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Comment faire vivre ensemble des individus égaux en droits et différents par leurs convictions ? Pour répondre à ce défi venu de l'avènement de la modernité et de la déconstruction de l'unité de foi qu'elle a impliquée, la France a instauré, à partir de 1789, un régime "laïque" d'existence politique : l'Etat se plaçait hier au service de la vérité religieuse ; on lui assigne désormais de simplement assurer, dans l'ordre, la liberté de conscience de ses assujettis. Ce régime de sécularité ne s'est pas fixé toutefois dans un modèle unique d'articulation de la relation entre le pouvoir politique et les communautés de croyances. Au cours des deux siècles qui viennent de s'écouler, tout en s'adossant, continûment, au double principe de neutralité de l'Etal et de liberté de conscience, la politique religieuse de la France a épousé des formes variées, sous la pression des conjonctures politiques, et, plus encore, des transformations de la figure même de la modernité. Le présent ouvrage se propose de rendre compte de ces mutations, en repérant, depuis la Révolution, trois grands moments dans l'agencement de la laïcité. La première étape, qui court du régime napoléonien à la Troisième République, laisse apparaître, selon la logique concordataire, un modèle d'alliance officielle de l'Etat et des cultes. Avec la Troisième République s'inaugure le moment de la séparation, qui trouve son point de cristallisation dans la loi du 9 décembre 1905. La logique qu'il dessine se trouve remise en cause à partir des années 1960 : s'impose alors un système inédit de reconnaissance, fondé sur un partenariat implicite entre l'Etat et les forces religieuses, dans un contexte marqué par l'expansion croisée des revendications identitaires et des angoisses sécuritaires. Cette approche aboutit à questionner fortement les théories pérennalistes qui entendent penser la laïcité hexagonale dans la stabilité de son concept originel. Elle rappelle, à l'inverse, qu'en France même, la politique des cultes s'est toujours construite de manière vivante, dans l'interaction sans cesse renouvelée du culturel, du social et du juridique.
Religion and state --- Laicism --- Religion et Etat --- Laïcité --- History --- Histoire --- Laïcité
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Novembre 1919 : plusieurs syndicats se réclamant de la doctrine sociale de l'Eglise décident de s'unir en fondant la Confédération française des travailleurs chrétiens (CFTC). L'enjeu est de taille : apporter une réponse forte aux défis posés par l'expansion du libéralisme économique et du mouvement socialiste. Très vite, s'élabore un positionnement singulier dans la défense des intérêts des travailleurs grâce à une double identité : chrétienne et ouvrière.Plusieurs fois menacée au cours de son existence, la CFTC s'est cependant durablement inscrite dans le paysage syndical français. Tout en demeurant fidèle à ses principes fondateurs, elle a su s'adapter à l'évolution de la société moderne, dont elle a contribué à façonner les dynamiques. Dans cet ouvrage très documenté, Philippe Portier s'attache à retracer l'histoire de cette organisation sociale majeure et dessine ainsi un certain portrait sociologique de la France.
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L'opération LE VIRUS DE LA RECHERCHE En réaction à la situation inédite engendrée par le coronavirus, les PUG proposaient fin mars 2020 à leurs auteurs et aux chercheurs intéressés d'ouvrir la réflexion sur les enjeux de la crise de la Covid-19 vus par le monde de la recherche, sur la base d'une contribution libre et volontaire. La commande faite aux auteurs était alors de questionner les modes de formulation et de diffusion des savoirs. Les chercheurs sont des gens passionnés, atteints de ce virus de la recherche qui formate leurs réflexions sur la marche du monde, et il nous semblait que cette crise sociétale favorisait aussi un travail d'introspection sur les ressorts sensibles du métier de chercheur – ses tâtonnements, ses doutes, ses énigmes mais aussi ses espoirs. La collection « Le virus de la recherche » est née de cette intuition. Coordonnée par Alain Faure, directeur de recherche au CNRS (Sciences Po Grenoble, Pacte, UGA), elle rassemble les meilleurs textes issus de cette initiative dans une série d'e-books courts qui sont proposés en libre accès et en téléchargement sur le site des PUG ainsi que dans leur réseau de diffusion et chez tous les libraires en ligne. Le succès de l'aventure collective (avec plus de cinquante auteurs en un mois) et la fraîcheur d'un format inhabituel (10 000 signes) ont convaincu les PUG de prolonger cette expérience au-delà de la conjoncture particulière du coronavirus. La série continue donc sur ses trois qualités principales : des savoirs scientifiques accessibles, un style littéraire vif, une pensée réflexive sur le monde. La collection se pérennise, en se fixant pour défi de diffuser les résultats de la recherche au plus grand nombre, et de mettre en valeur ses travaux les plus novateurs, qu'ils proviennent de la jeune recherche, de chercheurs confirmés ou d'inclassables qui font avancer les savoirs à la croisée de la culture et de l'innovation. Bonne lecture à tous !
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Comment faire vivre ensemble des individus égaux en droits et différents par leurs convictions ? Pour répondre à ce défi venu de l'avènement de la modernité et de la déconstruction de l'unité de foi qu'elle a impliquée, la France a instauré, à partir de 1789, un régime « laïque » d'existence politique : l'État se plaçait hier au service de la vérité religieuse ; on lui assigne désormais de simplement assurer, dans l'ordre, la liberté de conscience de ses assujettis. Ce régime de sécularité ne s'est pas fixé toutefois dans un modèle unique d'articulation de la relation entre le pouvoir politique et les communautés de croyances. Au cours des deux siècles qui viennent de s'écouler, tout en s'adossant, continûment, au double principe de neutralité de l'État et de liberté de conscience, la politique religieuse de la France a épousé des formes variées, sous la pression des conjonctures politiques, et, plus encore, des transformations de la figure même de la modernité. Le présent ouvrage se propose de rendre compte de ces mutations, en repérant, depuis la Révolution, trois grands moments dans l'agencement de la laïcité. La première étape, qui court du régime napoléonien à la Troisième République, laisse apparaître, selon la logique concordataire, un modèle d'alliance officielle de l'État et des cultes. Avec la Troisième République s'inaugure le moment de la séparation, qui trouve son point de cristallisation dans la loi du 9 décembre 1905. La logique qu'il dessine se trouve remise en cause à partir des années 1960 : s'impose alors un système inédit de reconnaissance, fondé sur un partenariat implicite entre l'État et les forces religieuses, dans un contexte marqué par l'expansion croisée des revendications identitaires et des angoisses sécuritaires. Cette approche aboutit à questionner fortement les théories pérennalistes qui entendent penser la laïcité hexagonale dans la stabilité de son concept originel. Elle rappelle, à l'inverse, qu'en France même, la politique des…
Religion --- History --- religions --- laïcité --- politique religieuse
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