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Le déterminisme du sexe est l’ensemble des facteurs qui déterminent le sexe de l’individu. Chez les poissons téléostéens, la détermination du sexe dépend des facteurs génétiques (GSD) et des facteurs environnementaux (ESD). Chez les Tilapias du Nil (Oreochromis niloticus), l’inversion du sexe soit par les stéroïdes ou le traitement thermique révèle indispensable pour la production des monosexes mâles, qui ont une croissance supérieure par rapport aux femelles. Cependant, l’utilisation des stéroïdes sexuels pour inverser le sexe des poissons reste interdite dans certains pays, à cause des connaissances insuffisantes sur les résidus dans les poissons ainsi que dans l’environnement. L’inversion sexuelle sur la biologie des poissons, particulièrement sur les comportements agonistiques constitue un secteur de recherche pour peu de scientifiques. Le but de notre étude est de comparer les comportements agonistiques des mâles de Tilapias du Nil (Oreochromis niloticus) à génotype XX et XY. L’expérience s’est réalisée dans un circuit fermé composé de 8 aquariums de 250L, 2 aquariums de 650L et 6 bacs de 500L. Deux types de confrontations ont été testées, les mâles XY sont confrontés entre eux d’une part puis avec les mâles XX d’autre part. Les tests comportementaux sont filmés, enregistrés au moyen d’une caméra et transférés à un ordinateur pour les mesurer et les quantifier. Les tests statistiques montrent qu’il y a une différence significative (p<0,05) pour la taille relative des nids entre les XX et XY ainsi que entre les soumis des XX et XY. Pour les comportements de fuite et de dressement de nageoires, une différence significative est observée en faveur des soumis XY contre les dominants XY, pour l’attaque latérale c’est l’inverse. Dans l’implication des combats de bouche, les soumis XX montrent une différence contre les soumis XY. Dans la comparaison des individus des deux types de confrontations, seul les dominants de la première confrontation présentant une différence significative (p<0,05) pour les comportements de dressement de nageoires, d’attaque latérale et de fuite, pour les autres comportements aucune différence significative (p>0,05) n’est observée. La durée moyenne de latence des soumis XX et XY n’exprime aucune différence pour les premiers comportements de contact, d’agression et d’esquive.
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Résumé Cette étude a été réalisée sur le killifish turquoise afin de pouvoir caractériser les traits phénotypiques, la reproduction, la respiration et la morphologie tout au long de sa vie. Des contraintes temporelles ont seulement permis de réaliser la reproduction et les mesures morpho-métriques. La ponte a été suivi pendant 43 jours dans 4 bacs de reproduction, numérotés 9,10, 11 et12, contenant chacun 1 mâle et 3 femelles. Ces poissons ont été alimentés adlibitum deux fois par jour avec des nauplii d’artemia. Les mesures morphé-métriques ont été réalisées sur 40 spécimens dont 10 mâles de 9 semaines, 10 femelles de 9 semaines, 10 mâles de 5 semaines et 10 femelles de 5 semaines. La longueur totale, la longueur standard, la base de la nageoire anale, la longueur de la nageoire anale, le pédoncule caudale, la longueur de la nageoire caudale ont été mésurés en mm. Le ratio de la longueur standard, de la base de la nageoire anale, de la longueur de la nageoire anale, du pédoncule caudale et de la longueur de la nageoire caudale ont été calculés par rapport à longueur standard. Ces poissons ont été pesés et l’allure de la croissance des mâles et des femelles a été déterminée par la relation poidstaille. Les poissons ont été élevés à L’URBE, ce qui a facilité ce travail. Les résultats trouvés ont montré que le nombre d’œufs collectés a été de 18,69±8,23 ; 6,69± 5,04 ; 11,37±7,76 ; 8,25± 6,34 respectivement pour les bacs 9, 10, 11 et 12. La ponte a été plus élevée dans le bac 9 plus faible dans le bac 10. L’évolution de la ponte présente 5 pics de production et le dernier pic est suivi par le déclin. Le pic le plus élevé est observé entre le 22 et le 25ème jour de production avec un total de 98 œufs récoltés le 24 ème jour. La longueur totale mesurée a été de 24,11±1,32 mm pour les femelles de 5 semaines et 35,41±1,56 mm pour les femelles de 9 semaines ; alors qu’elle a été 26,97±1,044 mm pour les mâles de 5 semaines et 39,84±1,64 mm pour les mâles de 9 semaines. Le ratio de largeur totale par rapport à la longueur totale a été de 21,49±1,03 % chez les femelles de 5 semaines et 21,93± 0,64% chez les femelles de 9 semaines ; tandis qu’il a été 20,96 ±0,61% chez les mâles de 5 semaines et 20,10±0,76%chez les mâles de 9 semaines. Le ratio de la base de la nageoire anale par rapport à la longueur totale est de 13,25±2,07% ; 12,59±1,05% respectivement pour les femelles de 5 semaines et les femelles de 9 semaines, par contre il est de 15,34±0,98% ; 15,62 ±1,09% respectivement pour les mâles de 5 semaines et pour ceux de 9 semaines. Le ratio du pédoncule caudal par rapport à la longueur totale est de 15,38±1,84% et 16,52±1,03 respectivement pour les femelles de 5 semaines et celles de 9 semaines ; et de 16,54±1,03 et 17,57±1,08 pour les mâles de 5 semaines et ceux de 9 semaines. La valeur de b determinée dans la relation poids-taille considérée comme la valeur de la pente de régréssion est de 2,92 pour les mâles et de 3,12 pour les femelles. Les résultats ont montré que la ponte chez le killifish turquoise est très variable et décline avec l’âge. La taille des mâles est plus dévlopée que celle des femelles, ce qui montre un dimorphisme sexuel de l’espèce. La croissance de cette espèce est allométrique.
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Les déformations squelettiques sont couramment rencontrées chez les poissons d’élevage. L’ombre commun (Thymallus thymallus) rencontre souvent, malgré ses conditions d’élevage, un nombre important de modifications de sa colonne vertébrale, car étant une espèce très sensible à la pollution du milieu. Ces déformations reflètent souvent un déséquilibre dans l’environnement où le poisson vit. Cette étude a pour objectif de réaliser une analyse histologique et structurale des malformations squelettiques chez l’ombre commun. Pour y arriver, 180 larves ont été réparties dans 2 milieux (aquarium et auge) et deux types d’aliments ont été utilisés pour nourrir les poissons. Après 9 semaines d’étude, aucune interaction n’a été trouvée entre les facteurs (milieux, aliments et semaines) sur la croissance (taille). En revanche, la taille variait significativement d’une semaine à une autre. A l’examen radiographique, seule la présence de la vessie natatoire a été observée à la 9è semaine sur notre échantillon à 80%, 60%, 40% et 60% respectivement dans l’aquarium l, 2, auge 1 et 2. En ce qui concerne l’analyse histologique, des proportions osseuses variaient entre 11 et 14 % dans les poissons de tous les groupes. En rapport avec les ostéocytes, le score 2 était représenté dans tous les groupes des poissons échantillonnés allant de 2/5 à 3/5 poissons. Bref, aucune interaction significative, ni effet significatif de chaque facteur seul (milieux et aliment) n’a été renseigné lors de cette étude. En conclusion, aucune malformation n’a été observée à ce stade de vie de l’ombre (âgé de 10 semaines et 3 jours) et la croissance en taille n’était pas non plus influencée par les facteurs étudiés. Ces résultats impliquent que l’observation des malformations ne peut se faire à ce stade de vie de l’ombre commun d’où l’importance de prolonger jusqu’à l’observation du squelette à travers la radiographie.
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La pollution due aux pesticides présente une sérieuse menace sur l’environnement, avec des conséquences sur le fonctionnement des organismes, notamment sur leur reproduction. Ces conséquences peuvent être aggravées par une exposition précoce des larves aux pesticides, en raison de leur sensibilité et ainsi réduire la plasticité physiologique. Ce travail a été initié pour évaluer les effets d’une exposition des larves de N.furzeri à la perméthrine sur le succès de la reproduction. Ainsi, les larves de N. fuzeri ont été exposées pendant les 7 premiers jours post-éclosion à la perméthrine (C0 : 0µg/l ; C1 : 100µg/l et C2 : 10µg/l). Les larves ainsi exposées à la perméthrine ont été élevées dans l’eau du système sans trace de la perméthrine jusqu’à l’âge adulte, stade à partir duquel des couples ont été formés en fonction des conditions pour la reproduction. Après 12 semaines de reproduction, les résultats obtenus ont montré des pontes de 22, 11 et 9 œufs respectivement pour C0, C1 et C2, suggérant d’une réduction du nombre moyens d’œufs pondus par frai de près de la moitié pour les individus exposés à la perméthrine. En termes des pontes cumulées, des baisses de l’ordre de 43,6% (C1) et 46,4% (C2) ont été observées par rapport au témoin (C0). Néanmoins, des similarités ont été observés en ce qui concerne le taux de fécondation et la viabilité des œufs à 48 heures. Nos résultats soulignent qu’une exposition à la perméthrine de N. furzeri au stade larvaire réduit les chances des multiplications des espèces se trouvant dans un environnement contaminé. Ainsi, la pérennité de N. furzeri pourrait être compromise dans un contexte de pollution à la perméthrine due à la réduction de la ponte.
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Chez les animaux, la reprogrammation épigénétique de l’ADN est un processus très important se déroulant souvent pendant les phases critiques de développement. L’exposition à la perméthrine (PM) un composé neurotoxique durant cette phase critique de développement pourrait influencer ce processus de reprogrammation. C’est dans cette optique que s’inscrit le présent travail donc l’objectif était d’évaluer l’influence de la PM sur les œufs du rivulus des mangroves, Kryptolebias marmoratus, le seul vertébré connu où les individus hermaphrodites sont capables d’autofécondation. Cette capacité unique permet la production naturelle de lignées isogéniques au sein desquelles la variabilité génétique inter-individuelle est très faible et donc d’étudier la part de l’environnement et celle des mécanismes épigénétiques sur les traits phénotypiques. Ici, nous avons évalué d’une part les effets de différentes concentrations de la PM sur la mortalité, le comportement (activité) et la physiologie (battement cardiaque, circulation sanguine) lors des phases critiques de développement et d’autre part d’évaluer l’expression associée des gènes impliqués dans les mécanismes épigénétiques (DNMT3aa, DNMT3ab) et le comportement (Mecp2). Les œufs ont été récoltés à partir d’individus hermaphrodites et leur stade de développement a été déterminé à l’aide d’un stéréomicroscope. Ces œufs ont par la suite été exposés pendant 5 jours à la perméthrine à différentes concentrations, à savoir 0 µg/L (dose "contrôle" ; N=40), 149,7±37,5µg/L (concentration 1 : "C1" ; N=40) et 312,7±116,5µg/L (concentration 2 : "C2" ; N=40). La mortalité, le flux sanguin, la fréquence cardiaque et l’activité du corps ont par la suite été évalués. Les analyses moléculaires ont été réalisées à partir de pools de 7 œufs pour garantir une quantité suffisante d’ARN lors de l’extraction. L’expression génique relative des gènes d’intérêts (DNMT-3aa, DNMT-3ab et Mecp2) a été déterminée par qPCR. Les analyses statistiques réalisées ont montré une différence significative sur le taux de mortalité, mais aucune concernant le flux sanguin, la fréquence cardiaque et l’activité du corps, bien qu’il y ait une légère tendance à la baisse en fonction de la concentration. Il ressort ainsi que la PM aurait induit 20% de mortalité chez les individus exposés à la concentration C2 contre 5% chez les individus témoins et ceux exposés à la concentration C1. Les moyennes du flux sanguin obtenues sont de : 7.21±0.04 % (moyenne ± SE, contrôle) ; 6.02±0.74% (moyenne ± SE, C1) ; 4.36±0.67% (moyenne ± SE, C2). Les moyennes de la fréquence cardiaque obtenues sont de 90±5 /min (moyenne ± SE, contrôle) ; 104 ± 2/min (moyenne ± SE, C1) et 89 ± 6/min (moyenne ± SE, concentration 2). Les moyennes de l’activité du corps sont de 1.74±0.4/5 min (moyenne ± SE, contrôle) ; 1.63±0.25 /5min (moyenne ± SE, concentration 1) ; 1.16±0.18/5min (moyenne ± SE, concentration 2). Cette étude met donc en évidence que la PM est une molécule toxique, car elle entraîne significativement la mortalité des embryons, tend à réduire le flux sanguin, le battement cardiaque et entraîne une hypoactivité au cours des phases critiques de développement. Cependant aucun effet sur l’expression des gènes au cours de cette phase critique de développement n’a été observé.
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