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Devant l'insupportable, l'homme peut nier la réalité, en construisant un délire, en fabriquant un fétiche. Freud a appelé cette attitude déni ou désaveu. Pour le psychanalyste, il s'agit de construire avec l'analysant, car l'interprétation est rendue impossible par l'entrave d'une structure symbolique : la métaphore paternelle.
Denial (Psychology) --- Psychoanalysis --- Dénagation (psychologie) --- Psychanalyse -- pratique
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Pourquoi la tristesse plutôt que la joie ? Quelle est l'énigme de la mélancolie ? Avec autant de profondeur que de puissance, Claude Rabant nous invite à ce propos à explorer l'espace entre philosophie et psychanalyse. Les lectures croisées de Spinoza, Hermann, Freud, Kierkegaard, construisent ici une nouvelle problématique autour des figures de la métamorphose, sublimation, traduction et transfert, qui contribue à renouveler les exigences de l'éthique psychanalytique. La première guerre mondiale amène Freud à opposer la pulsion de mort aux pulsions de vie et à remanier en même temps son analyse du processus civilisateur. L'auteur démontre la façon dont s'instaure une dialectique entre pulsion et libido : à la constante universelle d'une pulsion destructrice qui peut engendrer la mélancolie, s'oppose le fragile renouveau d'une force vitale, l'Éros. Par contraste, le deuil devient l'agent civilisateur par excellence. Si la voie de l'éthique psychanalytique implique une probité à l'égard de soi-même, c'est que, dans ce métier, la pulsion est envisagée comme outil de sublimation et non comme objet de refoulement. Enfanter et non pas créer... Faire face à la « superstition psychologisante » dont Lacan soulignait déjà la force dans les esprits...
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L'homme souvent nie la realite. Il peut la nier en construisant un delire ou en fabriquant un fetiche qu'il adore a la place de ce qu'il n'y a pas. Cette attitude, Freud l'a appelee deni ou desaveu, pour la distinguer du refoulement qui caracterise la nevrose. Devant l'insupportable, l'homme fabrique un objet, delire ou fetiche, qui l'en protege magiquement. Entre perversion et psychose, le deni dessine donc un carrefour. Or, curieusement, les psychanalystes ont presque totalement neglige ce processus, dont ́a l'exception notoire d'Octave Mannoni ́ils n'ont pas poursuivi l'elaboration comme ils l'ont fait du refoulement. Le but de ce livre, qui obtint le Prix ¿dipe en 1992 lors de sa premiere edition et qui, depuis, est devenu un classique de la psychanalyse, est de reprendre ce probleme la ou il a ete abandonne, et d'en montrer la fecondite.
Reality. --- Psychoses.
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Les racines philosophiques de la psychanalyse s’esquissent au cours du xviie siècle européen. Deux contemporains, Pascal et Spinoza, ont élaboré le concept du néant dans un sens qui, débordant l’énoncé théologique de leur temps, s’avère proche aujourd’hui de celui qui fédère amplement notre contemporanéité : leur notion de créativité humaine, en effet, s’inscrit déjà en tant que condition fondatrice de l’existence. Ces grands penseurs vont marquer le passage historique de la convention théologique à l’objet philosophique, en adoptant des démarches diamétralement opposées. Pour Pascal, l’homme se situe entre le néant et l’infini, deux grandeurs inaccessibles, qui posent de ce fait la limite de notre pensée. Spinoza résout la question par une définition rationnelle de l’infinité. Dieu n’ayant plus le statut de juge, n’est responsable ni du bien, ni du mal. Ce vide radical d’instance morale et religieuse est libérateur pour la pensée de l’homme. Freud, face à l’insondable du réel inconscient, dira que le désir indestructible est le noyau de notre être, avançant ainsi la thématique du néant dans sa relation inextricable avec la nécessité primordiale de l’écriture.
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Jealousy --- Jealousy in literature --- Jalousie --- Jalousie dans la littérature
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Ce livre nous ramène au « tranchant » de la découverte freudienne. En interrogeant d'emblée l'Œdipe et la question du père, non pas comme des idéologies prêt-à-penser, mais dans leurs soubassements tels qu'ils se sont constitués dans l'écriture et la pensée même de Freud, Claude Rabant accomplit une ouverture radicale sur ce qu'il y a de plus vivant dans la psychanalyse aujourd'hui. « Entre certitude et servitude, comment tracer le chemin d'une liberté qui soit celle du sujet ? ». Pour l'auteur, la question n'est pas tant l'affaiblissement de l'autorité paternelle qu'il faudrait rétablir, mais plutôt, comme l'affirmait Freud, la frénésie avec laquelle les pères « s'accrochent désespérément » aux restes de cette puissance déchue. Partant de là, se révèle la face cachée de la mère archaïque perdue. Se dégagent également de nouvelles perspectives pour, entre autres, des questions aussi fondamentales que le déni et la pulsion de mort, la différence des sexes et la castration qu'il s'agit ici de sortir des impasses anatomo-biologiques, du rapport entre angoisse et jouissance, ou encore ... de ce « dark continent » que constitue le féminin. Tels sont les enjeux de cet ouvrage qui sonne comme un réveil pour les psychanalystes : « Psychanalystes encore un effort si vous voulez être lacaniens ».
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