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Le syndrome des pointes-ondes continues du sommeil lent (POCS) est une forme rare d'épilepsie liée à l'âge. Il associe un pattern EEG spécifique, des crises épileptiques diverses et une détérioration des fonctions cognitives, langagières, comportementales et/ou motrices. Le but de ce mémoire était de déterminer s'il existe une atteinte des fonctions exécutives chez les enfants souffrant de POCS en comparaison avec différents groupes d'enfants appariés sur l'âge chronologique et l'âge mental. Les analyses ont permis la mise en évidence d'une atteinte globale des fonctions exécutives chez les enfants POCS par rapport à ceux de même âge chronologique. La comparaison avec les enfants de même âge mental fait ressortir la comparabilité de leurs performances pour un grand nombre de fonctions. En conclusion, les enfants POCS souffriraient d'un déficit global des fonctions exécutives. Cependant, il semblerait que le développement de ces fonctions soit retardé et non stoppé. Une prise en charge de celles-ci pourrait donc leur être tout à fait bénéfique afin de diminuer l'impact des troubles cognitifs dans leur vie quotidienne.
ENFANT --- EPILEPSIE --- FONCTIONS EXECUTIVES --- SOMMEIL --- ELECTROENCEPHALOGRAPHIE --- NEUROPSYCHOPATHOLOGIE --- MESURE --- ATTENTION
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Les troubles des fonctions visuo-spatiales sont fréquemment rencontrés chez les enfants IMC. Pourtant, peu d'épreuves, qui ne requièrent ni réponse graphique ni manipulation de matériels, permettent d'évaluer ces fonctions. Ce mémoire avait donc pour objectif de créer des tâches adaptées à l'évaluation d'enfants IMC (des tâches de localisation dans une grille, une tâche de topologie, des tâches d'évaluation des distances et de la profondeur). La batterie a été créée en tenant compte de divers facteurs propres à ces enfants, les troubles moteurs et oculo-moteurs principalement. De plus, il est possible de retirer des résultats un certain nombre de données qualitatives sur le fonctionnement visuo-spatial des enfants. Les résultats montrent des troubles variables en fonction des processus testés. Ils montrent également de meilleures performances chez les enfants atteints d'hémiplégie droite que chez les enfants atteints d'hémiplégie gauche. Ce qui n'était pas attendu vu que les fonctions visuo-spatiales sont communément localisées dans l'hémisphère droit.
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Les syndromes génétiques tels que la microdélétion 22q11.2 jouent un rôle dans l’étiologie de nombreux troubles. La microdélétion 22q11.2 est causée par la délétion d’une partie d’ADN sur l’un des chromosomes 22 au sein de l’emplacement q11.2. Cette maladie connue depuis une dizaine d’années, est associée à des troubles physiques, cliniques et comportementaux. Des études ont déjà tenté de caractériser le développement général des sujets atteints par cette maladie génétique. Néanmoins, peu de chercheurs se sont intéressés au développement socio-émotionnel des enfants et adolescents. Le principal objectif de ce mémoire est de caractériser le développement socio-émotionnel des enfants et adolescents porteurs de la microdélétion 22q11.2 ; présentent-ils un retard de développement socio-émotionnel ou un développement socio-émotionnel atypique ? Pour y répondre nous avons utilisé des épreuves permettant d’évaluer différentes composantes impliquées dans la cognition sociale : des tâches de reconnaissance, d’identification et d’attribution émotionnelles, des tâches évaluant la théorie de l’esprit ainsi que des tâches de traitements de situations sociales. Méthodologiquement, nous avons utilisé une nouvelle approche ; nous avons comparé les performances de sujets 22q11.2 à des sujets appariés selon l’âge chronologique, selon l’âge mental ou selon l’âge lexical. Afin de caractériser leur développement le plus précisément possible, nous avons aussi réparti les sujets 22q11.2 selon trois groupes d’âges (de 3 ans à 5;11 ans, de 6 ans à 10;11 ans et de 11 ans à 15;9 ans). Les résultats indiquent un développement socio-émotionnel atypique chez les enfants et adolescents porteurs de la microdélétion 22q11.2. Des difficultés de reconnaissances émotionnelles apparaissent à l’âge scolaire pour se résorber en début d’adolescence. Les performances des sujets 22q11.2 sont plus faibles que celles des sujets contrôles dans les tâches évaluant la théorie de l’esprit et ce, à tous les niveaux d’âges. Au moment de l’adolescence, des difficultés apparaissent dans le traitement de l’information sociale : ils ont du mal à attribuer des émotions dans un contexte social mais aussi à résoudre des situations en se référant à des règles sociales. Différents facteurs ont été mis en évidence afin de tenter de comprendre ce développement socio-émotionnel atypique.
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La dysarthrie est le problème de communication le plus rencontré par les enfants infirmes moteurs cérébraux (IMC). Pourtant la recherche sur sa rééducation chez ces enfants est peu développée. Quelques récentes études ont montré l'efficacité thérapeutique de combiner plusieurs méthodes de rééducation. Levy en 2014 propose une rééducation s'inspirant de la LSVT Loud, de méthodes systémiques, et respectant les principes de l'apprentissage moteur : la Speech Systems Intelligibility Treatment (SSIT). Ce mémoire avait pour objectif de tester l'efficacité de cette rééducation auprès d'une population francophone d'enfants IMC présentant une dysarthrie. 2 groupes d'enfants IMC présentant une dysarthrie participaient à un camp de vacances en août 2015 : le groupe expérimental, bénéficiait de la SSIT ; le groupe contrôle, bénéficiait d'une rééducation kinésithérapeutique. Des échantillons de parole étaient récoltés avant et après l'intervention grâce à la passation de différents tests : l'un d'eux correspondait à la répétition des phrases adaptées du TOCS +. Par la suite, 11 auditeurs naïfs, c'est-à-dire n'ayant aucune expérience avec l'IMC ni avec les troubles de la parole participaient à une tâche de comparaison de paires. Lors de cette épreuve, ils écoutaient les enregistrements des phrases du TOCS+ récoltés lors du camp. Les phrases étaient regroupées en paires pré-post intervention. Les auditeurs devaient choisir la phrase la plus intelligible de la paire. Ils reprenaient et expliquaient également leurs hésitations sur un formulaire. Une préférence statistiquement significative des auditeurs pour les stimuli post intervention du groupe expérimental et une absence de préférence entre les stimuli du groupe contrôle auraient été révélatrices d'une efficacité de la SSIT. Nos résultats n'ont montré aucune préférence des auditeurs pour les stimuli post-intervention. A l'issue de ce mémoire, nous ne pouvons donc pas conclure à une efficacité de la SSIT. Nos résultats ont par ailleurs révélé une faible fiabilité interjuges et intrajuges de l'épreuve de comparaison de paires. L'analyse des commentaires des auditeurs a cependant fourni de précieuses informations. Étant donné la faible fiabilité de notre épreuve et les biais existant dans cette étude, des recherches supplémentaires sont nécessaires.
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Actuellement, l’Infirmité Motrice Cérébrale (IMC) touche environ 2 naissances vivantes sur 1000. Plusieurs études ont démontré le lien entre l’IMC et la présence d’une dysarthrie. La dysarthrie est définie comme un trouble moteur de la parole, et entraîne des caractéristiques particulières dans le discours comme une hyper-nasalité, une voix faible, un rythme et un débit incontrôlés, et des troubles d’articulation. Ces singularités engendrent une baisse de l’intelligibilité des personnes dysarthriques. La littérature sur le traitement de la dysarthrie des enfants avec une IMC est limitée. En effet, des méthodes de rééducation efficaces ont été validées chez les adultes dysarthriques uniquement. L’équipe d’Erika Levy, professeur à la Teachers College Columbia University, a entrepris un travail de recherche visant à valider une thérapie des troubles de la parole : la méthode « Speech Systems Intelligibility Treatment » (SSIT) destinée aux enfants IMC avec dysarthrie. Cette méthode se base sur l’application instantanée de deux consignes langagières pour améliorer l’intelligibilité : parler avec une « grande bouche » et parler avec une « grosse voix ». Ce mémoire s’est inscrit dans une collaboration entre la Teachers College Columbia University et l’Université de Liège, lors de laquelle deux cibles de manipulation de la parole ont été évaluées, l’augmentation de l’intensité (appelée « grosse voix ») et de l’articulation (appelée « grande bouche ») chez la population francophone. Pour cela, des échantillons de langage de 11 enfants IMC avec dysarthrie, ont été récoltés. Ces échantillons comprenaient des phrases et des mots répétés sous trois conditions différentes : habituelle (HAB), avec une « grande bouche (GB) » ou avec une « grosse voix (GV) ». Les échantillons ont par la suite été présentés à 66 auditeurs lors de deux tâches permettant d’évaluer le niveau d’intelligibilité dans les trois conditions : un jugement de mots et de phrases sur une échelle analogique visuelle et une tâche de transcription orthographique de mots. Nos résultats n’ont montré aucune amélioration significative lors de l’application des conditions, quelle que soit la méthode d’évaluation. Toutefois, une tendance à l’amélioration a été perçue lors de la production de mots pour les deux conditions.
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