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Ce travail intervient dans un contexte où l'agriculture à l'échelle européenne et italienne fait face à des problématiques environnementales, économiques et éthiques qui lui demandent d'investir pour développer de nouveaux moyens de production. L'agriculteur doit donc trouver des financements pour réaliser ses projets mais les prêts bancaires sont de plus en plus difficiles à obtenir. Dans le même temps, le financement participatif en dons, système de soutien financier créé en 2009 par l'apparition de Kickstarter, se popularise à travers le monde. Ce TFE étudie, selon l'exemple du modèle MiiMOSA, le potentiel du financement participatif en Italie dans différents secteurs agricoles en prenant en compte l'implication des donateurs et des institutions d'accompagnement des exploitations. Cette méthodologie passe par l'analyse du comportement des consommateurs. On constate une moralisation de la consommation avec une envie de consommer des produits labellisés et nationaux. Les facteurs relevés sont en la faveur de la mobilisation du modèle de financement participatif par les consommateurs. La deuxième partie de la méthodologie passe par la définition de cinq facteurs influençant la capacité des exploitations à lever des fonds par le biais d'un financement participatif puis par l'utilisation de ces cinq facteurs pour différencier les secteurs agricoles ayant le plus gros potentiel pour utiliser et réussir un financement participatif. Les facteurs retenus sont « Circuit de distribution », « Production Brute Standard/Chiffre d'affaire », « Etape de vie de l'exploitation », « Montant du projet » et « Type d'agriculture ». D'après l'analyse, les modalités « Agriculture biologique », « Circuits courts de distribution » et « Vente directe » rassemblent les exploitations avec le plus grand potentiel à utiliser un financement participatif et la meilleure capacité à lever des fonds par ce mode de financement. Enfin, la 3ème partie de la méthodologie étudie l'écosystème des organismes d'accompagnement gravitant autour des exploitations. Au sein du sondage réalisé, la majorité des exploitations est suivie par un conseiller financier ou technique. Les syndicats et associations agricoles sont de loin les plus présentes, avec une représentativité de 69% au sein des exploitations conseillées. Les banques sont ensuite le deuxième plus important organisme d'accompagnement en termes de nombre d'exploitations accompagnées. Il est par ce travail mis en évidence que l'Italie est un pays hétérogène en termes de structure des exploitations, de mode de consommation, de circuits de distribution et d'implantation des organismes d'accompagnement. Le nord qui compte plus d'exploitations de grande taille économique, semble consommer d'avantage de produits labellisés comme notamment les produits issus de l'agriculture biologique et représente une part plus importante du nombre de prêts obtenus. Concernant les organismes d'accompagnement, les syndicats, instituts majeurs en Italie, sont plus présents dans le nord que dans le sud. Néanmoins, les organismes d'accompagnement techniques et financiers semblent plus conseiller les exploitations du sud. Le sud représente également une plus grande part des exploitations en vente directe ou circuit court et de la SAU cultivée en agricole biologique. Concernant les résultats du sondage, il est à noter que l'effectif se limite à 41 individus, ce qui ne permet pas de considérer ces proportions comme validées à l'échelle nationale. Il est nécessaire de compléter cette analyse en réalisant l'enquête sur un échantillon de taille plus représentative d'environ 400 individus. Cette étude permettra à MiiMOSA de proposer une offre adaptée répondant aux attentes des agriculteurs et plus globalement de vulgariser le financement participatif pour les institutions publiques et privées, les exploitants agricoles et la communauté investissant dans les projets.
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Ce travail intervient dans un contexte où l’agriculture à l’échelle européenne et italienne fait face à des problématiques environnementales, économiques et éthiques qui lui demandent d’investir pour développer de nouveaux moyens de production. L’agriculteur doit donc trouver des financements pour réaliser ses projets mais les prêts bancaires sont de plus en plus difficiles à obtenir. Dans le même temps, le financement participatif en dons, système de soutien financier créé en 2009 par l’apparition de Kickstarter, se popularise à travers le monde. Ce TFE étudie, selon l’exemple du modèle MiiMOSA, le potentiel du financement participatif en Italie dans différents secteurs agricoles en prenant en compte l’implication des donateurs et des institutions d’accompagnement des exploitations. Cette méthodologie passe par l’analyse du comportement des consommateurs. On constate une moralisation de la consommation avec une envie de consommer des produits labellisés et nationaux. Les facteurs relevés sont en la faveur de la mobilisation du modèle de financement participatif par les consommateurs. La deuxième partie de la méthodologie passe par la définition de cinq facteurs influençant la capacité des exploitations à lever des fonds par le biais d’un financement participatif puis par l’utilisation de ces cinq facteurs pour différencier les secteurs agricoles ayant le plus gros potentiel pour utiliser et réussir un financement participatif. Les facteurs retenus sont « Circuit de distribution », « Production Brute Standard/Chiffre d’affaire », « Etape de vie de l’exploitation », « Montant du projet » et « Type d’agriculture ». D’après l’analyse, les modalités « Agriculture biologique », « Circuits courts de distribution » et « Vente directe » rassemblent les exploitations avec le plus grand potentiel à utiliser un financement participatif et la meilleure capacité à lever des fonds par ce mode de financement. Enfin, la 3ème partie de la méthodologie étudie l’écosystème des organismes d’accompagnement gravitant autour des exploitations. Au sein du sondage réalisé, la majorité des exploitations est suivie par un conseiller financier ou technique. Les syndicats et associations agricoles sont de loin les plus présentes, avec une représentativité de 69% au sein des exploitations conseillées. Les banques sont ensuite le deuxième plus important organisme d’accompagnement en termes de nombre d’exploitations accompagnées. Il est par ce travail mis en évidence que l’Italie est un pays hétérogène en termes de structure des exploitations, de mode de consommation, de circuits de distribution et d’implantation des organismes d’accompagnement. Le nord qui compte plus d’exploitations de grande taille économique, semble consommer d’avantage de produits labellisés comme notamment les produits issus de l’agriculture biologique et représente une part plus importante du nombre de prêts obtenus. Concernant les organismes d’accompagnement, les syndicats, instituts majeurs en Italie, sont plus présents dans le nord que dans le sud. Néanmoins, les organismes d’accompagnement techniques et financiers semblent plus conseiller les exploitations du sud. Le sud représente également une plus grande part des exploitations en vente directe ou circuit court et de la SAU cultivée en agricole biologique. Concernant les résultats du sondage, il est à noter que l’effectif se limite à 41 individus, ce qui ne permet pas de considérer ces proportions comme validées à l’échelle nationale. Il est nécessaire de compléter cette analyse en réalisant l’enquête sur un échantillon de taille plus représentative d’environ 400 individus. Cette étude permettra à MiiMOSA de proposer une offre adaptée répondant aux attentes des agriculteurs et plus globalement de vulgariser le financement participatif pour les institutions publiques et privées, les exploitants agricoles et la communauté investissant dans les projets.
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