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ULiège (14)


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Etude génétique des populations de loutres captives dans différents zoos européens et relations avec les populations sauvages : implications pour de futurs projets de réintroduction

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Abstract

Keywords


Dissertation
Etude de la structuration génétique des populations de lions de Tanzanie à l'aide d'outils génomiques
Authors: --- --- --- ---
Year: 2016 Publisher: Liège Université de Liège (ULiège)

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Abstract

Les populations de lions d’Afrique, Panthera leo leo, ont décliné de manière importante ces dernières décennies. Les menaces telles que la dégradation de l’habitat et les conflits homme-lion, toujours grandissantes, auxquelles le lion d’Afrique fait face même dans les aires protégées, impactent le flux génique existant naturellement entre les populations de lions. Ceci conduit en principe à un épuisement progressif de la diversité génétique au sein des populations, fragilisant potentiellement les populations, et menaçant la survie de l’espèce sur le long terme. La Tanzanie abrite la population de lions la plus importante d’Afrique et présente ainsi un intérêt tout particulier pour la mise en place de stratégies de conservation adaptées afin de contribuer à la protection de l’espèce.&#13;Les analyses de la présente étude ont été réalisées sur base de deux marqueurs moléculaires, à savoir 11 microsatellites et 9 184 SNPs, et d’un échantillonnage de 104 lions issus de 6 pays d’Afrique, dont 74 provenaient de Tanzanie.&#13;Le principal objectif de cette étude a été d’étudier la diversité génétique des individus de Tanzanie afin d’évaluer leur degré de différenciation et de quantifier le risque de consanguinité au sein des populations fragmentées. Les analyses statistiques basées sur les SNPs ont permis de mettre en évidence trois populations bien distinctes au sein de la Tanzanie : une au Nord, une à l’Ouest et une au Sud-Est. Par ailleurs, ces populations tanzaniennes présentent une bonne diversité génétique et le risque de consanguinité n’apparaît pas important sur base des microsatellites ; les valeurs de FIS obtenues sur base des SNPs sont importantes mais difficilement interprétables étant donné l’absence de données de références pour les félins en général et pour les lions en particulier.&#13;Le second objectif de notre étude a été de préciser le statut taxonomique des populations de lions à l’échelle de l’Afrique. Les résultats obtenus confirment la présence de deux lignées génétiquement différentes, à savoir une lignée Ouest/Centre et une lignée Est/Sud, déjà mises en évidence lors d’études antérieures. Cette distinction confirme que le statut taxonomique de Panthera leo leo serait à revoir et que les deux lignées, nettement différenciées, devraient constituer des unités de gestion distinctes en ce qui concerne leur conservation.&#13;Enfin, cette étude a permis la comparaison des deux marqueurs moléculaires utilisés. Sur base des résultats obtenus, les marqueurs SNPs semblent être beaucoup plus fins que les microsatellites en ce qui concerne l’étude de la structure génétique du lion.


Dissertation
Etude génétique des populations de loutres captives dans différents zoos européens et relations avec les populations sauvages: implications pour de futurs projets de réintroduction
Authors: --- --- --- --- --- et al.
Year: 2016 Publisher: Liège Université de Liège (ULiège)

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Abstract

A l’heure actuelle, on considère que la terre est en proie à une sixième extinction de masse, principalement d’origine anthropique. L’homme a donc entrepris diverses actions, notamment des programmes de réintroduction d’espèces, afin de protéger et de ré-augmenter la biodiversité. Cependant, certaines espèces semblent moins touchées par cette sixième extinction et tendent même, comme c’est le cas pour la loutre européenne Lutra lutra, à recoloniser naturellement leur aire de répartition originelle. Plusieurs études récentes tendent à montrer que le succès de la recolonisation de la loutre en France serait dû à une diversité génétique élevée, découlant de la remise en contact de plusieurs lignées provenant de zones refuges, où l’espèce s’est maintenue durant les années de sa persécution par l’homme. Malgré cela, plusieurs programmes de réintroduction de l’espèce dans son milieu naturel ont été proposés dernièrement, sur base de réservoirs biologiques d’individus captifs. L’objectif de ce mémoire est donc double : d’une part, apporter de nouvelles connaissances quant à la structuration génétique des populations de loutres sauvages en France (et plus particulièrement au niveau de fronts de colonisation de l’espèce en direction de la Belgique, comme la Bourgogne), et ainsi de mieux comprendre les raisons de sa recolonisation naturelle ; d’autre part, étudier la génétique d’individus captifs provenant d’un grands nombre de zoos européens, afin de déterminer si ces derniers appartiennent aux mêmes souches génétiques que les individus sauvages français et par là, appréhender l’intérêt ou non de programmes de réintroductions à partir de ces populations captives.&#13;Dans le cadre de ce mémoire, 195 échantillons de loutres sauvages et captives, sous forme de fèces ou de tissus ont donc été analysés, dans le but d’en caractériser les génotypes, via l’étude de 15 loci microsatellites. Ces résultats ont été associé à une large base de données déjà disponible au sein de notre laboratoire, permettant la comparaison de 477 individus largement distribués sur l’ensemble de la France. Concernant les individus sauvages en France, 5 lignées (Lignée du massif centrale, lignée du Limousin, lignée de la façade atlantique, lignée espagnole et pyrénéenne) ont été mises en évidence, avec une population bretonne, qui semble être la plus isolée des 4 autres lignées. Cependant, ces 5 lignées semblent se trouver en contact de plus en plus fréquent, car plusieurs individus hybrides entre ces différentes lignées ont été mis en évidence. Au niveau de la Bourgogne, la grosse majorité des individus appartiendrait à la lignée limousine, mais quelques hybrides avec d’autres lignées (ex : Bretagne) ont également été relevés. Cette population présente un indice de consanguinité relativement faible, suggérant une « bonne santé génétique ». Cette population pourrait ainsi continuer sa progression jusqu’à arriver d’ici quelques années en Belgique. Concernant les individus captifs, plusieurs allèles rares, absents dans les populations sauvages ont été mis en évidence. Ceci suggère que ces individus sont de possibles hybrides avec des lignées absentes en France, voire même avec une sous-espèce asiatique. Dans l’attente d’une étude plus précise concernant uniquement ces loutres captives et intégrant des comparaisons avec des lignées pures de sous-espèces asiatiques, il serait préférable de ne pas lancer de programme de réintroduction de l’espèce, d’autant plus que celle-ci est en train de recoloniser son aire de répartition originelle de manière naturelle.


Dissertation
Étude de l'expansion du vison d'Amérique (Neovison vison) en France et sur les îles avoisinantes au travers de sa structure et de sa diversité génétique.
Authors: --- --- --- --- --- et al.
Year: 2017 Publisher: Liège Université de Liège (ULiège)

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Abstract

L’invasion biologique constitue une des menaces les plus importantes pour la conservation de la biodiversité. En effet, certaines espèces introduites hors de leur aire d’origine peuvent devenir invasives et provoquer de nombreux impacts négatifs pour l’écosystème comme le déclin ou l’extinction d’espèces autochtones. Notre étude a été effectuée sur le vison d’Amérique (Neovison vison) qui est devenu une espèce invasive à l’intérieur de son aire d’origine et hors de celle-ci. L’étude s’est donc portée sur les populations canadiennes d’Ontario et celles du nord-ouest et sud de la France. Les objectifs de cette étude étaient de cerner la structure et la diversité génétique des populations échantillonnées ainsi que comprendre les origines et les relations pouvant exister entre les populations et les sous-populations.&#13;Pour ce faire, l’analyse s’est réalisée sur 332 échantillons français dont 109 provenant de trois visonnières et 136 échantillons canadiens dont 4 sauvages. L’étude globale des échantillons et l’étude sur la population française ont été basées sur l’analyse de 12 microsatellites et de 16 microsatellites pour les animaux canadiens. Une analyse au niveau du système immunitaire du gène DRB du CMH-II a été effectuée sur 79 échantillons français et canadiens.&#13;Nos résultats ont indiqué une grande proximité génétique entre les animaux français et canadiens. De manière surprenante, la diversité allélique apparaît plus importante pour les animaux français. Les animaux bretons se démarquent des régions du sud de la France avec une hétérogénéité génétique moins importante. De plus, nos résultats sur les marqueurs neutres et non neutres indiquent que les populations férales de vison en France sont en bonne santé génétique et que cette espèce risque de s’étendre encore plus sur le territoire français. Le développement de plans d’action plus efficace pour les populations de vison d’Amérique est donc important pour la conservation de la biodiversité française, notamment, dans le sud-ouest de la France où l’une des trois dernières populations de vison d’Europe (Mustela lutreola) survit, et sur les îles abritant des colonies importantes d’oiseaux marins.


Dissertation
Do the male blackcaps (Sylvia atricapilla) increase the temporal features of their song in response to traffic noise?
Authors: --- --- --- --- --- et al.
Year: 2018 Publisher: Liège Université de Liège (ULiège)

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Abstract

The rapid rise in transportation lines and the corresponding increasing levels of noise have detrimental impacts on wildlife, and especially on species using acoustic signals to communicate. Many studies have shown that traffic-generated noise alters the occupancy patterns and the reproductive success of birds. To counteract the masking effect of their song by noise, several species are able to adjust the characteristics of their songs. Spectral and amplitude adaptations have already been widely documented in this context, mostly in urban environments. However, additional factors can also act in synergy with noise in cities and their combined effects are complex to disentangle. &#13;Here, our first objective was to investigate if blackcaps (Sylvia atricapilla) are able to increase the temporal features of their vocalizations, such as signal duration or signaling rate, in response to traffic noise. Research has shown that these modifications would enhance the probability to transfer the acoustic signal successfully. We recorded singing males in May both in roadside forests and in narrow roadside strips of vegetation (i.e. hedges), as well as in corresponding reference sites. Vocal activity is also related to male competition, which increases with population density. Our second objective was therefore to evaluate if the forest (2D structure) males have a higher song output than the hedge (1D structure) males. &#13;We found that the males living in forests and in hedges along the highway displayed the highest and the lowest song output, respectively, among all habitat types. This unexpected dual response in noisy locations could be related to a difference in vegetation structure. While the forest birds had the possibility to partly escape from the noise exposure by extending their territory deeper into the forest, the birds living in narrow hedges were constrained to constantly endure the elevated noise levels at the road verge. Over a certain threshold, keeping on increasing vocal activity to reduce song masking would come at a disadvantage for the birds in hedges along the road. Indeed, we suggest that it could result in trade-offs with vigilance or feeding time or with other vocal adjustments (frequency, amplitude). We therefore believe that these behaviors are more beneficial in terms of fitness than singing intensively. Concerning the forest birds along the road, we suggest that their high song output is likely the combined result of the noise pressure and the intra-sexual pressure, which is in line with our predictions. Taken together, these findings indicate that the availability of suitable habitat will shape the response of blackcaps to noise. Finally, it indicates that even the species that display acoustic adaptations to artificial noise may be confronted to an increased challenge for survival


Dissertation
Phylogéographie et Biologie de la Conservation du Castor eurasien (Castor fiber) en France et Grande Région
Authors: --- --- --- --- --- et al.
Year: 2019 Publisher: Liège Université de Liège (ULiège)

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Abstract

Résumé&#13;Le castor européen (Castor fiber) frôla la disparition à la fin du XIXème siècle sous l’influence de fortes pressions anthropiques. Il ne subsistait alors que dans quelques zones refuges, comme le long de l’Elbe en Allemagne ou dans la Basse Vallée du Rhône en France. Un peu plus d’un siècle plus tard, il est de retour dans nos contrées, grâce à des mesures de gestion et des opérations de réintroduction à l’échelle européenne. Actuellement, les populations de castor européen se distribuent de manière discontinue de l’Europe de l’Ouest au Nord-Est de la Mongolie et l’espèce se porte bien.&#13;&#13;Même si tous les pays européens ayant décidé de réintroduire le castor ont mis en place des unités de suivi du castor pour éviter tout conflit d’intérêt entre les castors et l’Homme, les méthodologies de gestion visant la préservation et l’expansion de l’espèce ont varié selon les pays.&#13;Dans le cadre de ce travail, nous avons étudié des castors européens provenant principalement de France et de Wallonie et dans une moindre mesure des castors provenant d'Allemagne et du Grand-Duché de Luxembourg. L’objectif principal était de cerner la structure et la diversité génétique des populations échantillonnées ainsi que de comprendre les origines de cette structuration en la reliant aux opérations de réintroduction récentes dans ces régions. A cette fin, deux marqueurs moléculaires ont été utilisés: la séquence de la région contrôle de l'ADN mitochondrial et un panel de 14 marqueurs microsatellites autosomaux. L'analyse a porté sur 157 individus en tout. &#13;Nos résultats ont permis de trouver que trois sous-espèces, parmi les six proposées par Durka et al., 2005 participent à la répartition actuelle des castors dans la région étudiée (Grande Région et France). Il s’agit de Castor fiber galliae, Castor fiber albicus et Castor fiber fiber. Une forte dominance de la sous-espèce Castor fiber galliae a pu être mise en évidence sur le territoire français.&#13;Une quatrième sous-espèce, correspondant à un haplotype intermédaire entre Castor fiber galliae et Castor fiber albicus a également été identifié lors de cette étude.&#13;Les analyses de structure et les indices de diversité tendent à prouver la fragilité de la population française par rapport à celle de la Grande Région qui présente une « bonne santé génétique ». Ainsi, la richesse allélique apparaît plus importante pour les animaux de la Grande Région, alors que animaux français se démarquent des régions limitrophes par une variabilité génétique moins importante. &#13;Les mesures de gestion futures devraient tenir compte de la vulnérabilité de la population française afin d’éviter une perte supplémentaire de diversité génétique, essentielle à la sauvegarde à long terme de cette espèce en France&#13;A l’échelle de la Grande Région, il s’agirait de trouver un intermédiaire de gestion qui permet d'éviter à la fois les effets délétères de la consanguinité et la dépression hybride par mélange génétique d'individus appartenant à des lignées différentes.


Dissertation
Impact de la mise en place des parcelles ou des bandes aménagées dans la matrice agricole sur le choix du territoire chez le bruant proyer (Emberiza calandra)
Authors: --- --- --- --- --- et al.
Year: 2019 Publisher: Liège Université de Liège (ULiège)

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Abstract

Depuis plusieurs décennies, la population de bruant proyer de Wallonie a connu un déclin spectaculaire et a engendré une concentration des individus dans quelques noyaux situés au Nord du Sillon Sambre et Meuse. Les raisons de ce déclin sont multiples, mais la mécanisation et l’intensification de nos pratiques agricoles sont les causes principalement reconnues. Il existe cependant quelques mesures dont la mise en place devrait être bénéfique à cette population pour enrayer sa disparition. C’est le cas des parcelles et bandes aménagées (MAEC) ainsi que les mesures compensatoires. Pour les besoins de l’étude, ces deux MAEC ont été remodelées en fonction de leur rôle potentiel durant la mauvaise et la bonne saison, ce qui a conduit au nombre de 5 les mesures qui ont été incluses dans l’analyse : les couverts herbeux et nourriciers, les bandes de hautes herbes pérennes, les bandes de ressui et les mesures compensatoires. Le bruant proyer mâle, qui est le premier à revenir sur les sites de reproduction, conditionne en partie le succès reproducteur de l’espèce. Cette étude cherche donc à savoir si le choix du territoire du mâle est effectué en faveur d’une de 5 mesures citées plus haut. Pour tenter de répondre à cette question, 93 quadrats de 500m x 500m ont été visités en Liège et Jodoigne du 14 mai et le 16 juin, en émettant l’hypothèse que leur superficie correspond au territoire de nourrissage de cette espèce. L’effet de variables explicatives en lien avec les cultures et les mesures en place dans les quadrats ont été testés sur les données d’abondance et de présence/absence du bruant proyer par l’intermédiaire d’un GLM et d’une approche basée sur le model averaging avec les poids d’Akaike. Les résultats de l’analyse permet de clarifier l’effet des bandes à couvert herbeux ainsi que des mesures compensatoires, puisque toutes les deux ont un effet positif significatif sur le choix du territoire du bruant proyer, que ce soit avec des données d’abondance ou de présence-absence. En revanche, l’analyse échoue dans l’identification de l’impact des bandes de hautes herbes pérennes, dont le coefficient est à la fois positif et négatif selon le type de données. Afin d’appliquer des mesures pertinentes en lien avec l’écologie du bruant proyer, les futures études devraient être dirigées vers l’utilisation de ces bandes par l’espèce, en se concentrant tout particulièrement sur la femelle.


Dissertation
Etude de la relation entre les parasites coccidies du Takahē (Emeria sp.) et le Takahē (Porphyrio hochstetteri) afin d'améliorer le management du parasite dans le cadre du projet de conservation et de renforcement de l'espèce du Takahē en Nouvelle-Zélande.
Authors: --- --- --- --- --- et al.
Year: 2019 Publisher: Liège Université de Liège (ULiège)

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Abstract

Le Takahē (Porphyrio hochstetteri) est une espèce d’oiseaux menacé endémique de Nouvelle -Zélande qui ne peut pas voler. Autrefois pensé éteinte (1930), elle fait aujourd’hui parti d’un programme de conservation. Ce programme prend à compte de nombreux secteurs dont le suivi des maladies infectieuses. Les coccidies chez les takahēs (Eimeria sp) ont été observer pour la première fois dans les années 80 et sont encore aujourd’hui très peu connu. Megan Jolly est la première à l’avoir décrite en 2018 par le biais des oocystes sporulés. Ainsi on connait peu de choses quant à la relation hôte-parasite. L’analyse du suivi coprologique durant 6 mois a permit de déterminer qu’il y a une diminution du nombre d’oocyste par gramme (opg) de l’été à l’hiver. Les tests ont aussi révélé qu’il y avait un taux de parasitisme plus fort chez les femelles et au stade de juvénile, respectivement par rapport au individus mâle et les deux autres classes d’âge (subadulte et adulte). Les comparaisons des différents enclos ainsi que l’origine d’éclosion n’ont pas donné de résultats significatifs. Puis le suivi journalier réaliser sur 35 jours a permis de constater que la ponte des oocystes par les coccidies dans les fèces ne suit aucune tendance (pas de cycle). Puis, en vue de l’intégrer au protocole de gestion des coccidioses, un complément alimentaire anticoccidien a été testé mais celui-ci ne s’est pas révélé efficace.


Dissertation
Utilisation de la bioacoustique et validation d'une nouvelle méthodologie dans le monitoring et la reconnaissance individuelle chez la Bécasse des bois Scolopax rusticola
Authors: --- --- --- --- --- et al.
Year: 2019 Publisher: Liège Université de Liège (ULiège)

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Abstract

La Bécasse des bois (Scolopax rusticola) est un oiseau nicheur et migrateur du Paléarctique. Ce limicole forestier affectionne particulièrement les habitats de type mosaïque tels que les forêts de feuillus qu’il fréquente durant la journée et les coupe-feu ou les mises à blanc pour vermiller pendant la nuit. Durant la période de reproduction, les mâles effectuent des vols de parade, appelés croules, qui consistent en un chant composé d’un enchainement de notes graves suivies d’une note aigüe. &#13;Lors des points d’écoute, de nombreux contacts sont obtenus avec les mâles chanteurs. Cependant, il est très compliqué d’estimer leur nombre exact. En effet, chaque mâle peut effectuer plusieurs passages. Dès lors, les recensements traditionnels posent question. De plus, l’état des populations européennes tend vers une diminution des effectifs. L’objectif de cette étude est donc de recenser les mâles chanteurs dans différents massifs forestiers de la Province de Liège à l’aide de la bioacoustique. Étant donné que la carte d’identité des mâles se base sur leur chant, l’individualisation peut se faire à l’aide de caractéristiques propres à chacun. Le second objectif est de tester l’utilité de la technique des enregistrements dans le cadre du monitoring de la Bécasse des bois. &#13;Parmi trois des quatre sites étudiés, un total d’au moins 30 mâles est recensé : 10 à Bérinzenne, 11 à Ouffet et 9 à Rawsa. Le nombre de mâles présents à Houssonloge est estimé à 1,61 à l’aide d’une formule. Le nombre de contacts obtenus dans ces zones est supérieur au nombre de mâles estimé, ce qui confirme que plusieurs contacts peuvent être l’œuvre d’un même individu. Les mâles chanteurs croulent également lors de plusieurs soirées. De plus, le nombre de contacts recensés à partir de la technique de bioacoustique est supérieur au nombre de contacts déterminé à l’aide de la méthode traditionnelle des points d’écoute. Un futur recensement de l’espèce sur base d’enregistreurs serait donc plus fiable et plus efficace. Une étude complémentaire est nécessaire afin de détailler certains paramètres à prendre en compte lors de la mise en place du protocole de monitoring ou d’inventaire. &#13;L’espèce pouvant être menacée par la chasse et par la destruction de son habitat, un comptage à grande échelle est indispensable en Wallonie. De plus, l’espèce est déjà en déclin dans certains pays. La bioacoustique et l’utilisation des enregistreurs sont vraisemblablement les techniques appropriées pour effectuer cet inventaire et ce suivi.


Dissertation
Impact du paysage et des activités humaines sur la structuration génétique du chat forestier (Felis silvestris) en Wallonie et au Luxembourg.
Authors: --- --- --- --- --- et al.
Year: 2020 Publisher: Liège Université de Liège (ULiège)

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Abstract

Le chat forestier (Felis silvestris), après avoir subi un important déclin au 19ème siècle, semble être actuellement en expansion dans certains pays. L'espèce reste toutefois vulnérable à plusieurs menaces liées à l'activité humaine. En effet, l'omniprésence de l'homme dans le paysage européen provoque une perte et une fragmentation de l'habitat du chat forestier, isolant ainsi des noyaux de population où la diversité génétique finira par diminuer. Cette proximité accrue avec les constructions anthropiques engendre un second problème : l'hybridation avec le chat domestique (Felis catus). Dans cette étude, nous cherchions à approfondir les connaissances concernant l'ampleur de ces menaces dans deux pays : la Belgique (Wallonie) et le Luxembourg. Pour ce faire, nous avons récolté des échantillons de poils grâce à des pièges à poils enduits de teinture de valériane. Ceux-ci ont ensuite été analysés à l'aide de la méthode SNP. Nous avons utilisé 96 SNPs sélectionnés spécifiquement pour le chat forestier et pour ce type d'analyse. Un des objectifs principaux était de vérifier la présence d'hybrides. Nous avons calculé un taux d'hybridation de 6% (N = 63) en Wallonie (principalement la province de Liège) et de 8% (N = 117) au Luxembourg. Ces taux relativement bas concordent avec les résultats de récentes études sur le sujet dans l'ouest de l'Europe. Nous avons également mis en évidence l'existence de deux groupes génétiques distincts au sein des chats forestiers dont nous ne connaissons pas encore l'origine. La faible différentiation génétique (DJost = 0.005) entre ces groupes nous incite à penser qu’ils appartiennent effectivement à une même grande population d'Europe centrale occidentale. En analysant les coefficients de consanguinité, nous avons constaté un risque de dépression de consanguinité plus élevé en Wallonie (FIS = 0.32) qu'au Luxembourg (FIS = 0.07). Il convient de rester prudent quant à l'interprétation de ces résultats car les méthodes d'échantillonnage diffèrent dans les deux pays. Nous n'excluons pas la possibilité d'un biais d'échantillonnage en Wallonie. Le second objectif principal, centré sur le Luxembourg, consistait à identifier les éléments du paysage qui impactaient la connectivité des chats forestiers par une approche de génétique du paysage. Nous avons observé que les forêts et zones agricoles jouaient un rôle de corridor, tandis que les autoroutes et zones urbaines agissaient étaient des obstacles au flux génétique de l'espèce. The European wildcat (Felis silvestris), after having suffered a significant decline in the 19th century, seems to be currently expanding in some countries. However, the species remains vulnerable to several threats related to human activity. Indeed, the omnipresence of man in the European landscape is causing a loss and fragmentation of the European wildcat's habitat, thus isolating small populations where genetic diversity will eventually decrease. This increased proximity to man-made constructions creates a second problem: hybridization with the domestic cat (Felis catus). In this study, we wanted to improve our knowledge of the extent of these threats in two countries: Belgium (Wallonia) and Luxembourg. To do so, we collected hair samples using hair traps coated with valerian dye. These were then analysed using the SNP method. We used 96 SNPs selected specifically for the European wildcat and for this type of analysis. One of the main objectives was to check the presence of hybrids. We calculated a hybridization rate of 6% (N = 63) in Wallonia (mainly the province of Liège) and 8% (N = 117) in Luxembourg. These relatively low rates are in line with the results of recent studies on the subject in Western Europe. We have also highlighted the existence of two distinct genetic groups in European wildcats. However, we don’t know their origin yet. The low genetic differentiation (DJost = 0.005) between these groups leads us to believe that they do indeed belong to the same large population in Western Central Europe. By analysing the inbreeding coefficients, we found a higher risk of inbreeding depression in Wallonia (FIS = 0.32) than in Luxembourg (FIS = 0.07). We must be careful when interpreting these results as the sampling methods differ in the two countries. We do not exclude the possibility of sampling bias in Wallonia. The second main objective, focusing on Luxembourg, was to identify landscape elements that impacted European wildcat connectivity using a landscape genetics approach. We observed that forests and agricultural areas acted as corridors, while motorways and urban areas acted as barriers to the gene flow of the species.

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