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Il fut un temps où l'on se plaisait à attribuer aux images des pouvoirs merveilleux : on imaginait qu'elles étaient vivantes, ou qu'on pouvait y entrer comme dans un autre monde ; on leur attribuait toutes sortes de propriétés fictives, en les sachant fictives. L'image n'était pas alors uniquement le site d'une fiction, mais une fiction en elle-même. Ce temps est toujours le nôtre. Cet ouvrage propose d'examiner la façon dont le cinéma, avec les pouvoirs optiques et sonores qui sont les siens, active cette tendance fondamentale de l'être humain à attribuer aux images des propriétés fictives. Cette tendance ne se manifeste pas uniquement au travers de récits filmiques. Elle informe, beaucoup plus profondément qu'on ne le croit, notre expérience de spectateurs ordinaires de cinéma. Et elle est pour l'historien et l'analyste d'images assez sages (c'est-à-dire suffisamment déraisonnables) pour ne pas rompre avec leur imagination, une source essentielle de découverte.
Fictions, Theory of --- Motion pictures --- Théorie de la fiction --- Cinéma --- Philosophy --- Semiotics --- Philosophie --- Sémiotique --- Aspect psychologique. --- Théorie de la fiction --- Cinéma --- Sémiotique --- Langage cinématographique --- Récit filmique --- Sémiotique et cinéma
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Films analyzed: The 400 blows (François Truffaut, 1959), Playtime (Jacques Tati, 1967), Where is the house of my friend? (Abbas Kiarostami, 1988), and Pather Panchali (Satyajit Ray, 1955).
Motion pictures --- Cinéma --- Production and direction. --- Production et réalisation --- Plans (Cinema, television, etc.) --- Cinema --- Cinéma, technique --- Plan --- Production et realisation --- Langage --- Production and direction --- Cinéma --- Production et réalisation --- 791.42 --- CDL --- Direction of motion pictures --- Film-making (Motion pictures) --- Filmmaking (Motion pictures) --- Motion picture direction --- Motion picture plays --- Motion picture production --- Movie-making --- Moviemaking --- Production of motion pictures --- Direction --- Film --- Production --- Realisation --- Television --- Terminologie --- Cadrage --- Cadre --- Image --- Montage --- Tournage --- Cinema - Production et realisation --- Cinema - Langage --- Motion pictures - Production and direction
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Le montage simultané au cinéma, ou split screen, remis au goût du jour grâce aux logiciels de montage virtuel, n’évoque le plus souvent qu’une poignée de films américains des années 1960 et quelques œuvres remarquables mais isolées telles que Napoléon (1927) d’Abel Gance ou The Chelsea Girls (1966) d’Andy Warhol, ainsi qu’un cinéaste, Brian De Palma, qui en fit une signature personnelle. Sait-on pourtant que le terme split screen figurait au début des années 1920 dans les manuels d’écriture cinématographique ? Dès les premières années du cinéma, avant même de monter linéairement les prises de vues, on imagine de les juxtaposer. Jusqu’à nos jours, les raisons à cela ne manqueront pas : pour que voisinent les rêves et la réalité, l’actuel et le possible, l’ici et l’ailleurs, mais aussi, plus abstraitement, pour établir un ordre social ou pour le briser, pour classer ou déranger, concilier ou diviser, ériger des frontières ou les subvertir, comparer et opposer, heurter les rythmes, provoquer des collisions de formes et d’idées. Sous la structure du montage simultané, aux variations infinies et paradoxales, traversant aussi bien le cinéma d’avant-garde et expérimental que le cinéma populaire américain, s’inscrit toujours une réalisation de fantasmes, un geste politique, un acte de pensée. C’est ce grand tumulte structurel qu’explore cet ouvrage
Montage (cinéma) --- Montage (cinéma). --- Cinéma --- Esthétique. --- Motion pictures --- Montage (esthétique) --- Editing. --- Esthétique. --- Cinéma --- Editing --- Aesthetics --- Esthétique
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Peur --- Cinéma --- Au cinéma --- Thèmes, motifs --- Ouvrages pour la jeunesse
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L'épiderme joue un rôle fondamental dans l'économie du désir que le cinéma tisse depuis ses origines autour de son sujet de prédilection : le corps vivant, agissant, éprouvant [...] Comment le cinéma nous rend-il sensible à l'épiderme ? Quels sont les enjeux politiques et socio-culturels de sa représentation sur grand écran ? Dans quelle mesure la peau a-t-elle joué un rôle dans l'histoire technique et esthétique du cinéma ? Cet ouvrage soulève ces questions au travers de cinématographies variées : cinéma américain, japonais, français ou allemand, des années 1910 à nos jours Surface sensible aux émois intérieurs comme aux épreuves extérieures, surface intime exposée au regard et fantasmatiquement au toucher, surface graphique et picturale aux mille colorations et textures, la peau joue un rôle fondamental dans l'économie du désir que le cinéma tisse depuis ses origines. Cet ouvrage constitue la première étude universitaire qui accorde de l'importance à un élément du corps humain étonnamment absents des études cinématographiques
Corps --- Peau --- Au cinéma --- Au cinéma. --- Skin in motion pictures --- Human body in motion pictures --- Motion pictures --- Aesthetics --- Motion pictures - Aesthetics --- Au cinéma.
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La main tient une position symbolique privilégiée par rapport aux autres parties du corps, sa représentation fait l'objet d'un traitement singulier. Sujet du faire artistique, instrument du travail, elle est l'organe original du geste à accomplir; objet d'étude, motif iconographique, la main est en même temps ce en quoi se réfracte le destin humain corps, pensée, désir - qui circule ainsi à travers les arts. Cinéma, danse, photographie, théâtre: pour ces arts de mise en scène et de cadrage du geste, de recréation du corps et de son image, la main de l'homme s'avère comme donnée anthropologique inévitable et, à ce titre, comme foyer et vecteur privilégié d'une réflexion sur l'humanité qui pense, agit et détruit, entre raison et folie. En prenant le parti d'une rencontre entre les œuvres, les textes qui composent cet ouvrage ont cherché à rendre compte de la modernité de la main, soit des mutations que les gestes recensent, à la croisée de l'histoire, de la technologie et de l'esthétique.
Performing arts --- Arts --- Hand
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Le couple figure/fond a joué un rôle majeur dans l'élaboration du langage cinématographique. L'échelle des plans, les stratégies d'éclairage, de composition et de découpage reposent, dans le cinéma classique, sur un principe de valorisation, de sélection et de hiérarchisation de figures, principalement humaines, isolées ou détachées d'un environnement mis en retrait sous la catégorie du fond.À y regarder de plus près, les catégories de la figure et du fond présentent pourtant un caractère dynamique qui sollicite constamment nos sens, la vue principalement, mais également l'ouïe. La figure et le fond sont bien plus que les pôles complices de notre attention flottante : eux-mêmes instables, hétéroclites et changeants, ils s'imbriquent et ils nous impliquent constamment dans un travail formel qui constitue la matière vivante de l'expérience cinématographique. Aucune hypothèse de narration, aucun processus signifiant ne peut se concrétiser sans la composition esthétique qui les sous-tend, y compris et tout particulièrement à travers l'articulation entre fond et figure.Les études réunies dans ce numéro explorent les relations cinématographiques entre figures et fonds, d'Agnès Varda à Martin Arnold, de Dario Argento à Michael Mann, de Lav Diaz à Apichatpong Weerasethakul. Les essais proposés ont recours aux théories du cinéma mais également à l'histoire de l'art, à la théorie littéraire, à la philosophie ou à l'histoire politique, afin de suivre au mieux les chemins qu'empruntent les formes filmiques pour mobiliser nos sens, nos émotions et nos pensées.
Cinéma -- Esthétique --- Esthétique --- Motion pictures --- History --- Aesthetics --- Semiotics
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Du dispositif clinique de Léonce Perret dans Les Mystères des Roches de Kador (1913) aux labyrinthes lynchiens d’Inland Empire (2006), de secrètes résonances relient des films que tout, de leur régime d’images à leur forme de récit ou à leur inscription culturelle, contribue à éloigner. Ils se nourrissent pourtant d’une même énergie créatrice en puisant, selon des modalités et un travail très différents, aux puissantes fantasmagories du rêve. On pourrait croire que l’essentiel a été dit, et bien dit, des liens rhétoriques et poétiques que le cinéma entretient avec l’onirisme et ses territoires mitoyens – fantasmes, hallucinations, images obsédantes, effets hypnotiques -, alors même que des approches nouvelles font retour aujourd’hui – notamment sur le freudisme – pour inventer et proposer des voies et des concepts inédits à la mesure d’un champ créatif et théorique en constante mutation. Autour du prisme du rêve, vu comme trompe-l’œil et simulacre ou comme expérience poétique et figurale, c’est donc l’horizon le plus avancé des études filmiques qui se dessine ici. L’entretien final de Marie Martin et Raymond Bellour inscrit ce recueil dans la perspective qui est la sienne : questionner le rêve « aux fins d’une histoire de la théorie du cinéma », histoire inséparable de celle de la création contemporaine, sur fond d’orage, de métamorphoses et d’inquiétante étrangeté…
Film Radio Television --- rêve --- cinéma --- esthétique
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Le découpage en plans, qui est considéré aujourd’hui comme le fondement de l’art cinématographique, en est paradoxalement l’un des éléments les moins étudiés. Alors que le montage a focalisé depuis longtemps l’attention des théoriciens du cinéma, et que l’histoire et la pratique en ont été amplement interrogées, on s’est rarement penché sur la question du découpage. Sauf à le considérer précisément comme le repoussoir figé de cette opération nettement plus créative que serait le montage. Ainsi on l’associe la plupart du temps au cinéma classique, sans lui accorder d’ailleurs plus d’importance que cela dans le geste poïétique, alors que le montage est associé à une certaine modernité du cinéma, à l’intérieur de laquelle il est identifié comme l’un des ressorts créatifs majeurs. Quelle a été la pratique du découpage, son lien avec le scénario, avec la mise en scène, avec le montage ? Quelle part peut-on lui attribuer dans la construction du film, et dans quelles cinématographies ? Quelle est la persistance actuelle du découpage, et sous quelle forme ? Telles sont les questions auxquelles essaie de répondre cet ouvrage. Histoire du cinéma, histoire des théories, esthétique, histoire des formes et histoire culturelle sont ici convoquées afin d’interroger et de reconstruire cette notion dont la délimitation même (pour ne pas parler de définition) demande à être reconsidérée.
Film Radio Television --- cinéma --- découpage --- histoire du cinéma
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