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Cultivation --- Crop residues --- straw --- Biodegradation. --- Biodegradation --- Soil water content --- Soil density --- Labour --- Ploughing --- Zero tillage --- soil organic matter
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En vue des pressions sur le monde agricole pour réduire son empreinte écologique, il y a un regain d’intérêt pour les cultures en association. L’association du pois d’hiver ou de la féverole d’hiver avec du froment d’hiver se montre plus efficiente dans l’utilisation des ressources, produit plus que les cultures pures, réduit les besoins en fertilisant azoté pour la céréale, améliore le taux de protéines de la céréale et réduit la pression des ravageurs et des maladies. Peu d’études se sont intéressées à l’association d’un point de vue variétal afin d’optimiser les performances. L’analyse de données sur 6 ans ont permis de mettre en évidence des profils variétaux et des caractéristiques qui permettent d’améliorer les performances de l’association. Un profil variétal similaire aux variétés de froment Edgar, Porthus et Imperator supporte bien la conduite en association leur permettant d’exprimer leur potentiel de rendement. Leur précocité à l’épiaison et leur forte capacité de tallage semble être la raison de leur bonne performance. Au niveau du pois, un profil comme la variété Gangster est dominé et participe à l’amélioration des performances du froment, contrairement à la variété Furious qui se montre plus dominante et favorise son rendement au détriment du froment. L’association froment-féverole montre également des performances intéressantes. La densité optimale semble être de 150 grains de froment et de 15 grains de féverole par m². Le manque de données ne permet malheureusement pas encore d’isoler des profils variétaux. La compétition entre les deux espèces associées conduit à des froments plus hauts, peu importe la variété, et des légumineuses plus courtes qu’en culture pure. La différence de hauteur entre les deux espèces au moment de la floraison influence également les performances de l’association. Plus de données sont nécessaires afin d’affiner les profils variétaux. Un suivi plus régulier des stades de développement et de la hauteur est nécessaire pour affiner la compréhension des relations entre les espèces associées et leurs impacts sur le rendement. Des prélèvements de biomasses racinaires et des comptages de nodosités permettraient de mettre en évidence des différences de fixation de l’azote entre les variétés de pois et de féverole.
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L’Union européenne expose une réelle volonté de réduire l’utilisation des produits phytopharmaceutiques dont les herbicides. Parallèlement, une transition des systèmes de production vers l’agriculture biologique s’opère. Des nouvelles stratégies de lutte contre les adventices doivent donc être développées notamment via le désherbage mécanique qui revient à l’avant plan. En le combinant avec des herbicides, il permettrait d’en réduire les doses. Dans ce contexte, un essai de trois ans a été mis en place afin d’évaluer l’efficacité de différents outils de désherbage mécanique en combinaison d’herbicides anti-dicotylée ou anti-graminée à zéro, demi ou pleine dose. Les résultats de cette présente étude ont révélé une réponse du désherbage mécanique différente selon les années en raison d’une flore adventice et de conditions météorologiques variables. Ainsi, lors d’infestations « raisonnables » de dicotylédones, le désherbage mécanique peut suffire à lui seul si toutefois les conditions permettent un accès au champ au moment opportun. Lorsque l’intervention n’est pas possible ou l’infestation de dicotylédones trop forte, l’utilisation d’herbicide semble inévitable. Sur une flore de graminées, l’utilisation d’un anti-graminée semble indispensable. Cependant, dans les deux cas, une demi-dose unique se montre suffisante pour contrôler efficacement les adventices présentes. Néanmoins, il est avéré que le risque d’apparition de résistance aux herbicides augmente avec la réduction des doses. Il pourrait être intéressant de combiner du désherbage mécanique aux demi-doses d’herbicides afin d’ajouter une pression supplémentaire sur l’ensemble des adventices et réduire le risque d’apparition de résistance. Ce phénomène nécessite toutefois plus de recherches. Cette combinaison du désherbage mécanique avec des herbicides à dose réduite peut également offrir une nouvelle stratégie de lutte contre une flore mixte en nombre « raisonnable ». Ainsi, le désherbage mécanique assurerait un contrôle sur les dicotylédones, tout en maintenant une pression sur l’ensemble des graminées, ces dernières étant gérées par une demi-dose d’anti-graminée.
Désherbage mécanique --- Herbicide --- Lutte intégrée --- Froment d'hiver --- Triticum aestivum L. --- Sciences du vivant > Agriculture & agronomie
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La volonté de l’Union Européenne d’augmenter son autonomie en protéines végétales pousse ses membres à accroître les surfaces cultivées de Fabaceae. Dans un contexte de changement climatique et suite à une sélection adaptée du soja, il devient envisageable de cultiver cette plante sous des latitudes élevées. La technique de relay cropping est une technique prometteuse d’association de cultures qui consiste à implanter une deuxième culture au sein d’une première avant que celle-ci ne soit récoltée. L’association permet d’augmenter le rendement global par hectare. Dans ce contexte, la technique de relay cropping a été étudiée en réalisant une association du froment d’hiver et du soja en Belgique. Deux configurations d’implantation (alternance de deux ou trois lignes de chaque culture, respectivement appelée 2*2 et 3*3) et trois densités différentes de semis du soja ont été testées. Cette expérimentation a été réalisée pendant une année culturale (2019-2020) avec un printemps et un été sec. Le relay cropping froment-soja a eu un « land equivalent ratio » (LER) inférieur à 1 pour la biomasse totale ainsi que pour le rendement. Le soja a subi une compétition trop importante pour la ressource hydrique en relay cropping, empêchant tout bon développement. Le soja en relay cropping n’a pas pu être récolté à cause d’une production de gousses trop faible. Peu de différence entre les deux dispositions et les différentes densités de semis au sein du relay cropping ont été observées. Il semblerait que la configuration en 2*2 augmente le rendement en blé. Compte tenu de la saison de croissance particulièrement sèche, la ressource hydrique a été le facteur le plus limitant en relay cropping. Dans de telles conditions, les résultats issus de la présente étude semblent indiquer que le relay cropping n’est pas avantageux. The will of the European Union to increase its autonomy in vegetable proteins pushes its members to increase the cultivated areas of Fabaceae. In the context of climate change and following an adapted selection of soybean, it is becoming possible to cultivate this plant in high latitudes. Relay cropping is a promising crop combination technique that consists of planting a second crop within a first crop before it is harvested. The combination makes it possible to increase the overall yield per hectare. In this context, the relay cropping technique was studied by combining winter wheat and soybean in Belgium. Two planting configurations (alternating two or three rows of each crop, respectively called 2*2 and 3*3) and three different soybean sowing densities were tested. This experiment was carried out during one crop year (2019-2020) with a dry spring and summer. Relay cropping wheat-soybean had a land equivalent ratio (LER) lower than 1 for both total biomass and yield. Soybean has been competing for too much water in relay cropping, preventing good development. Relay cropping soybeans could not be harvested due to low pod production. Little difference between the two arrangements and the different sowing densities within relay cropping were observed. It would seem that the 2*2 configuration increases wheat yield. Given the particularly dry year, the most limiting factor in relay cropping was water resources. Under such conditions, the results of the present study seem to indicate that relay cropping is not advantageous.
Soja --- Glycine max --- Froment --- Triticum aestivum --- Relay cropping --- Relay intercropping --- densité de semis --- Belgique --- Soybean --- Glycine max --- Wheat --- Triticum aestivum --- Relay cropping --- Relay intercropping --- seed density --- Belgium --- Sciences du vivant > Agriculture & agronomie
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Face à une population croissante et une stabilité des surfaces agricoles cultivables, les habitudes alimentaires doivent être modifiées afin de fournir un régime équilibré aux 9,7 milliards d’êtres humains attendus en 2050. Ce changement ne peut s’opérer qu’en faisant évoluer les systèmes agricoles actuels vers des pratiques plus durables et nécessitant moins d’intrants. Des chercheurs gembloutois ont développé des rotations optimisées sur 8 ans afin de répondre à ce problème sociétal. Un essai sur le long terme a donc été implanté dans un contexte fortement agroécologique afin de tester la durabilité et la résilience de ces systèmes vis-à-vis des insectes ravageurs, agents pathogènes et adventices. Dans notre travail, les densités des différents bioagresseurs y ont été comptabilisés et analysés en l’absence d’application de produits phytosanitaires. Il ressort de cette première année d’essai que les niveaux des seuils d’interventions des ravageurs inféodés aux différentes cultures mises en place (colza, betterave, maïs, cameline) ont pour la plupart été dépassés. Une très grande abondance de ravageurs fut observée en culture de colza. Des pertes de rendements plus ou moins significatives sont donc à prévoir. En ce qui concerne les adventices, nous avons observé que l’essai a été mis en place sur des blocs non homogènes entre eux. Les densités varient donc fortement et ce, même parfois jusqu’à un facteur 5 entre 2 blocs distincts. La biomasse d’adventices est corrélée négativement à la biomasse de la culture de rente. Des pertes de rendement significatives sont donc à prévoir, en supplément des pertes dues aux ravageurs et agents pathogènes. Néanmoins, le désherbage mécanique en cultures sarclées permet de réduire la densité d’adventices dans l’inter-rang à des niveaux similaires aux parcelles traitées avec un herbicide. La mesure du rendement permettra de déterminer l’impact des bioagresseurs au niveau des cultures. Cependant, des mesures répétées sur le long terme sont nécessaires à l’évaluation de la durabilité et la résilience des rotations. Néanmoins, des améliorations pourraient être apportées à cet essai afin d’augmenter la biodiversité dans les environs des parcelles expérimentales dans le but d’accroitre les services réalisés par les auxiliaires. Ce travail a permis de caractériser les ravageurs présents la première année culturale suite au passage en zéro-phyto. Il servira de base pour envisager les mesures éventuelles à mettre en place les années suivantes ainsi que dans les autres cultures de la rotation. Des protocoles de suivi des bioagresseurs ont également été mis au point et seront réutilisés les années culturales successives.
EcoFoodSystem --- Adventices --- Agroécologie --- Ravageurs --- Colza --- Betterave --- Maïs --- Cameline --- Zéro phyto --- EcoFoodSystem --- Weeds --- Agroecology --- Pests --- Rapeseed --- Sugarbeet --- Maize --- Camelina --- Zero phytosanitary products --- Sciences du vivant > Agriculture & agronomie
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