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Et si la Première Guerre mondiale n’avait pas commencé par l’assassinat de Sarajevo ? Et si tout était déjà prêt dans les environs de Verdun ? Loin de se vouloir uchronique, ce livre entend apporter une réponse longtemps marginalisée par les études militaires. Cette contribution aux Intelligence Studies est consacrée à l’avant-guerre dans la Grande Région qui servit de champ de bataille à la première véritable « guerre civile européenne », entre Lorraine française, allemande, belge et Luxembourg. Une étude, consacrée au premier service de renseignement serbe, ouvre cet ouvrage collectif afin de mieux démontrer l’incongruité de l’étincelle bosniaque. La particularité de l’espace grand-régional correspond mieux à l’affrontement en préparation entre la France et l’Allemagne. En effet, les services de renseignement de ces deux pays y développent depuis le début du xxe siècle les conditions de l’affrontement de leurs deux pays. Dans ce qui n’est planifié que pour être un nouvel affrontement régional, à l’image de la guerre de 1870, les voisins luxembourgeois et belges observent et constatent une augmentation de l’espionnage sur leurs territoires respectifs et, surtout, l’implication de certains de leurs ressortissants dans cette activité. La guerre secrète qui se joue dans l’avant-guerre est plus clandestine, dans ses pratiques, et humaines, dans ses conséquences, que ce que l’on ne pense usuellement. Ce livre le démontre à chaque page.
Intelligence service --- History --- Counter intelligence --- Counterespionage --- Counterintelligence --- Intelligence community --- Secret police (Intelligence service) --- Public administration --- Research --- Disinformation --- Secret service --- Intelligence service - Study and teaching - France --- Military intelligence - Study and teaching - France --- Business intelligence - Study and teaching - France --- Espionage - Study and teaching - France --- Allemagne --- Première Guerre mondiale --- espionnage --- France --- Military intelligence --- Business intelligence --- Espionage
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Le Rassemblement du peuple français qui avait déjà emporté la plupart des villes de l’Est lors des municipales de 1947 (Strasbourg, Mulhouse, Nancy, Metz, Thionville, Épinal, etc.) obtint de nouveau un excellent résultat lors des législatives de 1951. Dans dix départements, il obtint les suffrages d’au moins 20 % des inscrits. Il s’agissait de tous les départements alsaciens et lorrains, auxquels s’ajoutaient à l’ouest la Marne et la Haute-Marne ainsi qu’au sud la Haute-Saône et le Territoire de Belfort. Ces départements envoyèrent 19 élus RPF à l’Assemblée, soit presque le cinquième du futur groupe gaulliste. Seuls le Grand Ouest et la région parisienne s’étaient montrés aussi favorables au Rassemblement. À l’évidence la France de l’Est entretenait avec le gaullisme d’opposition un rapport privilégié où se mêlaient de manière complexe les héritages historiques, les déterminants socio-économiques et les influences culturelles. Comment un homme (de Gaulle) et un courant politique (le gaullisme) ont pu à ce point s’ancrer pratiquement et symboliquement dans un espace (le Grand Est) à un moment donné (l’après-guerre) ? À cette question, cet ouvrage collectif – issu d’un colloque à Nancy en mai 2007 – tente d’apporter des réponses autour de cinq axes thématiques : les structures, le personnel, les partenaires et adversaires, la culture politique et l’enracinement symbolique dans l’histoire et l’espace.
History --- gaullisme --- Quatrième République --- vie politique --- après-guerre
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