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"Ce nom qui n’est pas le mien est composé de trois chapitres bien distincts, mais d’une étonnante unité. En s’interrogeant sur son oeuvre et son vécu, Alice Rivaz plaide avec ingéniosité la spécificité de l’écriture féminine: «Ne serait-il pas préférable que certains traits typiquement féminins ou masculins dans une oeuvres soient reconnus comme tels, et reçus et appréciés en tant que signes valorisants et irremplaçables d’une authenticité même si, a priori, ils peuvent peut-être déplaire, irriter, choquer par certains de leurs excès?» La boucle est close avec un retour sur son passé, notamment avec son village natal de Rovray qu’elle a dû adopter pour se forger une identité."--
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"Dans son avant-propos écrit lors de la réédition de Nuages dans la main, Alice Rivaz retrace le climat tempétueux de la guerre d’Espagne constituant le fond de son roman: «Durant toutes les années précédant le conflit mondial armé qui valut à l’humanité cinq millions de cadavres, j’avais suspendu à une des parois de mon bureau une immense carte de l’Europe où mes camarades et moi posions chaque matin un regard angoissé sur l’Espagne.» Avec ce texte engagé, ancré dans l’histoire, Alice Rivaz nous offre un roman passionnant au parfum de tragédie qui fera date dans l’histoire littéraire."--
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"Au centre de la médiation d’Alice Rivaz veille ce que sa narratrice appelle «une sorte d’amour fou de la vie et des autres». En rêvant au sens de sa vie, si difficile à saisir et à accepter, elle se délivre d’elle-même et s’approche d’un mystère plus vaste, «ce mystère global, cosmique» en qui s’absorbe et d’où renaît celui des êtres particuliers. C’est pourquoi Christine ne cesse de reprendre et d’interroger les figures de son existence. Et en particulier celle qui l’a dominée dès l’enfance, celle de sa mère.Jette ton pain est aussi le roman de la dépendance d’une fille à l’égard de sa mère: une fille unique, la Bonne-Petite, toujours docile et transparente, vouée au culte maternel. A Lausanne, où elle est élevée, puis à Genève où elle accueille chez elle sa mère devenue veuve. Il faut que sa mère meure pour qu’elle se mette enfin à écrire, libérée de toute entrave.Du récit de cette longue intimité se dégage non seulement la figure extraordinaire d’une femme d’un autre temps, exigeante et tyrannique, mais aussi celle d’une époque, d’une société, de mœurs et d’usages disparus, peints avec une justesse et un humour merveilleux.Georges Anex"--
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"Je crois que je n’aime plus mon mari. Et dire que toute ma famille s’imagine que c’est l’homme de ma vie parce que pendant longtemps j’ai beaucoup peiné, travaillé pour lui, à cause de lui. Mais est-ce à cela que se mesure l’amour? Je ne le pense pas. Ce qui se mesure là, ce qui porte témoignage, n’est-ce pas plutôt une certaine obéissance à une destinée? Oui, obéissance, nom plus vrai que celui d’amour et qui, peu à peu, se substitue à lui quand les écailles commencent à nous tomber des yeux et que nous osons nommer les êtres et les sentiments par leur vrai nom, quand ceux que nous appelons «mon mari» nous apparaissent ce qu’ils sont vraiment, peut-être des passeurs d’eau qui ne savent pas ce qu’ils font, mais le font, afin qu’a leur suite, à leur ombre, embarquées avec eux pour ce passage d’une rive à l’autre, il nous soit donné de ne pas connaître dans la solitude ses remous, son écume, afin que nous ne restions pas sans compagnon et sans témoin durant cette traversée. Mais qu’il est difficile de voir simplement un compagnon dans celui qui fut si longtemps autre chose. Et encore! Quel compagnon! Alors qu’il est justement si peu fait pour être celui d’une femme. Un grand roman intime et féministe publié en 1948"--
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