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Cette étude vise à mettre en perspective les divers éléments de la documentation en lien avec la liturgie mémorielle de « perpétuation du nom » (sanx rn). Apparues, semble-t-il, au début de la Première Période intermédiaire (vers 2200 av. n. è.), ces sources textuelles et iconographiques sont encore attestées à la période ptolémaïque, formant un corpus documentaire qui couvre une durée de près de deux millénaires. Dans son dispositif général, cette liturgie est animée par un ou plusieurs desservants qui agissent rituellement à destination d’un défunt. Si dans le plus grand nombre de cas, le liturgiste est le propre fils du défunt, ou parfois de la défunte, d’autres membres de la famille, voire certains individus extérieurs à ce cercle le plus intime, peuvent également assumer cette responsabilité. Par suite, cette enquête a permis de mettre en lumière que la « perpétuation du nom » du défunt, plus qu’un simple rituel, constitue une véritable liturgie articulée en plusieurs phases, déployées dans un temps espéré « éternel ». Partant de l’inscription du nom du défunt au coeur d’une formule rituelle consignée sur un support durable, la pérennisation de cette liturgie est principalement assurée au moyen de la récitation récurrente de cet énoncé, verbalisation effectuée « pour toujours et à jamais ». Finalement, la liturgie mémorielle de « perpétuation du nom » (sanx rn) apparaît comme étant probablement le plus important cérémonial mémoriel de l’ancienne Égypte. Permettant pour l’essentiel de maintenir des liens entre les vivants et les morts, il vise notamment à perpétuer le nom de ces derniers « dans la bouche des vivants ».
Mort --- Rites et cérémonies funéraires égyptiens. --- Religion égyptienne --- Aspect religieux --- Mort.
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