR = 6,13, p<0,01 pour LAFScT). De plus, le développement d'inflammation portale est significativement corrélé à la présence de OSA anti-HLA de classe Il (OR = 8,02, p<0,01). Concernant l'inflammation lobulaire on obtient OR = 5,73 avec p< 0,03. Parmi les sous types de DSA, la classe DO est significativement associée au développement de fibrose (PCC = 0,50) et d'inflammation portale (PCC = 0,77). Enfin, la présence de DSA anti-HLA de type DO est prédictive d'inflammation si le seuil MFI est placé à 5 000. Ce seuil nous donne une spécificité de 71,4% et une sensibilité de 83,3%. Ces résultats s'avèrent moins francs lors de l'analyse individuelle des patients, car si la fibrose apparaît ou s'aggrave chez certains patients, elle s'améliore voir disparaît chez d'autres. L'apparition de fibrose et d'inflammation hépatique est liée au développement de OSA anti-HLA de classe II essentiellement le sous type DO. La présence de OSA anti-HLA de type DO est prédictive d'inflammation si le seuil MFI est placé à 5000.
HLA Antigens --- Liver Cirrhosis --- Transplantation Tolerance
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En raison de nombreuses contraintes d'ordre juridique, financier et éthique, la mise en place d'essais cliniques pour une population d’enfants a suscité pendant de nombreuses années des débats sur leurs objectifs, leur efficacité et leurs limites, tout en reconnaissant leur nécessité de par le manque de disponibilité d'options thérapeutiques adaptées au domaine pédiatrique. Les Autorités en charge de la Santé se sont donc accordées sur des principes de base pour le développement de ces études cliniques, principes basés sur la sécurité et l'efficacité de leur déroulement, et ce dans le but d'aboutir à une autorisation de mise sur le marché de traitements pour la population pédiatrique étudiée. Le but de ce travail est d'objectiver les effets des essais cliniques, à long terme, sur les enfants d'un point de vue médical, éthique, économique et psycho-social, et de recueillir le ressenti global des familles lors de la participation de leurs enfants à ces études. Pour ce faire, ce mémoire est construit autour de l'analyse comparative de différentes études cliniques, relatives à l'élaboration d'options thérapeutiques pour l'hépatite B et C, conduites dans le monde entier, et également proposées aux patients suivis dans le service de gastro-entérologie et hépatologie pédiatrique des Cliniques Universitaires Saint-Luc. Ces analyses sont complétées par la récolte de questionnaires proposés aux parents de ces enfants, relatant leur ressenti durant cette expérience. L'hépatite B et l'hépatite C font partie des pathologies les plus répandues à l'échelle mondiale, touchant une tranche d'âge variée de la population, et constituant une base de recherche extensive portant sur leur évolution ainsi que sur l'aboutissement à de nouvelles thérapies innovatrices. Chez les enfants, la contamination par ces maladies se réalise principalement via transmission verticale périnatale, mais également par contact indirect via l'entourage. L'approche médicale primaire de ces patients consiste en un suivi de l'évolution clinique et de l'atteinte hépatique, notamment dans les cas de non éradication spontanée du virus au cours des premières années de vie. C'est la raison pour laquelle les firmes pharmaceutiques tentent constamment de promouvoir le développement de sources thérapeutiques adaptées au domaine pédiatrique, qui seraient susceptibles de freiner la progression de la maladie chez des enfants contaminés à un très jeune âge, et idéalement d'en garantir une guérison définitive. L'analyse des différentes études présélectionnées a permis de conclure en premier lieu que ces essais cliniques pédiatriques offrent l'opportunité d'accéder à de nouveaux produits thérapeutiques encore non disponibles ou trop onéreux à utilisation dans le cadre de maladies chroniques complexes. Chez une grande proportion de patients participant à ces expériences, l'accès au traitement a permis une amélioration de leur état clinique et un contrôle sur la progression de la maladie, voire une guérison complète. Ces essais ont également permis d'offrir un espoir d'avenir ainsi qu'un meilleur pronostic à long terme à ces enfants, sans omettre l'effet de satisfaction apporté aux parents qui ont exprimé, en majorité un réconfort à l'idée que leurs enfants avaient une chance de guérison et un suivi assuré. Cependant, ces études au coût élevé, demandent un engagement conséquent et une certaine adaptation de la part des patients et de leurs familles, vis-à-vis des démarches à respecter et des répercussions personnelles envisageables sur la vie de tous les jours lors du déroulement de l'expérience. Due to several legal, financial and ethical constraints, the setting up of clinical trials for a child population has provoked during many years, debates on their objectives, effectiveness and limitations, while recognizing at the same time their necessity given the lack of availability of therapeutic options adapted to the pediatric domain. Therefore, the Authorities in charge of health agreed on basic principles for the development of these clinical trials; principles based on safety and effectiveness of their conduct, with the objective of obtaining marketing authorizations of new treatments for the pediatric population studied. Consequently, the aim of this work is to objectify the effects of long-term clinical trials on children from a medical, ethical, economic and psychosocial point of view and to gather the global opinion of the families whose children were included in those studies. In order to achieve those aims, this thesis is based on the comparative analysis of different clinical studies related to the development of hepatitis B and C therapeutic options, that has been conducted worldwide and that bas also been proposed to patients treated in the gastroenterology and pediatric hepatology unit of Saint-Luc University Clinics. These analyzes are supplemented, by the collection of questionnaires proposed to the parents of these children, gathering their feelings and concerns regarding these experiences. Hepatitis B and hepatitis C are among the most widespread diseases worldwide, affecting a wide range of population and constituting an extensive research basis on their evolution and on the creation of innovative therapies. For children, the contamination of these diseases occurs mainly through perinatal vertical transmission, but also by indirect contacts from close relatives. The primary medical approach for these patients is therefore the primarily to analyze the clinical repercussions of the disease when it progresses and in particular the liver damages, notably in cases of non-spontaneous eradication of the virus during the first years of life. This is the main reason why pharmaceutical companies are constantly trying to promote the development of therapeutic sources adapted to the pediatric field, which are likely to curb the progression of the disease for children infected at a very young age, and ideally to guarantee them a definitive cure. The analysis of the various pre-selected studies allowed concluding that, basically, these clinical trials represent an opportunity for therapeutic accessibility to new products not yet available to children or too expensive for a long-term use regarding chronic diseases globally spread. For a large proportion of patients participating in these experiments, the access to the treatment has improved their clinical condition, the progression of the disease, to the extent of a complete cure. These clinical studies have also provided future hope, an improved long-term prognosis for these children, without omitting a feeling of satisfaction for the parents who expressed comfort to the idea that their child has chances of recovery and a possible guaranteed follow-up. However, these studies are costly. They request a high level of commitment and adaptation in practice for the patients and their families as regards to the necessary procedures to be followed as well as the possible repercussions on the everyday life during the course of the experiment.
Pediatrics --- Clinical Trials as Topic --- Gastroenterology
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Hypersensitivity --- Child, Preschool --- Infant, Newborn --- Infant
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To investigate the fibrosis evolution and indicators of disease remission m paediatric autoimmune hepatitis (AIH) under immunosuppressive treatment. PATIENTS AND METHODS : Retrospective analysis of a cohort of 40 children (24 females, median age 10.5 years, range 9m-15y) with established AIH (9 type 1, 7 type Il, 2 seronegatives, 4 coombs+, 18 overlap) and immunosuppressive therapy (median FU 4 years, range 0-19y). Biopsy histology scores (ISHAK and LUDWIG) were compared at baseline (n=38) and FU (n=19) (median 4 years, range 3m-16y). Remission was defined as normalisation of AST, ALT and gammaglobulin levels, and absence of clinicat symptoms. Long term prognostic indicators for remission and fibrosis progression were analysed by logistic regression, including baseline and follow up demographic, clinical, biochemical, immune, histological and treatment parameters. The subgroup of overlap syndrome was also analysed separately for fibrosis progression.RESULTS : ln the entire series, fibrosis score decreased from 3.2 ± 1.6 to 2.2 ± 1.9 (p=0.03) and inflammation decreased from 3.1 ± 1 to 2.4 ± 1.1 (p=0.02). Logistic regression showed that inflammation evolution was predictive of fibrosis progression (OR16.2 ; p=0.03). Disease remission was predicted by (1) fibrosis score at diagnosis (OR1.9 ; p=0.03), (2) fibrosis score at follow up biopsy (OR2.6 ; p=0.03), and (3) inflammation score at follow up biopsy (OR3.8 ; p=0.04). The best predictive factor for disease remission was the follow up fibrosis score (ROC 85% ; p<0.05).When overlap syndrome group was analysed separately, the fibrosis score remained unchanged over time (3.71 ± 1.25 to 3.57 ± 2.23 ; p=0.99), while the improvement was confirmed in the other categories (3.25 ± 1.22 to 1.42 ± 1.08 ;p=0.001).CONCLUSION: Linder immunosuppressive treatment both fibrosis and inflammation scores decreased significantly . lmprovement of inflammation significantly predicted fibrosis regression. Pre-treatment and FU fibrosis scores as well as FU inflammation score were predictive factors for the long term disease remission. The subcategory of overlap syndrome had no favourable progression of fibrosis.We conclude that fibrosis regresses under treatment in paediatric AIH except for overlap syndromes, and that the fibrosis and inflammation scores at FU biopsy are predictive of long term outcome. lnvestiguer l'évolution de la fibrose hépatique et les facteurs prédictifs de la rémission clinico-biochimique au long cours chez des enfants atteints d'hépatite auto-immune (HAI) sous traitement immunosuppresseur .MATERIEL ET METHODES : Analyse rétrospective d'une cohorte de 40 enfants (24 filles, âge médian 10.5 ans, range 9m-15a) avec un diagnostic établi d'HAI (9 types 1, 7 types Il, 2 séronégatives , 4 coombs+, 18 cholangiopathies auto-immunes - CAi) et sous traitement immunosuppresseur standard (suivi médian de 4 ans, range 0-19a). Les scores histologiques (ISHAK et LUDWIG) ont été comparés dans les biopsies de départ (n=38) et de suivi (n=19) (délai médian de 4 ans avant biopsie de suivi, range 3m-16a). La rémission a été définie comme la normalisation des AST, ALT et gammaglobulines en l'absence de symptômes cliniques. Des facteurs pronostiques de la rémission au long cours et de la progression de la fibrose ont été recherchés par une méthode de régression logistique, en incluant les données démographiques, cliniques, biochimiques, immunologiques, histologiques et thérapeutiques collectées. Le sous-groupe des CAi a également été analysé séparément pour la progression de la fibrose. RESULTATS : Dans la cohorte complète, le score de fibrose a diminué de 3.2 ± 1.6 à 2.2 ± 1.9 (p=0.03), et le score d'inflammation a diminué de 3.1 ± 1 à 2.4 ± 1.1 (p=0.002). L'analyse par régression logistique a démontré la prédictibilité de la progression de la fibrose par l'évolution de l'inflammation (OR16.2 ; p=0.03). La rémission au long cours est apparue prédictible par (1) le score de fibrose prétraitement (OR1.9 ; p=0.03), (2) le score de fibrose sous traitement (OR2.6 ; p=0.03) et (3) le score d'inflammation sous traitement (OR3.8 ; p=0.04). Le meilleur facteur prédicteur étant le score de fibrose sous traitement (ROC 85% ; p<0.05).En analysant le groupe des CAi séparément, la fibrose est apparue inchangée (3.71 ± 1.25 à 3.57 ± 2.23 ; p=0.99), tandis que l'amélioration a été confirmée pour les autres types d'HA 3.25±,1.221.42±1.08;p=0.001).CONCLUSION : Les scores de fibrose et d'inflammation ont diminué de façon significative sous traitement immunosuppresseur, et la progression de la fibrose est apparue prédictible par l'évolution de l'inflammation . La prédictibilité de la rémission au long cours par les scores de fibrose pré- et sous traitement ainsi que par le score d'inflammation sous traitement a également été démontrée. La réduction de la fibrose n'a pas pu être observée dans la sous-catégorie des CAi.En conclusion, la fibrose diminue sous traitement chez les enfants atteints d'HAI excepté pour les CAi, et les scores de fibrose et d'inflammation de la biopsie de suivi sont prédicteurs de l'évolution clinico-biochimique au long cours.
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As for now, the standard treatment for liver metabolic disease remains liver transplantation. However this treatment is limited by the shortage of donors, prompting researchers to find alternative therapy methods such as cell therapy. In this context, the PEDI laboratory has established a method to isolate and cryopreserve hepatocytes from adult human livers in order to inject them via the portal vein (a process called infusion) for patients awaiting transplantation or not wishing to undergo such a heavy treatment. Although this method has improved the clinical parameters associated with these diseases, it also highlighted some limitations such as the loss of long-term effectiveness, the difficulty of hepatocytes to resist cryopreservation and scarcity body, encouraging researchers to find alternative sources for cell therapy. Recently, the laboratory PEDI managed to highlight and isolate from the parenchymal fraction obtained after digestion of human liver, a population with characteristics of mesenchymal stem cells. These cells have the advantage of being able to multiply in vitro, to weather the cryopreservation and can differentiate into hepatocyte-like cells in vitro and in vivo. Based on these data, the company "Promethera Biosciences" (PROM) developed a cell therapy product made from allogeneic liver progenitor cells named "HepaStem This product can be administered via a catheter placed in the patient's portal vein. This allows the cells to migrate and settle in the liver of the recipient where they will differentiate into mature hepatocytes. The purpose of this curative therapy is to introduce the deficient enzyme functions in patients with congenital metabolic diseases. Objective of the study : In order to pass to the next clinical trial phases (III and N), it is important to assess the individual immune response of patients who received the product within the clinical phase I / II study. It is well known that during a liver transplant immunosuppressive therapy is essential without which the liver might be rejected by the host. Given that the product "HepaStem" contains allogeneic liver cells, it is currently administered with an immunosuppressive regime to prevent the immune system to recognize the cells as foreign. However, PEDI Laboratory research has shown that the hepatic progenitor cells are poorly immunogenic m vitro, suggesting that immunosuppression is perhaps not essential. In addition, one must take into account the balance among the benefits and side effects of immunosuppressive drugs including a higher vulnerability to mild infections. Therefore, to better calibrate immunosuppressant’s that must be taken with the product “HepaStem”, it would be advantageous to find predictive markers of rejection or tolerance. The project’s aim is to track patients in liver cell-based therapy of liver progenitor cells and evaluate various immune markers of tolerance and rejection in order to reduce in the future, for each individual, the immunosuppressant administered to the minimum necessary. The specific objective of this clinical research paper work is the development of two tests and their application to patient samples. Methodology: twelve patients with liver cell therapy with progenitor cells (“HepaStem”) were monitored as part of this work: 6 suffering from a deficit in the urea cycle. Blood samples were taken before injection of the product “HepaStem” then update (J) J14, J30, to months (M), M3, M6, M8 and M12. The serum of patients was harvested and frozen for subsequent use in an essay to test HLA-G (tolerance marker). Similarly, although the technique of Elispot already exists, it is generally used with non-adherent cells. It has therefore been adapted to the mixture of adherent cells and PBMCs. The optimal conditions for the incubation of the PBMCs of patients with the cells “HepaStem” had to be investigated before testing on patients’ samples.Results : the developed techniques for detecting HLA by Luminex and Elispot were performed with success and have enabled the establishment of protocols that can be used to test patients samples. However, HLA-G could be detected in the serum of patients, either before or after injection of the product HepaStem. Under the Elisport assay, incubation of the PBMCs of patients obtained at different times with an anti-CD3 antibody (non-specific stimulation) showed high variability, making it difficult to interpret results obtained with HepaSTEM cells, although these seem to induce a basic response (before injection) more important for the differentiated state as for the undifferentiated. Jusqu'à présent, le traitement de référence pour les maladies métaboliques du foie reste la transplantation hépatique. Cependant ce traitement est limité par la pénurie de donneurs, ce qui a incité les chercheurs à trouver des méthodes de thérapie alternatives telles que la thérapie cellulaire. Dans ce contexte, le laboratoire PEDI a établi une méthode permettant d'isoler et de cryopréserver des hépatocytes à partir de foies humains adultes dans le but de les injecter via la veine porte (par un procédé appelé infusion) aux patients en attente de greffe ou ne souhaitant pas avoir recours à une procédure aussi lourde. Bien que cette méthode ait permis d'améliorer les paramètres cliniques associés à ces maladies, elle a aussi mis en évidence certaines limitations telles que la perte d'efficacité à long terme, la difficulté des hépatocytes à résister à la cryo-préservation et la pénurie d'organe, encourageant les chercheurs à trouver des sources alternatives pour la thérapie cellulaire. Récemment, le laboratoire PEDI a réussi à mettre en évidence et isoler, à partir de la fraction parenchymateuse obtenue après digestion du foie humain, une population ayant les caractéristiques des cellules souches mésenchymateuses. Ces cellules présentent l'avantage de pouvoir se multiplier in vitro de bien résister à la cryo préservation et de pouvoir se différencier en cellules hépatocyte-like tant in vitro qu'in vivo. Sur base de ces données, l’entreprise« Promethera Biosciences » (PROM) a développé un produit de thérapie cellulaire à base de cellules pro-génitrices hépatiques allogéniques nommé «HepaStem ». Ce produit peut être administré via un cathéter placé dans la veine porte du patient. Ceci permet aux cellules de migrer et de s'implanter dans le foie du receveur où elles vont se différencier en hépatocytes matures. Le but de cette thérapie curative est de pouvoir incorporer les fonctions enzymatiques déficientes chez des patients atteints de maladies métaboliques congénitales. Des essais cliniques de phase I et II ont déjà commencé en 2012.Objectif de l'étude : Afin de pouvoir passer aux prochaines phases d'essai clinique cm et IV), il est important de faire une évaluation de la réponse immunitaire individuelle des patients qui ont reçu le produit dans le cadre de l'étude clinique de phase I/II. Il est bien connu que lors d'une greffe hépatique un traitement immunosuppresseur est indispensable sans lequel le foie risquerait d'être rejeté par l'hôte. Etant donné que le produit « HepaStem » contient des cellules hépatiques allogéniques, il est actuellement administré avec un régime immunosuppresseur pour éviter que le système immunitaire ne reconnaisse les cellules comme étant étrangères. Cependant, les recherches du laboratoire PEDI ont démontré que les cellules pro-génitrices hépatiques sont peu immunogènes in vitro, suggérant que l'immunosuppression n'est peut-être pas indispensable. Par ailleurs, Il faut tenir compte de la balance entres les bénéfices et les effets secondaires des immunosuppresseurs notamment une plus haute vulnérabilité aux infections bénignes.C'est pourquoi, en vue de mieux doser les immunosuppresseurs qui doivent être pris avec le produit « HepaStem », il serait avantageux de trouver des marqueurs prédictifs de rejet ou de tolérance. L'objectif du projet auquel se rattache ce mémoire de recherche clinique est à la fois d'effectuer un suivi des patients en thérapie cellulaire hépatique à base de cellules pro-génitrices hépatiques et d'évaluer différents marqueurs immunitaires de tolérance et de rejet dans le but de pouvoir dans le futur réduire pour chaque individu les immunosuppresseurs administrés au minimum nécessaire.L'objectif spécifique de ce travail de mémoire de recherche clinique est la mise au point de deux tests et leur application aux échantillons de patients. Méthodologie : douze patients en thérapie cellulaire hépatique à base de cellules pro-génitrices (« HepaStem ») ont été suivis dans le cadre de ce travail : 6 souffrant de la maladie de Crigler-Najjar, et 6 souffrant d'un déficit du cycle de l'urée. Des prélèvements sanguins ont été effectués avant l'injection du produit « HepaStem », puis à jour (J) J14, BO, aux mois (M) M3, M6, M8 et M12. Le sérum des patients a été récolté et congelé pour utilisation ultérieure dans un test de dosage du HLA-G (marqueur de tolérance). De même les cellules mononucléées du sang périphérique (Peripheral Blood Mononuclear Cells (PBMCs) ont été isolées et cryo-préservées pour utilisation ultérieure dans un test de type ELISpot afin de détecter des cellules produisant de l'interféron gamma (IFN-g). Le test pour la détection du HLA-G soluble dans le sérum n'étant pas disponible commercialement, la technique a dû être mise au point avant son utilisation sur les échantillons de patients. De même, bien que la technique de l'ELISpot existe déjà, elle est généralement utilisée avec des cellules non-adhérentes. Elle a donc été adaptée au mélange de cellules adhérentes et PBMCs. Les conditions optimales pour la coincubation des PBMCs des patients avec les cellules "hepastem" ont dû être investiguées avant test sur les échantillons des patients. Résultats : Les mises au point des techniques de détection du HLA-G par Luminex et d'ELISpot ont été effectuées avec succès et ont permis la mise en place de protocoles pouvant être utilisés pour tester les échantillons de patients. Cependant, la molécule HLA-G n'a pu être mise en évidence dans le sérum des patients, ni avant ni après injection du produit Hepastem. Dans le cadre du Test Elispot, l’incubation des PBMCs des patients obtenus à différents temps avec un anticorps anti-CD3 (stimulation non spécifique) a montré une très grande variabilité rendant difficile l’interprétation des résultats obtenus avec les cellules « HepaStem ». Dans l’ensemble, on remarque, après normalisation, qu’il n’y a que peu de réponses aux cellules « HepaStem »., même si celles-ci semblent induire une réponse de base (avant injection) plus importante à l’état différencié que non-différencié.
Biomarkers --- Cell- and Tissue-Based Therapy --- Hepatocytes --- Immunosuppressive Agents
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Aims. To investigate the role of interleukins 6 and 10 in primary EBV infection, and their predictive role in the development of post-transplant lymphoproliferative disease (PTLD) in pediatric orthotopic liver transplantation (OLT).
Patients and methods. Among 45 children who underwent OLT between 1998 and 2001 at Saint-Luc University Clinics, 12 children with primary EBV infection post-OLT were included. Patients were divided into two groups according to the evolution of primary EBV infection : group I (primary EBV infection without PTLD, n=6), and group II (primary EBV infection with PTLD, n=6). Median patient age was 1.5 years (range: 0.4 – 5.6) at the time of OLT. All children were regularly followed for clinical, biochemical and virological assessement. IL-6 and human IL-10 were measured in plasma by using the “sandwich” enzyme-linked immunoadsorbent assay (ELISA).
Results. Mean delay or primary EBV infection following OLT was 5,2 ± 1,1 weeks in group I, and 4,7 ± 0,6 weeks in group II (NS). PTLD occurred at 17,4 ± 18,2 weeks after OLT. Primary EBV infection was asymptomatic in all children. In group II, five (83.3%) children developed PTLSD with fever, three (50.0%) with tonsillitis, and one (16.7%) with stridor. Regarding the immunological assessement, IL-6 and IL-10 were detected in all patients during primary EBV infection and were correlated with the evolution of the patient’s cellular immunity and the viral load, respectively. The IL-6 and IL-10 serum levels did not differ significantly between the two groups at different time points of follow-up. In addition, the IL-6 and IL-10 levels in group II increased at the time of primary EBV infection, fluctuated after this infection, reaching a peak at the time of PTLD.
Conclusions. The presence of Il-6 was not specific for primary EBV infection in pediatric OLT. The increase of IL-10 following primary EBV infection might predict the development of PTLD. Further prospective studies are required to explore the role of IL-10 in the pathogenesis of PTLD Objectifs. Cette étude a été réalisée afin d’étudier l’évolution des interleukines (IL) 6 et 10 dans la primo-infection à EBV chez l’enfant transplanté hépatique, ainsi que leur rôle prédictif dans le développement d’un syndrome lymphoproliphératif (PTLD) associé à l’EBV chez ses enfants.
Patients et méthodes. Parmi 45 enfants transplantés hépatiques de 1998 à 2001 à Saint-Luc, douze enfants avec primo-infection à EBV post-transplantation ont été inclus. Les patients ont été divisés en deux groupes en fonction de l’évolution après la primo-infection à EBV : groupe I (primo-infection à EBV sans développement d’un syndrome lymphoprolifératif, n=6), et groupe II (primo-infection à EBV avec développement d’un syndrome lymphoprolifératif, n=6). L’âge médian des receveurs est de 1,5 ans (range : 0,4 – 5,6) au moment de la transplantation. Tous les patients ont été suivis régulièrement pour examen clinique, biochimie et virologie. Le dosage d’IL-6 et d’IL-10 humaine a été réalisé en utilisant la technique d’ELISA « sandwich ».
Résultats. Le délai moyen de la primo-infection est de 5,2 ± 1,1 semaines pour le groupe I, et de 4,7 ± 0,6 semaines pour le groupe II après la greffe (NS). Le PTLD est survenu après un délai moyen de 17,4 ± 18,2 semaines post-transplantation. La primo-infection est asymptomatique chez tous les patients. Dans le groupe II, les PTLD se manifestent cliniquement par une fièvre inexpliquée chez cinq (83,3%), angine chez trois (50,0%), et stridor chez un (16,7%) patients. Concernant le suivi immunologique, l’IL-6 et l’IL-10 sériques sont détectables dans les deux groupes pendant la primo-infection, en relation avec l’évolution de l’immunité cellulaire et de la charge virale, respectivement. La différence de concentrations d’IL-6 et d’IL-10 entre les 2 groupes n’est pas statistiquement significative à différents moments du suivi. Dans le groupe II, la concentration d’IL-6 et d’IL-10 est élevée au moment de la primo-infection, fluctuante durant les semaines suivant la primo-infection, et atteint un pic au moment du PTLD.
Conclusions. L’élévation de l’IL-6 n’est pas spécifique de la primo-infection à EBV en transplantation hépatique. La réaugmentation de l’IL-10 après la primo-infection EBV pourrait prédire l’évolution vers le PTLD. Des études prospectives seront nécessaires pour mettre en évidence son rôle dans le développement d’un PTLD
Liver Transplantation --- Interleukin-10 --- Interleukin-6 --- Epstein-Barr Virus Infections --- Child
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