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Majorque est une des zones méditerranéennes les plus riches en biodiversité en raison de son endémisme insulaire élevé. La présence de grands herbivores introduits par l'homme a un impact négatif sur la biodiversité des îles et peut amener des conflits humains liés à la gestion des ressources naturelles. Aujourd'hui cependant, nous en savons peu à propos de cet impact sur les îles méditerranéennes qui ont longuement accueillis des herbivores, comme c'est le cas de l'île de Majorque. Dans cette étude, nous utilisons des approches différentes pour évaluer l'impact des chèvres sauvages (Capra hircus) sur la végétation arbustive de deux régions de l'île : La Victoria (haute densité de chèvres) et Son Fortuny (plus faible densité). La collecte de données a consisté en la quantification du degré de pâturage sur la végétation ligneuse et semi-ligneuse, de la capacité de régénération de cette strate et de l'accumulation d'excréments. Nous avons mesuré le degré d'abroutissement du ruminant sur un total de 10 338 arbres et arbustes répartis sur 231 transects de 25 m² dans les deux zones d'étude confondues. Les facteurs qui influencent significativement ce degré d'abroutissement sont l'accumulation d'excréments, l'altitude, la pente, la distance aux chemins, la couverture rocheuse et l'appétence des espèces végétales. L'impact de l'herbivorie sur la végétation est plus important dans la zone à forte densité d'ongulés. L'étude a aussi révélé des informations exclusives sur les préférences écologiques de la chèvre majorquine. Le degré d'abroutissement semble être un indicateur pertinent pour évaluer l'impact de l'herbivorie sur la végétation et apporter une aide à la décision pour les gestionnaires de ces espaces naturels à haute valeur écologique.
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Majorque est une des zones méditerranéennes les plus riches en biodiversité en raison de son endémisme insulaire élevé. La présence de grands herbivores introduits par l'homme a un impact négatif sur la biodiversité des îles et peut amener des conflits humains liés à la gestion des ressources naturelles. Aujourd’hui cependant, nous en savons peu à propos de cet impact sur les îles méditerranéennes qui ont longuement accueillis des herbivores, comme c’est le cas de l'île de Majorque. Dans cette étude, nous utilisons des approches différentes pour évaluer l'impact des chèvres sauvages (Capra hircus) sur la végétation arbustive de deux régions de l’île : La Victoria (haute densité de chèvres) et Son Fortuny (plus faible densité). La collecte de données a consisté en la quantification du degré de pâturage sur la végétation ligneuse et semi-ligneuse, de la capacité de régénération de cette strate et de l'accumulation d'excréments. Nous avons mesuré le degré d’abroutissement du ruminant sur un total de 10 338 arbres et arbustes répartis sur 231 transects de 25 m² dans les deux zones d'étude confondues. Les facteurs qui influencent significativement ce degré d’abroutissement sont l’accumulation d’excréments, l’altitude, la pente, la distance aux chemins, la couverture rocheuse et l’appétence des espèces végétales. L’impact de l’herbivorie sur la végétation est plus important dans la zone à forte densité d’ongulés. L’étude a aussi révélé des informations exclusives sur les préférences écologiques de la chèvre majorquine. Le degré d’abroutissement semble être un indicateur pertinent pour évaluer l’impact de l’herbivorie sur la végétation et apporter une aide à la décision pour les gestionnaires de ces espaces naturels à haute valeur écologique.
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