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Le développement industriel et la modernisation de l'agriculture ont joué un rôle essentiel dans le progrès de l'alimentation de l'humanité. L'énergie électrique a contribué à ce progrès en offrant une large gamme de machines et d'appareils, capables de fonctionner en continu. L'élevage moderne et ses nouveaux équipements (robot de traite, distributeur automatique de concentré, gestion électronique du troupeau) font désormais largement appel à l'électricité. L'objectif général de ce travail est d'évaluer les conséquences des courants parasites sur le bien-être animal, la productivité et la santé des vaches laitières. A partir des différentes données recueillies dans la littérature, il apparaît que dans les élevages bovins, un courant électrique parasite est un courant électrique dont la circulation n'est ni voulue, ni contrôlée. Ces courants circulent dans les éléments conducteurs, le sol et les structures métalliques de l'élevage. Ils sont dus à des conditions électriques qui maintiennent une tension suffisamment élevée entre deux points de contact. Les tensions électriques parasites ont principalement une origine interne liée à l'activité de l'exploitation et une origine externe due aux équipements électriques. Ils ont des effets sur le comportement, les performances zootechniques, à savoir la production de lait, de viande, la reproduction et sur l'état de santé. Nervosité, diminution de la production, désertion de certains bâtiments et autres sont les symptômes les plus observés. Les courants parasites peuvent être contrôlés en réduisant la tension par l'élimination de la source, le contrôle progressif et l'isolation d'une partie du système. Il ressort de ces données que les courants électriques parasites sont un véritable problème de nos jours dans les exploitations laitières. Des mesures urgentes doivent être prises pour solutionner la situation.
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