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Vestiges jaïns, bouddhiques et brahmaniques des environs de notre ère, mosquée du XVIIe siècle, sur la rive de la Yamunā au sud de Delhi, Mathurā pèse son poids d’histoire. Ce sont les cultes krishnaïtes cependant qui ont façonné l’identité culturelle de la ville depuis des siècles : l’ensemble de la mythologie indienne situe la naissance de Kr̥ṣṇa à Mathurā, vers laquelle se pressent les pèlerins. Les données archéologiques et littéraires du premier millénaire sont pourtant équivoques. Plaçant l’accent sur « le don de voir » lorsqu’il offre à Arjuna un œil divin pour contempler l’invisible, le Kr̥ṣṇa de la Bhagavadgītā se présente sous une forme à quatre bras qui correspond à la première iconographie krishnaïte connue de la région de Mathurā. Mais le culte de Kr̥ṣṇa y est aujourd’hui organisé autour d’un dieu-bouvier apparaissant dans le Harivaṃśa, qui conte la légende de l’enfance du dieu et Mathurā est pratiquement absente du Mahābhārata. Qui est le dieu aux quatre bras de l’Épopée et de la région de Mathurā aux environs de notre ère ? Une forme de Viṣṇu ? Quel lien unit l’enfant du Harivaṃśa figuré dans l’empire goupta et le dieu adulte aux bras multiples de l’âge kouchan ? La confrontation de données matérielles anciennes et d’une tradition vivante dont les textes sont une catégorie fondatrice met en valeur des processus d’évitement. Les images de pierre attestent un culte dévotionnel donnant forme humaine à un dieu ; elles éclairent les débuts du concept mythologique des avatāra de Viṣṇu. Elles précisent aussi les contours d’univers différents. Les textes écrits par des brahmanes ont leur monde ; les sculptures évoluent dans un autre, et les modèles paraissent d’autant plus divers que seuls certains d’entre eux nous sont parvenus. Proposant l’archéologie d’une légende, cet ouvrage s’interroge sur les formes prises par la domination du texte dans la conception même d’une histoire des religions et des cultures en Inde. Les figures sculptées sont l’outil privilégié de cette interrogation. Regardons-les pour tenter de les reconnaître.
Krishna (Hindu deity) --- Cult --- History --- Mathurā (India) --- Religion --- Antiquities --- Indian spirituality --- Mythology --- Krishna, --- History. --- Mathurā (India) --- Religion. --- Antiquities. --- Krishna (Hindu deity) - Cult - India - Mathurā - History --- Mathurā (India) - Religion --- Mathurā (India) - Antiquities
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La représentation du dieu Krishna en flûtiste est si commune aujourd'hui qu'elle semble l'icône de référence du dieu. Ce musicien enchantant l'ensemble de la création fait parfois résonner la flûte alors qu'il soulève la montagne du Govardhana, en une association saisissante de la puissance surhumaine et du caractère ludique de la divinité. Une telle image se situe à l'origine de l'étude ici présentée : attesté en Inde du Nord et du Centre dès le Ve siècle, le soulèvement d'une montagne constitue un épisode premier de la légende krishnaïte, mais les origines de la figure du joueur de flûte n'avaient pas jusqu'ici fait l'objet d'une enquête. Sur le chemin de Krishna. La flûte et ses voies retrace l'apparition, dès le VIe siècle, de Krishna en joueur de flûte dans l'Inde méridionale, et considère le succès d'une image qui traduit dans la pierre une relation particulière entre dieu et dévot. L'apparition du dieu en musicien dans la bhakti méridionale et le trajet de sa flûte à travers la péninsule indienne nous entraînent ainsi dans le sillage mélodique de la ferveur krishnaïte qui résonne d'une langue à l'autre, et trouve dans le mythe du mont Govardhana un écho particulier.
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Painting, Swiss --- Church decoration and ornament --- Christian art and symbolism --- Art, Swiss --- Peinture suisse --- Eglises --- Art et symbolisme chrétiens --- Art suisse --- History --- Décoration et ornement --- Histoire
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Élevé entre la fin du ixe et la première moitié du xe siècle au cœur du delta de la Kāvēri du pays tamoul, en l’honneur du « grand dieu de Tirukkaṭaimuṭi », le temple shivaïte de Tirucceṉṉampūṇṭi constitue l’assise de cet ouvrage. Maintenant abandonné, ce temple est l’un des exemples les plus anciens d’un art dit Cōḻa. L’analyse conduit à proposer qu’il fut construit en l’honneur d’une des divinités shivaïtes chantées dans l’anthologie poétique des premiers hymnes à Śiva du pays tamoul, le Tēvāram (VIIe-IXe siècles). La difficulté à cerner l’identité du plus important des patrons du temple, la reine Pallava Māṟampāvai, répond à la complexité d’un site où s’entrelacent différents corpus, poèmes, épigraphes, sculptures, monuments Pallava et manifestations artistiques de la période cōḻa. Tirucceṉṉampūṇṭi est ainsi exploré à travers trois directions de recherche principales : il s’agit de définir l’art Cōḻa en reconnaissant la contribution des temples royaux des Pallava et en s’interrogeant sur l’usage des labels dynastiques, d’explorer la relation entre le monde des textes et celui de l’archéologie à l’aide de deux corpus précis, l’un iconographique, l’autre épigraphique et, enfin, d’examiner la relation entre royal et local pour ce qui concerne le phénomène religieux connu sous le nom de "Bhakti". Femme active dans une région déterminée, se proclamant dans des inscriptions tamoules membre d’une famille des Pallava fameuse pour son épigraphie sanskrite, liée à une communauté de marchands plus qu’aux brahmanes, Māṟampāvai paraît cristalliser les rencontres entre plusieurs mondes. L’univers divin n’est pas le moins complexe d’entre eux : Viṣṇu The heart of this book is a temple built in the Tamil-speaking South in the late 9th or early 10th century CE, at Tirucceṉṉampūṇṭi, near Trichy. Now abandoned, that temple is one of the earliest known Śaiva temples of the Cōḻa period. The evidence gathered here suggests that this shrine, dedicated to Śiva as "the great god of…
Temples, Saivite --- Hindu temples --- Inscriptions --- Epigraphs (Inscriptions) --- Epigraphy --- Inscription --- Paleography --- Epigraphists --- Mandiras --- Mandirs --- Temples, Hindu --- Hinduism --- Temples --- Śaivite temples --- Saivism --- Pallava --- bhakti --- temple --- Hindu art --- Tamil epigraphy --- deity
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Papers presented at the workshop-cum-conference on "Archaeology of Bhakti in South India", held at Pondicherry during 1-12 August 2011.
Cults --- Cults --- Mathurā (India) --- Madurai (India) --- Mathurā (India) --- Madurai (India)
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Cet ouvrage est le fruit du deuxième atelier-colloque « L’archéologie de la Bhakti », qui s’est déroulé du 31 juillet au 13 août 2013 dans le centre de l’École française d’Extrême-Orient à Pondichéry. « Bhakti royale, Bhakti locale », le thème de cette rencontre scientifique, constitue le sujet du présent volume. L’on s’efforce d’y définir le rôle des rois, des élites locales et des communautés dévotionnelles dans le développement de la Bhakti.Dès lors qu’il s’agit de traces matérielles de la Bhakti, l’on s’attend à ce que les rois et leur entourage immédiat mènent le jeu. En réalité, les temples fondés par les rois sont peu nombreux. Des communautés et des individus n’appartenant pas à des familles royales ont joué un rôle important dans le développement des sites de Bhakti, où résonnent les voix de ces patrons divers. Reines, princes, femmes et hommes de cour, élites locales, assemblées de brahmanes, communautés de marchands et bien des particuliers ont aussi contribué au dynamisme de la Bhakti. Loin de minimiser l’importance des rois comme patrons, ce volume explore l’interaction entre ces différents acteurs. Représentent-ils des courants indépendants et distincts de la Bhakti ? Y a-t-il une continuité entre les temples royaux et les fondations locales ? Quelle est la part royale dans le développement d’une Bhakti profondément enracinée en un lieu précis? Comment la Bhakti royale a-t-elle réagi au contact de la Bhakti locale et vice versa ? Le patronage des membres de la cour, des femmes en particulier, est-il de même nature que celui des rois en exercice ?Après une introduction par les éditeurs, quinze chercheurs tentent de répondre à ces questions en examinant des textes fondateurs de la Bhakti, l’usage de celle-ci par des figures royales, le rôle des artistes-interprètes, la médiation des reines, entre le royal et le local, et, enfin, la puissance attachée à des lieux considérés comme sacrés. Une postface de Richard H. Davis conclut le volume.
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Cet ouvrage d’essais se propose de reconstruire les échanges, les réactions, les affinités et les ruptures qui se sont produits entre les univers culturels sanskrit et tamoul au cours de la période médiévale. Les intellectuels qui créèrent les oeuvres au sein de ces deux univers circulaient aisément entre ces domaines que l’indianisme a souvent eu tendance à compartimenter. Les onze contributions qui composent ce volume tentent de dépasser cette perspective trop étroite, valorisant ainsi la richesse et la complexité de la synthèse culturelle qui prit forme dans l’Inde du Sud à cette époque. Grâce à l’examen attentif de l’articulation des identités, des pratiques et des savoirs dans des textes de genres divers composés en tamoul ou en sanskrit (autant qu’en prakrit et en malayalam), ces essais offrent un tableau unique de par sa profondeur historique et sa complexité conceptuelle de l’Inde du Sud au moyen âge et, tout en utilisant des démarches novatrices dans la façon d’étudier et d’interroger les phénomènes transculturels, rendent compte de l’énorme quantité de travail qui reste à faire dans ce domaine. This collection of essays aims to trace the exchanges, responses, affinities and fissures between the worlds of Sanskrit and Tamil literary cultures in the medieval period. The literati who produced the works in these languages moved freely between domains that earlier Indological scholarship has tended to compartmentalise. The eleven studies presented in this volume strive to move beyond this narrow perspective and thus do justice to the richness and complexity of the cultural synthesis that took shape in South India in this period. By looking at the articulation of identities, practices, and discourses in texts of a range of genres composed in Tamil and Sanskrit (as well as Prakrit and Malayalam), these essays supply a picture of South India in the medieval period that is unique in its historical depth and conceptual complexity and demonstrate innovative ways to…
Discourse analysis, Literary --- Sanskrit --- Tamil --- Comparative literature --- Discourse analysis. --- Tamil and Sanskrit. --- Sanskrit and Tamil. --- Discourse analysis, Literary - India --- Sanskrit - Discourse analysis --- Tamil - Discourse analysis --- Comparative literature - Tamil and Sanskrit --- Comparative literature - Sanskrit and Tamil --- Literature, Comparative --- Philology --- Literary discourse analysis --- Rhetoric --- Literary style --- History and criticism --- cultural history --- medieval period --- intellectual history --- transculturation --- Sanskrit language
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