Listing 1 - 10 of 20 | << page >> |
Sort by
|
Choose an application
Avec cet ensemble de 30 spots réalisés en 2011 dans le cadre d'une carte blanche, Alexander Schellow poursuit son travail de remémoration à travers le dessin et l'animation, cette fois à partir de scènes observées à Marseille. Constitués d'animations de 3 secondes montées en boucle et en alternance avec des écrans noirs, les spots apparaissent et disparaissent avant que l'on puisse vraiment les saisir, comme des souvenirs qui infiltrent inconsciemment la perception. MARSEILLE #01-#30 par Jacques Kermabon Un cinéphile voit du cinéma partout. Ce n'est pas qu'une illusion. Écrans de contrôle, télévisions, internet, téléphones portables, notre monde en regorge. Les spots d'Alexander Schellow font d'abord songer à des bouts de films, des bandes plus courtes que les productions Lumière et dont l'aspect granuleux évoque la germination d'une mauvaise réception télévisuelle. Ce qu'on perçoit comme un enregistrement mécanique s'avère en fait constitué de dessins à coloration documentaire, réalisés de mémoire. Si on connaît Marseille, on reconnaît Marseille. Sinon, on distingue un embryon de temps prélevé dans un tissu urbain, sans intrigue et pour cela intriguant. Un temps neutre, le contraire d'un instant prégnant, un moment à peine perceptible, à chaque vision identique et différent. Jacques Kermabon est rédacteur en chef du magazine Bref et écrivain de cinéma.
Choose an application
""" L'Albanie n'existe pas "". Partant de cette provocation, Tirana dessine la cartographie fictive d'un pays qui, dans la mémoire collective occidentale, semble être devenu l'archétype d'une surface de projection du fait des décennies d'isolement de la dictature de Hoxha. Alexander Schellow a recourt aux techniques de l'animation documentaire, intégrant aussi bien des séquences filmées réelles que des reconstitutions animées du passé pour une narration à plusieurs niveaux : un voyageur venu de l'Ouest est à la recherche du film qu'il souhaite réaliser et doit se battre, car il n'a pas la moindre image de l'Albanie. Un vieil architecte reconstitue des plans qui auraient pu permettre aux bâtiments du quartier des migrants de Tirana d'être conçus différemment, s'ils n'avaient pas été construits illégalement. Un coordinateur de l'OCDE collecte de futurs noms de rue, condition préalable à des élections libres. Enfin, un dictateur décédé et son bunker sont rattrapés par le vent nouveau du présent qui emporte tout sur son passage. LE RÉALISATEUR Né en 1974, Alexander Schellow vit et travaille à Berlin. Il a étudié à l'Université des arts de Berlin et à la Glasgow School of Arts. Depuis 2007, il intervient dans différentes universités et institutions, notamment à Paris, Londres, Bruxelles et Constance. Alexander Schellow a obtenu de nombreuses bourses (Pechstein, Mécènes du Sud, Université de Constance) et participé à plusieurs résidences. Il fonde en 2011 la société de production index.film à Berlin. "
Choose an application
Tirana : Après des décennies de dictature, l’Albanie est à un moment-clé de son histoire. Pourtant, dans l'imaginaire collectif, "l'Albanie n'existe pas". Face à ce défaut d'images, Alexander Schellow utilise sa technique de reconstruction mémorielle par le dessin et multiplie les approches : prises de vues réelles, interviews, images satellites, voix-off… Et questionne ainsi les critères qui fondent une société civile au moment-même où elle est en train de naître. Ramallah : Au terme de trois mois en immersion totale, Flavie Pinatel propose de restituer à l'écran la ville de Ramallah comme une expérience physique et sensorielle. À travers les portraits de ses habitants, elle cherche, le temps d'un film, à sortir cette ville de son drame et la révéler comme un cœur battant, une ville du 21ème siècle. Ramallah, Tirana. Deux noms, deux villes que tout semble opposer. La première, capitale administrative de fait d'un des territoires les plus médiatisés, la Palestine. L'autre, capitale d'un pays méconnu à la géographie improbable bien qu'au cœur de l'Europe, l'Albanie. Deux titres de films qui interrogent chacun selon des voies différentes la réalité, ses représentations, et l'imaginaire qui les anime…
Réalisatrice --- Animation --- Cartographie --- Géographie politique --- Rapports sociaux --- Mode de vie --- Spéculation immobilière --- Croissance urbaine --- Mémoire --- Destruction de site --- Conflit --- Image de la ville --- Anastas, Yousef (1988-) --- Anastas, Elias --- Tirana --- Albanie --- Ramallah --- Palestine
Choose an application
Le présent livre contient mon travail de master sur le thème de la free party. Un sujet qui me fascine depuis que j'ai découvert ce mouvement underground. C'est dans cet espace intermédiaire entre, d'un côté, l'idéologie, la fiction, l'utopie et de l'autre, l'autodestruction, la fuite, le sentiment de perte de sens, c'est-à-dire le côté lumineux et le côté obscur du mouvement free party, que ce situe ce travail. Mon mémoire est une rotation à 360 degrés autour de moi-même. J‘ouvre une petite fenêtre et laisse entrevoir un salon. Dans ce salon, un groupe de gens squattent des canapés rances. Ils fument des clopes et réfléchissent aux free parties. Ce sont des conversations avec des ami.e.s qui représentent certains points de vue, qui lancent et ouvrent la réflexion, mais il ne s‘agit pas d‘une étude globale qui pourrait expliquer la free party et ses motivations. Mon travail vise avant tout à susciter des questions et non à y répondre. Une question qui plane au-dessus de ces discussions est celle-ci : Free party - rébellion ou fuite ?
Utopie --- Underground
Choose an application
Ce mémoire se présente comme une édition qui met en lumière le processus déployé pour l’écriture et la réalisation de mon film documentaire en cours « Arlette et Éric ». Ce film dresse le portrait d’un couple qui questionne ensemble leur rapport au corps et à la sexualité chez les personnes âgées, en nous révélant leurs histoires et les possibilités qui leur restent à explorer. Cette intimité va au-delà de la sphère sexuelle, révélant en réalité de questionnements intergénérationnels. En dévoilant les interrogations et les étapes de recherche, j’ai dû replonger dans l’histoire de ma rencontre avec Arlette et Éric. Il m’a fallu revenir aux anciens rushs, revisiter ce qui avait été mis de côté, et décider intuitivement de ce qui devait être conservé ou écarté. Ce mémoire souligne également la relation que nous avons tissée ensemble à travers des entretiens qui témoignent de nos interactions et de leurs ressentis. Cette édition permet de révéler la diversité des langages narratifs qui témoignent de mes années de recherche sur la manière de raconter, de montrer et de partager l’histoire de ce couple haut en couleur, qui, au fil de ce projet, sont devenu.e.s pour moi des ami.e.s cher.e.s.
Choose an application
So You! est un film que j'ai réalisé en 2024 pour mon Mémoire de fin de Master à l'ERG en vidéographie. Il s'agit d'un montage de rush que j'ai rassemblé sur un petit caméscope depuis que j'ai 8 ans. Je me suis intéressé au fonctionnement de la mémoire et au développement d'une archive personnelle au travers du médium vidéographique. Une image en entraîne une autre, au rythme des souvenirs qui remontent et au gré de ce qu'ils m'évoquent. Interroger le geste commun d’un archivage personnel, comment ce geste est modelé par la technologie et comment produit-il des regards et relations uniques avec le monde. La mémoire crée des connexions incongrues a travers le temps et l'espace et nos archives sont précieuses, car elle permet de s'approprier des micro-récits qui sont souvent réduits au silence.
Choose an application
Le présent travail est une recherche théorique relative aux thématiques de la mémoire, de l'oubli et des archives. Né sous l'impulsion de ma pratique artistique, il ne consiste pas en une prise de position critique unique mais adopte une multitude de points de vue qui interroge et met en évidence les problématiques de la traduction d'un langage à un autre et à la manière dont certaines maladies, notamment la maladie d'Alzheimer, s'attaquent aux régions de notre cerveau qui gère le langage. Au cours de cette recherche, développée lors de deux performances, mon attention s'est déplacée vers la reconstruction des souvenirs perdus de ma tante hongroise, morte en 2010 de la maladie d'Alzheimer. En essayant de retrouver les traces de son passé, j'ai pris connaissance de l'épopée de ma famille hongroise qui, entre 1956 et 1966, a fui son pays natal pris dans l'étau de la dictature socialiste. Arrivé à ce point, mon projet de vidéo ne pouvait plus ignorer les implications de ce mélange entre Grande Histoire et petite histoire.
Mémoire --- Fonds d'archives --- Vidéo --- Histoire --- Art et politique --- Traitement de l'image --- Hongrie
Choose an application
Simone & Lucien Kroll's participatory architecture in Alma & la Mémé has undergone the heavy hand of standardization as their construction continues its dialogue with the dominant managerial power on-site. I will focus on this specific venue by engaging with the appearance of standardization from various perspectives. I hope this relational approach may enable site-specific ways of resisting the standardizing processes at Alma & la Mémé and exemplify the benefits of a more personal, involved, and story-based architecture and urban planning.
Urbanisme --- Participation --- Kroll, Lucien
Choose an application
L'image a plus qu'un simple rôle de reproduction de la réalité ou de pouvoir catharsis sur le monde; elle se doit d'être médiatrice entre la violence brute de la réalité et l'individu qui la regarde. Elle sert de miroir déformant pour intellectualiser le réel même si la violence de l'image, dominatrice et aliénante, est proportionnelle à l'effet qu'elle génère. Mais ce n'est pas parce qu'elle montre l'image en tant que telle qu'elle est dangereuse, elle l'est dans la mesure où celui qui la regarde se prend au piège de l'identification qui lui fait confondre réel et illusion. La réalité brute en tant que telle ne permet pas d'avoir le recul nécessaire pour appréhender le monde. C'est pourquoi l'art se doit d'avoir un rôle de médiation dans un travail de procès de sens. Procès est à entendre ici comme l'alliance du travail de forme, de fond et dans la durée; autrement dit, une pratique inscrite dans son rôle social et les possibilités de jugement, un travail qui peut être remis en doute. S'il n'y a pas remise en doute possible, il n'y a plus d'art, il n'y a plus que du spectacle. L'art neutre n'existe pas.
Sémiologie de l'image --- Politique culturelle --- Sociologie de la culture --- Art et politique
Choose an application
Le présent mémoire est né d'un questionnement advenu au cours de mes années d'études à l'ERG. Sans préntention, c'est donc naturellement en m'appuyant sur l'analyse de certains de mes travaux passés que je vais tenter de répondre à cette question et aux nombreuses qu'elle entraîne : la répétition est-elle narration ? Après avoir utilisé certains procédés répétitifs dans plusieurs projets narratifs, la question de savoir si la répétition pouvait être per se narrative est intervenue. Je vais commencer par décrire les films qui me serviront de support à la recherche. Ensuite j'exposerai principalement deux concepts développés par André Parente (Cinéma et narrativité) - processus narratifs/imageants et Discours Indirect Libre cinématographique - qui m'on permis de mieux comprendre le type de répétition que j'utilise dans mes films et le type de narration qu'elle engendre. A partir de la théorie de Parente sur la fausse opposition narrativité vs non-narrativité filmique, la question de savoir si la répétition est narration a été vite résolue par l'affirmative. Ce constat fait, d'autres questions plus profondes et plus enrichissantes pour mon travail à venir m'ont semblées pertinentes : quel type de narration est produit par le mode répétitif ? Quelle ouverture propose cette narrativité, peut-elle être un support à point de vue sur le monde ? Ce sont ces pistes que la dernière partie de ce mémoire se propose d'explorer.
Narration --- Film --- Répétition
Listing 1 - 10 of 20 | << page >> |
Sort by
|