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Guy Raulin, ancien délégué syndical chez Caterpillar Gosselies. Le monde de l’usine, il connaît. Sa spécialité: perceur de coffre. Non pour voler, naturellement, mais, passant au crible les comptes, mettre le doigt sur ce qui a été dérobé. A l’entité belge de la multinationale américaine, à ses travailleurs et à la collectivité. On est en plein dans l’actualité. Le 28 février 2013, la direction de Caterpillar Belgique annonce la restructuration de l’usine. Elle va surprendre plus d’un. 1400 emplois à la trappe alors qu’au niveau mondial, Caterpillar engrange de plantureux bénéfices... Guy Raulin? Pas surpris. Le manque de compétitivité du travailleur belge et la crise économique européenne seront, comme à l’accoutumée, les éléments de court terme servis par la multinationale américaine pour justifier son désengagement à Gosselies. Chronique d’une mort annoncée: depuis 1969, Guy Raulin compile et analyse les données comptables de Caterpillar. Perceur de coffre: derrière la froideur des chiffres, il retrace l’histoire socio-économique de ce qui fut la plus grande usine Caterpillar hors USA. Au fil des pages, c’est l’histoire d’un site peu à peu vidé de sa substance qui est contée. Les lois, pour mémoire, prévoient le contrôle syndical des choix stratégiques d’une firme. D’où, fil rouge chez Raulin, ce message vibrant: que travailleurs et syndicats réutilisent la formation et l’éducation populaire pour reprendre du pouvoir sur leurs lieux de travail plutôt qu’attendre dans l’angoisse la prochaine restructuration.
Caterpillar Inc. --- Deindustrialization --- Belgium --- Wallonia (Belgium) --- Chronicle
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