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Entre novembre 1929 et mai 1930, Eisenstein, Bataille et Bunuel se rencontrent à plusieurs reprises au cours du séjour parisien d'Eisenstein. Le cinéaste russe prend contact avec les surréalistes et le groupe qui gravite autour de la revue Documents. De tels contacts influent sur l'évolution de son art vers l'anthropologie tout comme sur le réalisme visionnaire du travail de Bunuel. ©Electre 2018 Paris 1929. Eisenstein, Bataille, Bunuel : voilà l'histoire d'une série de rencontres et de coïncidences qui se produisent entre novembre 1929 et mai 1930, soit lors du séjour de Sergueï M. Eisenstein à Paris. Une période qui voit s'entrecroiser les vies et les activités intellectuelles d'Eisenstein, Georges Bataille, Luis Bunuel, ainsi que de James Joyce, Jean Painlevé et du groupe des ethnologues collaborant à la revue Documents. Le passage d'Eisenstein à Paris et ses contacts avec le milieu surréaliste "hétérodoxe" s'avèrent décisifs pour comprendre aussi bien la vision onirique et cruelle qui marquera le tournage de son film, non monté, Que viva Mexico ! (1931-32), que le "réalisme visionnaire" par lequel Luis Bunuel décrira la misère de l'Espagne rurale dans son documentaire Las Hurdes - Tierra sin Pan (1933).
Surréalisme --- Eisenstein, Sergueï --- Critique et interprétation --- Films expérimentaux --- Cinéma --- Histoire et critique. --- Eisenstein, Sergei Mikhaïlovitch --- Bataille, Georges --- Buñuel, Luis --- Èjzenštejn, Sergej Mihajlovič --- Buñuel, Luis --- Cinéma --- Eisenstein, Sergei M. --- Joyce, James --- Painlevé, Jean --- Surrealism --- Experimental films --- Motion pictures --- History and criticism --- History. --- Eisenstein, Sergei, --- Bataille, Georges, --- Buñuel, Luis, --- Films expérimentaux
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La 4e de couverture indique : "Même si les végétaux ont longtemps été considérés comme des êtres moins vivants que les animaux, leur capacité à produire des formes complexes et des couleurs variées en fait des objets privilégiés d'admiration et d'expérimentation. De nombreuses sociétés mettent d'ailleurs en scène, souvent dans des contextes rituels, des processus vitaux tels que la croissance et la floraison des plantes ou la longévité des arbres. Dans le prolongement de ce désir d'exposer des qualités visuelles et morphologiques, la photographie et le cinéma, par les effets de magnification et d'accélération qu'ils rendent possibles, aident les humains à mieux voir, concevoir et imaginer la vitalité à l’œuvre dans le monde végétal. Fruit d'un dialogue pluridisciplinaire engagé entre des anthropologues, des philosophes et des spécialistes en études visuelles et cinématographiques, cet ouvrage explore la capacité des images à découvrir l'animation qui parcourt les végétaux et à faire apparaître de nouvelles formes d'animisme dans les sociétés modernes.
Plantes --- Cinéma --- Animisme --- Anthropologie visuelle --- Au cinéma. --- Photographies. --- Thèmes, motifs --- Plants in motion pictures --- Photography of plants --- Human-plant relationships --- Végétal --- Botanique --- Photographie --- Rapport culture-nature
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Art --- video art --- time --- motion pictures [visual works] --- montage [image-making technique]
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C'est d'abord à l'aune de la distinction opérée dans L'Image-temps entre « cinéma du corps » et « cinéma du cerveau » que cet ouvrage collectif interroge la pensée deleuzienne du septième art et des images en mouvement. Mais également en la confrontant à la phénoménologie, via la figure de Merleau-Ponty, et son affirmation de la présence irréfragable du corps dans sa considération de l'image filmique, tout comme à d'autres figures et courants de pensée qui ont pu influencer Deleuze quant à sa conception du cerveau et de la tacite spectatorialité aux frontières diffuses qu'elle implique. Les contributions ici recueillies proposent des discussions, reprises ou prolongements, mais aussi des critiques, voire des refus, de la taxinomie de Gilles Deleuze, et plus largement de sa philosophie, notamment par l'appréhension d'oeuvres filmiques extérieures à L'Image-mouvement et à L'Image-temps, manière de la remobiliser en se saisissant de son ouverture déclarée.
Motion pictures --- Psychoanalysis and motion pictures --- Philosophy --- Deleuze, Gilles,
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The unfinished works of Sergei Eisenstein are traversed by aesthetic, anthropological, and political questions. Focusing on the anthropology of rhythm that the Soviet director developed in his Mexican project, Que viva Mexico!, this book also extends its analysis to the film projects Bezhin Meadow and The Great Fergana Canal. Organic and mechanical, regular and irregular rhythms are not merely formal or temporal aspects of experience: they can become instruments of anthropology. Pursuing both the aesthetic and the epistemic paths of this hypothesis, the book reconstructs Eisenstein's anthropological method through a series of archival materials: drawings and working diaries-published here for the first time-, and film footage. By placing Eisenstein's method in a constellation between the surrealist aesthetics of the French journal Documents on one side, and the anthropological culture of post-revolutionary Mexico on the other, it explores the modern experience of looking alterity in the face. Superposition of times, connection of rhythms: historical, cinematic, and physiological. It is in this way, through rhythm, that one temporal dimension can become the medium of another, and the body itself the medium of a repressed history.
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L'oeuvre écrite et filmique de Sergueï Mikhaïlovitch Eisenstein demeure un continent encore partiellement inexploré faute de traductions et de publications complètes, notamment en France. L'ouvrage collectif consacré au film inachevé Que viva Mexico ! sous le titre Eisenstein - Leçons mexicaines se propose de revenir à ce chantier fondateur et aux 14 mois passés par le cinéaste soviétique à sillonner le Mexique, à s'en imprégner, entre décembre 1930 et mars 1932. Les "leçons mexicaines" concernent d'abord l'empreinte dont attestent ces "débris" qui, selon Barthélémy Amengual, "respirent un autre air et une autre force que ses films achevés". Mais d'autres formes documentent ce point de fracture dans l'oeuvre d'Eisenstein et sont analysées : l'activité graphique (ses dessins érotiques sur les motifs de la mort du roi Duncan dans Macbeth, sur la corrida et sur la crucifixion), les écrits sur le montage, sur la composition du plan et sur le cadre, la réflexion sur l'extase, les fulgurants écrits autobiographiques qui reviennent constamment à la "rencontre" avec le Mexique. Resitué dans la vaste dynamique de fracture anthropologique qui, à partir des travaux de Lucien Lévy-Bruhl, W. Frazer, Aby Warburg nourrit les avant-gardes des années 1930 et inspire Georges Bataille, Antonin Artaud, David Herbert Lawrence, le face à face d'Eisenstein avec les stratifications et la puissance d'une civilisation autre, participe de la même énergie transgressive. Mais si les "leçons" qu'il en tire et qui l'occuperont jusqu'à sa mort intéressent en premier lieu le cinéaste échappé pour quelques mois au stalinisme, elles impliquent d'autres cinéastes, à d'autres époques et dans d'autres lieux, dans leur lien hypothétique à ce "second" Eisenstein et dans leur propre rapport documentaire et créatif à l'altérité violente et irrationnelle, "primitive" et historique du réel : Orson Welles, Maya Deren,Pier Paolo Pasolini, Glauber Rocha, Cécilia Mangini, Raymonde Carasco. Et parce qu'elles…
Anthropology --- Mexique --- Eisenstein --- cinéma --- Artaud
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