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Film
Derrida
Authors: --- ---
Year: 2007 Publisher: France Blaq Out

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Abstract

Keywords


Film
Femme fatale
Authors: --- --- ---
Year: 2003 Publisher: [France] : Quinta Communications,

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Abstract

Laura Ash est une séductrice, une manipulatrice aussi belle que dangereuse: une femme fatale. Sept ans après un audacieux vol de bijoux, elle retourne en France sous une nouvelle identité. Un paparazzi la prend en photo et la met en danger. Une curiosité qui pourrait lui être… fatale! Il flotte sur le dernier De Palma une impression de déjà-vu. Comme si le cinéaste, crédibilisé par quelques succès publics successifs bien que discutables, avait pu atteindre la plénitude de son art, et acquérir enfin une totale liberté artistique et personnelle. Comme si, encouragé par le culte voué à ses incroyables plans-séquences et autres mouvements de caméras tape-à-l'œil, il avait décidé d'aller encore plus loin dans l'expérimentation des ressources que lui offre la pellicule. Incroyablement sûr de lui, comme il l'est à l'accoutumée, De Palma se permet tout dans ce qui ressemble à un retour aux sources et aux effets de ses thrillers hitchcockiens du début des années 80 (on pense souvent à Body Double). Ainsi, durant les vingt-cinq premières minutes du film, qui n'ont d'égal que les vingt-cinq dernières, le cinéaste sacrifie à tous ses thèmes, toutes ses obsessions, en décrivant une femme calculatrice, menteuse, perverse, lesbienne, etc. Mais dans cette scène d'ouverture se déroulant durant le dernier Festival de Cannes et faisant suite à un plan séquence discret, De Palma propose également une dichotomie de son œuvre en présentant un fond redondant et une forme novatrice. Jamais De Palma n'a été aussi libre que dans cette longue scène d'une beauté hallucinante et provocante. Délaissant un temps les artifices qui ont rendu inoubliables les plus grands moments de Snake Eyes, L'Impasse, etc., il réalise sa scène la plus simple, la plus douce (aucune de ses figures de style habituelles telles que les plans-séquences, les split-screens). De courts travellings, quelques ralentis, deux actions en parallèle, une musique magnifique, variation sur le Boléro de Ravel, le cinéaste change. Et pourtant, tout De Palma est là, dans ce travail et cette réflexion sur l'image, dans cette façon de placer le spectateur en position de voyeur (d'une scène érotique filmée sous de nombreux angles différents) et d'objet (régulièrement à la place de l'écran que regardent les invités du Festival). Dans cette manière de faire de nous des pervers, et de nous pointer du doigt comme tels. Nous sommes, malgré la forme nouvelle du film, en terrain connu… Et pourtant... Et pourtant, Femme fatale constituerait quelque part le film du renouveau pour cet auteur fasciné par un thème récurrent qu'on désignera sous le terme pompeux de "quête de la femme". La femme a toujours été chez De Palma un objet masturbatoire, que l'on observait à travers les écrans vidéo de caméras dissimulées dans des décors caligariesques (Phantom of the Paradise, Snake eyes). Qu'on ne s'y trompe pas, la femme (incarnée par Rebecca Romijn-Stamos) apparaît bien telle quelle dans ce nouveau film, mais elle risque malgré tout de surprendre ceux qui avaient trop vite fait de la ranger aux côtés de l'héroïne depalmienne habituelle (incarnée par Melanie Griffith ou Nancy Allen). En dire plus serait révéler la fin du film, d'une incroyable beauté romantique, attardons nous donc plutôt sur ce qui constitue le véritable changement. Bien que tournant évidemment autour de cette figure de la femme, et de son corollaire, l'actrice (les deux allant souvent de paire dans le cinéma de genre), Femme fatale est un film hybride, dans lequel l'objet de convoitise serait plutôt l'homme. Incarné par Antonio Banderas, celui que désigne le mieux l'expression "latin lover", le voyeur devient ici le fantasme de celle qu'il observait. Surprenant de la part de celui qui a si bien su filmer la femme comme un objet de fantasme honteux. Dans un film au titre provocateur et explicite, il se permet de détourner subtilement l'attention du spectateur (aux détriments de celui-ci, d'ailleurs), et de la faire focaliser sur ce beau personnage devenant au fil des scènes le pivot de l'intrigue. Une intrigue qui tourne finalement moins autour de ce vol de bijoux que d'un chassé croisé entre l'homme et la femme, jouant tous les deux avec un destin qui s'emmêle. Il y a du Kieslowski dans le nouveau De Palma. Il y a du Kubrick également, celui de Eyes Wide Shut, qui avait si bien su dépeindre un New York onirique. Tout est ainsi bouleversé dans cette histoire tordue et originale de De Palma. Les repères sont faussés, les marques habituelles n'existent plus, le spectateur va de surprise en surprise, jusqu'à un final impossible à anticiper, et parfait dans sa faculté à retrouver la beauté douce de l'ouverture magistrale du film. Le meilleur film de son auteur? Peut être, oui.

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Film
Le dernier Empereur
Authors: --- --- --- --- --- et al.
Year: 2023 Publisher: [France] : Metropolitan Film & Video,

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Abstract

L’évocation, presque aux dimensions de la Chine, de la vie du dernier empereur Pu Yi. De 1908, où il monte à trois ans sur le trône impérial à 1967, la fin de sa vie où il devient jardinier du parc botanique de Pékin, en passant par la révolution chinoise durant laquelle il est rééduqué. Avec Le Dernier Empereur, Bertolucci livre une très belle et magnifique fresque historique sur la destinée de Puyi. Et effectivement, quel destin que celui de Puyi, dernier empereur de Chine. Ce film est une œuvre magistrale qui recoupe incroyablement bien le destin d’un homme et celui d’un pays. À la croisée de ces deux chemins, un état qui bascule en même temps que celui de son (dernier) empereur: on passe d’un empire à une dictature communiste. Entre temps, il y a la seconde guerre mondiale (qui a commencé plus tôt et finit plus tard pour les Japonais et les Chinois, ne l’oublions pas) et l’annexion de la Chine par le Japon. La petite histoire et la grande histoire ne font donc qu’un dans cette fresque grandiose. Mais, le film traite bien de Puyi sur toute sa vie: de son sacre alors qu’il n’a que trois ans jusqu’à ses derniers jours. Et l’on voit un destin hors du commun: empereur à trois ans donc, complètement vénéré et respecté à un point incroyable. Empereur délaissé et oublié ensuite, enfermé dans la fameuse Cité interdite. Puis l’empereur est un monarque fantoche aux mains des Japonais. Puyi n’y aura de cesse de reconquérir son titre et son rang. En vain. Et même pire, une véritable descente aux enfers va suivre après sa troisième et dernière abdication. Accusé de traîtrise, de collusion avec l’ennemi japonais, l’empereur est arrêté, jugé, détenu dans un camp soviétique puis chinois de rééducation avant de ne devenir qu’un simple mortel parmi la population chinoise. Cet homme aura tout vu, tout vécu. La grandeur et la misère, la décadence, l’espoir et le désespoir, la joie et la tristesse… à sa mort en 1967, c’est une lignée de plusieurs milliers d’années qui s’éteint dans l’indifférence générale alors que la Chine connaît ses pires moments de dictature. Et le spectateur en ressort totalement bouleversé. Bernardo Bertolucci retrace ce fait historique et très bien documenté de façon très émouvante. Son œuvre démontre parfaitement bien cette existence pénible pour le petit empereur, manipulé par les dignitaires de la Cité interdite. En alternance, Bertolucci relate les évènements extérieurs, les tractations entre la Chine et le Japon dominateur. Par cette réalisation, on perçoit fort bien le décalage de plus en plus grand entre un empereur “prisonnier” et l’évolution de plus en plus rapide du monde extérieur. La dernière partie nous montre un Puyi pitoyable, désemparé et abusé, regrettant sa vie, les dégâts qu’il aura causés autour de lui, notamment à son épouse l’impératrice, par ignorance. À la fin de sa vie, le vieillard revient anonymement visiter la Cité interdite et s’assoira une dernière fois sur le trône. Peu de temps après, il disparaîtra pour toujours. Cette scène est splendide et émouvante, et pourtant, le cinéaste nous l’offre avec beaucoup de retenue et de pudeur. En décrivant avec précision et lyrisme le climat et les rites parfois intrigants qui rythmaient la vie de la Cité interdite, Bernardo Bertolucci nous offre un chef-d’œuvre qui n’est pas seulement une épopée à grande mise en scène, il nous livre un véritable morceau d’histoire et de civilisation ainsi que son plus grand succès commercial, mais également l’une des plus belles réussites du Septième Art, lui permettant aussi de s’épanouir dans toute sa grandeur visuelle. Puis, il faut saluer le fait si rare pour une superproduction de s’intéresser à l’histoire de la Chine au XXème siècle, et ce qui plus est sur près de soixante ans. L’occasion d’une fresque souvent impressionnante et ne manquant pas de puissance, que ce soit par la richesse d’un scénario manifestement très documenté (j’insiste sur ce fait) qu’un style formel plein de maîtrise, voire d’une certaine grandeur, à l’image de la superbe et somptueuse photographie signée Vittorio Storaro. Les jeux de lumières sont superbes. Beaucoup de lyrisme dans la mise en scène, Bernardo Bertolucci n’a vraiment rien à envier à David Lean. Il réussit, avec un travail titanesque, le plus grand projet de tous les temps à l’époque (plus de 10.000 figurants à gérer). À la fois fastueuse et sobre, la réalisation est diablement efficace et donne un incroyable souffle épique à ce chef-d’œuvre. La direction d’acteur est parfaite avec des interprétations irréprochables de chaque acteur habité ou investi comme jamais dans son rôle, un rythme lent mais qui permet de comprendre les enjeux de pouvoir colossaux du film et de saisir tous les personnages extrêmement bien écrits, tout comme les dialogues qui sont plutôt justes et restent dans la veine d’une certaine époque, les costumes comme le montage et les maquillages sont juste excellents… et que dire des paysages, des lieux mythiques ou de la musique qui est vraiment exceptionnelle, sans aucun doute l’une des meilleures B.O. de tous les temps. Bertolucci qui avait mis en place ce projet hors-norme durant les années 80, nous offre un chef-d’œuvre incomparable et grandiose.

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Film
Merry Christmas Mr. Lawrence
Authors: --- --- --- --- --- et al.
Year: 2020 Publisher: S.l. Arrow films

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Film
The revenant

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Abstract

Dans une Amérique profondément sauvage, le trappeur Hugh Glass est sévèrement blessé et laissé pour mort par un traître de son équipe, John Fitzgerald. Avec sa seule volonté pour unique arme, Glass doit affronter un environnement hostile, un hiver brutal et des tribus guerrières, dans une inexorable lutte pour sa survie, portée par un intense désir de vengeance.

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