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Apuleius --- Apulée --- Latijnse letterkunde --- Littérature latine --- Latin fiction --- Love in literature. --- Desire in literature. --- Roman latin --- Amour dans la littérature --- Désir dans la littérature --- History and criticism. --- Histoire et critique --- Apuleius. --- Mythology, Classical, in literature. --- Metamorphosis in literature. --- Amour dans la littérature --- Désir dans la littérature --- Desire in literature --- Love in literature --- Metamorphosis in literature --- Mythology, Classical, in literature --- Apulee, 125- vers 180 --- Amour dans la litterature --- Desir dans la litterature --- Critique et interpretation
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Sex customs --- Sexual ethics --- Vie sexuelle --- Morale sexuelle --- Rome --- Moral conditions. --- Conditions morales --- History --- Moral conditions --- History. --- Sex customs - Rome - History --- Sexual ethics - Rome - History --- Rome - Moral conditions
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Sex customs --- Sexual ethics --- Vie sexuelle --- Morale sexuelle --- Rome --- Moral conditions. --- Conditions morales --- Sexualité --- Moeurs et coutumes
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Dans le champ étendu des recherches actuelles sur le corps, la question des cinq sens et de leur hiérarchie est peu abordée. C'est le premier ouvrage véritablement consacré à l'histoire des cinq sens, à leur théorisation philosophique et à la variété de leur mise en scène dans la littérature et les arts, occidentaux principalement. Son organisation chronologique, depuis l'Antiquité grecque jusqu'à l'extrême contemporain, met en lumière les différentes manières dont nos modes sensoriels ont été appréhendés durant l'histoire, traduisant l'évolution de nos schémas de pensée non seulement sur le corps et ses sensations, mais aussi sur l'âme. C'est l'identité humaine qui s'en trouve redessinée. L'ouvrage obéit à une approche résolument plurielle et pluridisciplinaire, selon les fondements essentiels des études sur l'imaginaire, dans les domaines de la littérature, la médecine, la philosophie, l'anthropologie, la religion, aussi bien que dans les arts (l'iconographie, les arts plastiques, le théâtre, l'opéra, la bande dessinée), chacun révélant la fécondité de cette notion. Instauré par Platon, repris par Aristote, adopté par les Romains, le débat des sens témoigne du dualisme entre le corps et l'esprit qui structure toute l'histoire de la pensée occidentale. Notre culture s'est construite autour de la vue et, dans une moindre mesure, de l'ouïe, sens valorisés parce qu'ils font tendre le corps humain vers le corps divin, tandis que le goût, l'odorat et le toucher étaient considérés comme des sens inférieurs entraînant le corps humain vers le corps animal. Le débat sur les sens fait l'objet d'une représentation riche et complexe dans l'art et les textes médiévaux, comme en témoigne la tapisserie de la Dame à la licorne ; il demeure au centre des préoccupations philosophiques de la Renaissance. Un tournant majeur se produit au XVIIIe siècle où apparaissent une esthétique de l'émotion et une valorisation du sens du toucher au détriment de la vue. C'est toute l'expérience sensible qui est repensée. La remise en cause de la hiérarchie des sens se poursuit à l'époque moderne. La représentation littéraire accorde désormais une large place à l'expérience sensorielle qui se déploie jusqu'à la synesthésie. L'époque contemporaine, dans un mouvement de transgression, s'attache à se dégager d'un modèle culturel prohibitif, et les pratiques littéraires et artistiques contemporaines cherchent à réhabiliter tous les sens et à leur donner sens. De la hiérarchie aristotélicienne à la pluri-sensorialité de la scène lyrique d'aujourd'hui, c'est le "régime sensoriel" d'une culture à un moment donné que l'ouvrage éclaire.
Comparative literature --- Thematology --- Senses and sensation in art --- Senses and sensation in literature --- Senses and sensation --- Aesthetics
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Le terme même d’inconvenance ne se laisse pas aisément appréhender : il peut apparaître comme l’envers du convenable, voire son négatif, ce qui souligne et bouscule les limites du pensable ou du représentable. Si l’on considère que l’inconvenance désigne ce qui relève d’un manquement aux usages, aux règles dont se dote une communauté plus ou moins explicitement, on peut alors envisager les formes artistiques comme son aire de prédilection. Toute création n’est-elle pas par essence inconvenante, sauf à relever d’un art officiel, lié à un pouvoir, à une prescription ? Néanmoins, la perception de l’inconvenance suppose une maîtrise des codes, des normes, des usages au sein desquels elle peut se signaler, qu’il s’agisse d’une inconvenance langagière, comportementale, culturelle. L’écart qu’elle constitue n’est lisible et recevable comme tel qu’à cette condition. L’inconvenance, nous le voyons, ne peut exister que dans l’accueil qui lui est réservé, elle a besoin d’être décryptée pour exister, elle est avant tout appel, ouverture à l’autre et à la dissonance. En cela, elle est pleinement au cœur de la problématique de la littérature, de l’œuvre d’art, et donc de plein droit au centre des préoccupations d’une communauté de chercheurs.
Art --- Literature (General) --- art --- usage --- histoire --- littérature --- norme --- transgression --- création --- sociabilité --- inconvenance --- habitus --- mentalité
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L’ennui est une notion clé dans la littérature de la deuxième moitié du xixe siècle, ce qui ne veut pas dire qu’il ne faille pas chercher l’expression de l’ennui avant ou après cette période. Si le passage de la mélancolie romantique à l’ennui fin de siècle représente en effet une évolution historique essentielle pour la compréhension de l’ennui au xixe siècle, il nous a semblé aussi important d’étudier dans ce livre l’ennui en dehors de ce contexte historique exceptionnel. Il était nécessaire de distinguer un phénomène de mode, une attitude, d’une souffrance existentielle ou d’un ennui d’essence pascalienne. Il nous a semblé indispensable également de distinguer l’ennui de la mélancolie à laquelle nous avions déjà consacré un volume dans cette collection. Mélancolie et ennui ont un lien avec le vide, le vide ressenti au présent. Mais dans l’ennui, ce vide est une sorte d’atonie, d’état qui s’étale, sans relief. L’ennui, c’est la résignation au vide, â la monotonie, c’est l’impuissance à ouvrir une faille, une brèche dans cet état monocorde. Pour définir l’expérience de l’ennui, quelle que soit l’époque envisagée, ne faut-il pas partir du rapport de l’homme au temps ? L’ennui, c’est le sentiment de l’éternelle permanence. Nul futur n’est à venir, rien n’adviendra jamais à un présent qui se répète. Ce temps mort est le temps de l’ennui. La vie ne peut plus être sentie que comme déception, répétition, absence, non-être. Ce n’est plus l’objet qui déçoit le sujet, c’est le sujet qui se déçoit lui-même. L’expérience de l’ennui relève d’une sorte d’incapacité originelle à être affecté. C’est le désir lui-même qui disparaît avec tout ce que cela implique de suspension des sens et disparition de ce qui reste fondamental dans la Mélancolie : la nostalgie.
Philosophy --- Literature (General) --- désir --- souffrance --- vide --- atonie --- éternité --- permanence --- absence --- non-être --- suspension --- temps mort --- impuissance --- ennui --- Boredom in literature --- Literature --- Ennui dans la littérature --- Littérature --- Themes, motives. --- Thèmes, motifs
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