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Au cœur du Languedoc méditerranéen, le département de l'Hérault est une place forte du mouvement républicain. Pour qualifier ce particularisme, on évoque l'existence d'un « Midi rouge » sur lequel de nombreux historiens se sont penchés. Face à cette entité politique se dresse un « Midi blanc » méconnu. Il fait preuve d'une vivacité étonnante et freine le développement de la droite « progressiste ». Cet ouvrage présente les ressorts de la culture politique royaliste de la Révolution française jusqu'au début de la Cinquième République. L'étude est bâtie autour des événements traumatiques (serment de 1791, Ralliement de l'Église à la République, Première et Seconde guerres mondiales) qui structurent l'imaginaire et fondent les repères politiques des combats à venir. Elle accorde une attention constante aux acteurs d'une droite appelée « traditionniste », en mettant l'accent sur le poids des milieux catholiques. Philippe Secondy insiste notamment sur la détermination de Monseigneur de Cabrières à la tête du diocèse de Montpellier entre 1874 et 1921. Celui que l'on présente souvent comme l'un des derniers évêques légitimistes de France initie une vaste nébuleuse partisane qui s'emploie à contrer le processus de consolidation du modèle républicain. À partir de l'histoire du Languedoc, l'auteur reconstitue le rôle des grandes familles « réactionnaires », leurs réseaux d'influence à travers plusieurs générations, la dynamique associative qu'elles génèrent, ainsi que leur savoir-faire électoral. L'un des points les plus significatifs est la participation à ce camp de bon nombre de médecins et d'avocats, prenant le relais de l'aristocratie terrienne durant l'entre-deux-guerres dans une société à la fois imprégnée par « l'esprit ancien combattant » et tentée par les solutions fascistes. L'avènement du régime de Vichy leur permet d'intégrer les rouages du nouveau pouvoir. Au moment de la Libération, le milieu « traditionniste », très affaibli, prône la « réconciliation…
Royalists --- History. --- Catholic Church --- Hérault (France) --- Monarchists --- Monarchy --- Church of Rome --- Roman Catholic Church --- Katholische Kirche --- Katolyt︠s︡ʹka t︠s︡erkva --- Römisch-Katholische Kirche --- Römische Kirche --- Ecclesia Catholica --- Eglise catholique --- Eglise catholique-romaine --- Katolicheskai︠a︡ t︠s︡erkovʹ --- Chiesa cattolica --- Iglesia Católica --- Kościół Katolicki --- Katolicki Kościół --- Kościół Rzymskokatolicki --- Nihon Katorikku Kyōkai --- Katholikē Ekklēsia --- Gereja Katolik --- Kenesiyah ha-Ḳatolit --- Kanisa Katoliki --- כנסיה הקתולית --- כנסייה הקתולית --- 가톨릭교 --- 천주교 --- Erau (France) --- Révolution nationale --- Hérault --- partis conservateurs --- Vichy (régime) --- Midi --- conservatisme --- Église catholique --- vie politique
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L’Action française a de multiples facettes et le maurrassisme dépasse la personne et l’œuvre propre de Charles Maurras. Après une première série d’études sur les héritages, les milieux sociaux ou religieux, les cas régionaux et les vecteurs de diffusion du mouvement (L’Action française. Culture, société, politique, Septentrion, 2008), une deuxième rencontre a explicité les relations du doctrinaire avec ses interlocuteurs étrangers ainsi que la réception et les usages du maurrassisme hors de France (Charles Maurras et l’étranger. L’étranger et Charles Maurras, Peter Lang, 2009). Ce troisième ensemble est plus spécifiquement consacré au maurrassisme et à la culture, aux liens entre politique, philosophie et esthétique. En effet, à l’Action française, le projet culturel est central. Fondé sur un corpus d’idées puisées dans des registres variés et diffusées selon des modalités diverses, porté par des individus ou des acteurs collectifs, bénéficiant d’appuis et de relais, le maurrassisme est un objet pluriel qui relève d’une histoire à la fois politique, sociale et culturelle. Son étude requiert, comme c’est le cas ici, les analyses menées en commun par des spécialistes français et étrangers, venus de diverses disciplines. Les succès indéniables que rencontre l’Action française dans le domaine culturel conduisent à s’interroger, en retour, sur l’originalité des thèmes avancés par les maurrassiens et sur les résultats obtenus par un mouvement fondé d’abord sur le primat du politique.
History --- politique --- extrême droite --- Action française --- doctrine --- idéologie politique --- culture --- projet culturel --- droite
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L’objet du colloque tenu à Béziers les 12 et 13 octobre 2007 sur la révolte du Midi viticole en 1907 était d’aller au-delà de ses aspects événementiels aujourd’hui bien connus. Tout d’abord situer la question dans son contexte national et international, mesurer l’impact de cet extraordinaire mouvement dans l’opinion publique française aussi bien dans la presse, auprès des grandes forces politiques, religieuses ou encore culturelles, en voir aussi le retentissement dans les autres régions viticoles, préciser les conditions dans lesquelles le gouvernement a été amené à faire intervenir les forces de l’ordre, voir le cheminement du mythe des soldats du 17e mutinés et enfin mesurer le souvenir de ces événements dans la mémoire collective d’aujourd’hui. Et c’est le sujet de la première partie du présent ouvrage intitulée « La France face à la révolte du Midi ». Ensuite, porter le regard sur une grande ville située au cœur de l’événement d’où la seconde partie de ce colloque : « La capitale du vin et la révolte vigneronne. Béziers et sa région en 1907 ». Il s’agit alors de montrer non seulement l’extraordinaire prospérité de la région apportée ici par la viticulture industrielle et l’originalité de la vie artistique et culturelle qu’a permis cette richesse viticole mais aussi, en matière politique, l’hégémonie du parti radical, la présence de l’armée dans la ville et enfin la place que les Biterrois ont tenu dans la protestation viticole.
History --- viticulture --- Languedoc --- mutinerie --- vigneron
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