Narrow your search

Library

ULB (6)


Resource type

film (6)


Language

French (6)


Year
From To Submit

2023 (1)

2020 (1)

2017 (2)

2006 (2)

Listing 1 - 6 of 6
Sort by

Film
Tant qu'il y a de la guerre, il y a de l'espoir = : Finche' c'e' guerra c'e' speranza
Authors: --- ---
ISBN: 8009044839364 Year: 2017 Publisher: [France] : Ed. ESC Conseils,

Loading...
Export citation

Choose an application

Bookmark

Abstract

Pietro Chiocca, commerçant milanais de pompes hydrauliques, reconverti dans un commerce plus lucratif, celui des armes à feu, parcourt les pays du Tiers Monde, déchirés par les guerres civiles. Sa famille, déjà aisée et habitant en centre-ville, peut enfin s’installer dans une luxueuse villa avec jardin, comblant ainsi sa femme à laquelle il ne refuse rien. Tout semble aller pour le mieux jusqu’à ce qu’un journaliste qui lui avait procuré le contact pour la vente d’armes à un mouvement de libération national dans l’état africain de la Guinée-Bissau, ne dénonce les agissements de Chiocca.

Keywords


Film
La dixième victime = : La decima vittima
Authors: --- --- --- --- --- et al.
ISBN: 3333297305228 Year: 2017 Publisher: [France] : Carlotta Films,

Loading...
Export citation

Choose an application

Bookmark

Abstract

Au 21e siècle, un jeu a été créé pour canaliser la violence et éradiquer les guerres : des « chasseurs » doivent traquer des « victimes » désignées par un ordinateur et les tuer. Les joueurs sont tour à tour chasseur et victime et doivent tenir dix rounds pour être sacré champion. C’est ainsi que le romain Marcello se retrouve chassé par une jeune new yorkaise Caroline. Tous deux sont de redoutables joueurs… Adapté d’une courte nouvelle de Robert Sheckley, La Dixième Victime d’Elio Petri joue plus sur le registre de la satire et de la comédie que sur celui de la prospective sérieuse. C’est donc avec ces yeux-là qu’il faut le regarder et goûter le style pop art des décors futuristes, des réflexions sur le divorce (l’italien explique à l’américaine qu’en Italie on ne se marie plus car il est devenu trop difficile de divorcer), sur le culte de la jeunesse (il garde ses parents chez lui dans une sorte de grand placard) ou sur la religion (amusante scène des adorateurs du soleil, cérémonie (certains auraient été dessinés par Courrèges) et, bien entendu, la critique des media, la télévision américaine en l’occurrence. Elio Petri exploite la plastique d’Ursula Andress (qui bien entendu a une scène où elle sort de l’eau…), l’actrice apportant une note un peu facile de charme. De son côté, Marcello Mastroianni (teint en blond) traverse tout cela avec grand flegme, il semble même quelque peu absent. La Dixième Victime est loin d’être un grand film mais il reste intéressant pour ses multiples petites notes satiriques et son atmosphère pop art.

Keywords


Film
Profession: Magliari
Authors: --- --- --- ---
Year: 2006 Publisher: [France] : Opening,

Loading...
Export citation

Choose an application

Bookmark

Abstract

Deuxième film de Francesco Rosi, Profession Magliari suit la trajectoire d’un ouvrier immigré en Allemagne, Mario, et sa rencontre avec un groupe de magliari (revendeurs de tissus de mauvaise qualité), qui le conduit à devenir l’assistant d’un vendeur talentueux, le Romain Totonno. Co-écrit avec la scénariste Susi Cecchi D’Amico (qui collaborera un an plus tard au scénario d’un autre récit d’immigration avec Luchino Visconti: Rocco et ses frères), le film s’inscrit pleinement par ses thématiques dans le renouveau néoréaliste du début des années 1960. Cependant, et malgré ces prémisses, Profession Magliari laisse apparaître la singularité de l’œuvre de Rosi, à la fois pionnier d’un cinéma d’enquête sociale (Salvatore Giuliano et Main basse sur la ville sortiront quelques années plus tard) et expérimentateur audacieux mêlant dans ce film le drame, la comédie et le tableau de société. Là où le néoréalisme donnait à voir les transformations de l’Italie, Profession Magliari change de perspective, et choisit de s’intéresser à la vaste communauté des migrants italiens, dont il montre les stratégies d’adaptation dans une société nouvelle et souvent hostile. Ce faisant, il défait des mythes, à commencer par celui de la solidarité entre compatriotes: alors qu’il entre dans un restaurant italien comme dans un refuge, Mario est discrètement prié de s’éloigner au vu de sa piteuse apparence, et Totonno, qui l’invite à dîner avec ses amis, est le premier à lui voler sa carte d’identité au moment où un policier s’approche du groupe. Surtout, le film révèle l’hétérogénéité culturelle et économique des Italiens: Mario et Totonno, l’un toscan, l’autre romain, interagissent ainsi avec une large diaspora napolitaine dont ils sont loin de maîtriser les codes. C’est le cas lorsque Totonno, qui s’est émancipé du boss Don Raffaele afin d’exercer son activité à Hambourg, est sommé par ses associés d’avoir recours à la violence pour mettre fin aux intimidations d’un groupe de rivaux. Le film fait ainsi le constat d’un double échec: celui de Mario, qui refuse de renoncer à ses valeurs ouvrières (intégrité, solidarité de classe), tout en étant conscient qu’elles ne lui offrent aucune possibilité d’ascension sociale, et celui de Totonno, qui s’avère incapable de s’affranchir d’une protection criminelle pour devenir entrepreneur à plein titre. Avant même d’être une fiction, Profession Magliari est donc le portrait, quasi anthropologique, de l’un des métiers d’immigré par excellence (et plus spécifiquement des immigrés napolitains), dont les uniques règles sont la débrouillardise, (« moi je ne le cherche pas du travail, je l’invente ! », dixit Totonno), le bagou et les liens avec la sphère de l’illégalité. C’est précisément cette dimension qui fait le génie cinématographique de la figure du magliaro, oscillant entre bonimenteur talentueux et escroc. On comprend mieux le pari, au demeurant audacieux, de confier le rôle de Totonno à Alberto Sordi, acteur emblématique des comédies italiennes de l’époque. Le talent de Sordi rend plus flagrante encore l’ambiguïté morale de son personnage, aussi drôle quand il fait mine de s’être cassé le dos en glissant sur un parquet afin de vendre des tapis à la propriétaire, qu’inquiétant lorsqu’il demande à Mario de faire chanter l’épouse de leur nouveau patron, avec qui ce dernier a une relation sentimentale. S’il enquête sur une facette inconnue de la vie des Italiens, Profession Magliari se refuse ainsi à la sobriété du naturalisme. Au contraire, tout, dans le film, insiste sur la part spectaculaire de cette vie à l’étranger. Spectacle pittoresque des conversations entre napolitains, ou des pantomimes de Totonno. Mais aussi spectacle d’une société allemande dont l’apparente grisaille cache la dimension bigarrée, entre quartiers à lumière rouge, boîtes de nuit où l’on danse le twist, tavernes remplies de prostituées et délinquants polonais habillés en blousons de cuir. La mise en scène se fait le relais de cette fascination, en jouant sur la découpe des plans afin de placer l’emphase sur le regard que les personnages portent sur la réalité qui les entoure (on songe à la scène où Mario, vu de dos, aperçoit de l’autre côté d’un boulevard l’enseigne d’un restaurant italien, ou celle où il regarde ébahi une danseuse s’avancer quasi nue sur un cube de strip-tease). Mais de toutes les promesses entrevues par le protagoniste au cours de cette longue traversée de la société allemande, une seule deviendra réalité, à savoir un écriteau indiquant la distance entre Hambourg et Rome: 1.200 kilomètres que Mario devra parcourir à rebours, après l’échec de son aventure.

Keywords


Film
Salvatore Giuliano
Authors: --- --- --- ---
Year: 2006 Publisher: [France] : Opening,

Loading...
Export citation

Choose an application

Bookmark

Abstract

Juillet 1950. Le cadavre du bandit sicilien Salvatore Giuliano est découvert dans la cour d'une maison de Castelvetrano. Un commissaire y dresse un bref constat, des journalistes recueillent quelques renseignements. Plus tard, son corps est exposé à Montelepre, sa commune natale; la foule vient s'y recueillir, sa mère le pleure… À travers une série de scènes fragmentées, très souvent insérées en flash-back, le film se propose d'élucider le contexte historique, social et politique dans lequel s'inscrit ce crime: il remonte à l'engagement indépendantiste de Giuliano en 1945, puis nous assistons notamment à la tuerie du 1er mai 1947 où les hommes de Giuliano ouvrent le feu sur des manifestants socialistes à Portella delle Ginestre et au long procès de Viterbe de 1950 où les interrogatoires convergent vers la personne de Gaspare Pisciotta, lieutenant de Giuliano, suspecté de l'avoir trahi et assassiné. Francesco Rosi dit de « Salvatore Giuliano » en français dans le texte: Ce n’est pas un film documentaire, mais un film documenté. Effectivement la première partie du film fait penser à un quasi documentaire avec la description par la voix off du réalisateur de la géographie dans laquelle se déroulent les événements. Le réalisateur montre les faits et laisse le spectateur se faire une idée de ce qu’il voit. D’ailleurs le personnage qui donne le titre au film n’est jamais vu de face. On le voit au tout début mort. Après un plan large avec le cadavre, la caméra scrute le corps mais par morceaux. Impossible pour le spectateur de s’identifier au personnage, ou de se projeter dans un quelconque suspens. Le montage ne le permet pas. Pas de mafia romantique, pas de pourchasse haletante. Sur la première heure du film les dialogues sont plutôt rares. Le film montre les faits et les seuls faits connus. Et je comprends que pour certains le film puisse paraître aride. Pourtant le film se penche sur deux grands mystères de la Sicile de ces années là. Tout d’abord les circonstances de la mort de Salvatore « Turiddù » Giuliano qui ne sont pas celles annoncées officiellement, puis connaître les commanditaires du massacre de Portella della Ginestra et leur motivation. Les exécutants étant les hommes de la bande de Giuliano. Le film suggère fortement les intérêts politiques concomitants entre anticommunistes et mafia qui s’entendent pour maintenir la politique latifundiaire qui prévaut sur l’île. La musique de Piero Piccioni se fait elle aussi très très parcimonieuse. Ce peut être aussi une leçon pour les productions actuelles qui dégoulinent de notes inutiles et bien pire, le plus souvent indigestes. Gaspare Pisciotta le bras droit de Salvatore Giuliano comparaît devant la justice et parle mais ne révèle guère. Après lecture du verdict qui le condamne lourdement pour sa participation au massacre de Portella della Ginestra, il hurle qu’il conteste le verdict et que dans un prochain procès il dira tout. Il signe ainsi son arrêt de mort. Seuls deux acteurs professionnels sont crédités. Frank Wolff et Salvo Randone. Il y a en a quelques autres mais la plupart des acteurs du film sont des hommes et femmes issus de la région de Montelepre, que le réalisateur et son scénariste et organisateur de la production le sicilien Enzo Provenzano ont casté.

Keywords


Film
La viaccia
Authors: --- --- --- --- --- et al.
Year: 2020 Publisher: [France] : LCJ Editions & Productions,

Loading...
Export citation

Choose an application

Bookmark

Abstract

En 1890, Amerigo, jeune homme rangé, quitte la ferme paternelle pour venir travailler à Florence dans le magasin de vins de son oncle. Il s'aperçoit que ce dernier mène une vie de débauché, à la merci de Beppa, sa maitresse, et qu'ils ont un fils illégitime. Amerigo tombe fou amoureux de Bianca, une fille de mœurs légères, mais son oncle le renvoie à la ferme quand il le surprend en train de le voler. La Viaccia est le film de la rupture pour Mauro Bolognini, celui par lequel s’affirment les touches de raffinement, de tragédie et de romanesque qu'on lui connaîtra dans ses grandes œuvres des années à venir. Jusque-là, il s'était imposé dans les années cinquante par des comédies inoffensives avant d'aligner plusieurs réussites importantes néanmoins très imprégnées de la personnalité de son prestigieux scénariste Pier Paolo Pasolini - le temps de trois films avec Les Garçons (1959), Le Bel Antonio (1960) et Ca s’est passé à Rome (1960). La Viaccia impose donc sur tous les points la véritable marque du réalisateur qui se caractérise par l'attirance pour la grande adaptation littéraire (ici d'un roman de Mario Pratesi), le film en costumes, la reconstitution d'inspiration picturale et le grand mélodrame. La personnalité de Bolognini ne se résume pas à ce simple apparat puisque les grands thèmes et la construction de La Viaccia annoncent déjà son Bubu de Montparnasse (1961) dans la perte d'illusion du héros incarné par Jean-Paul Belmondo, le pouvoir de l'argent et l'univers de la prostitution. La Viaccia, c'est un une étendue de terrain fermier dont les membres d'une famille se disputent l'héritage. D'emblée, la notion de richesse et de possession domine tous les autres sentiments lors d'une séquence sordide où le patriarche meurt (sans rien laisser aux siens) alors que ses enfants se préoccupent plus de la distribution de ses biens que de l'accompagner dans ses derniers instants. Le rugueux père de famille paysan joué par Pietro Germi envoie donc son fils à la ville pour travailler chez son oncle qui a racheté le domaine, et ainsi s'attirer ses faveurs pour la famille lorsque viendra à son tour le moment de léguer. Belmondo est finalement le seul personnage désintéressé et sans calcul du film, obéissant constamment à son cœur pour le meilleur et pour le pire. Tombé sous le charme de la prostituée Bianca (Claudia Cardinale), il va tout lui sacrifier: sa fierté, sa situation et cette fameuse possibilité d'héritage. Bianca est, quant à elle, plus ambigüe puisque bien que réellement amoureuse de lui, elle fonctionne également selon les mêmes préceptes matérialistes (soit l'exact inverse de Bubu de Montparnasse où l'homme poussait l'héroïne amoureuse sur le trottoir) et qui oscille durant tout le film entre la tentation d'un ailleurs avec Amerigo et la possibilité de conserver sa rentable mais sordide situation. Belmondo et Cardinale forment un couple magnifique, dont Bolognini capte l'alchimie avec brio par son formalisme (cadrage splendide, superbe photo de Leonida Barboni) qui accentue encore la touche charnelle de leur scène commune. C'est aussi la première collaboration entre le décorateur Piero Tosi (habitué de Luchino Visconti) et Mauro Bolognini sur un film à teneur historique et le résultat est époustouflant de bout en bout. Les visions de cette Florence grisâtre, austère et majestueuse à la fois offrent quelques moments somptueux, notamment la première rencontre entre Belmondo et Cardinale sous la pluie. Le luxe un peu vulgaire de la maison close a également quelque chose de captivant, surtout quand il s'oppose aux sentiments purs échangés par notre couple et formant ainsi un obstacle symbolique et sous-jacent à leur union. Mauro Bolognini affiche donc déjà une belle aisance et un sens de la dramaturgie certain qu'il ne cessera d'affiner par la suite. Après un film dans l'ensemble plutôt en retenue laissant émerger quelques éclats, les vingt dernières minutes passent par toutes sortes de sentiments contradictoires pour Amerigo dans un crescendo puissant annonçant une conclusion parfaite de mélancolie. En 1976, le cinéaste signera avec L’Héritage une sorte de jumeau inversé et pessimiste de La Viaccia, dont il partage le postulat (un drame familial autour d’un héritage) et la période historique, tout en se délestant de tout romanesque pour dresser un constat plus amer sur la nature humaine. C’est donc un Bolognini portant un point de vue encore lumineux sur le monde que donne à voir La Viaccia, film de l’émancipation.

Keywords


Film
Salvatore Giuliano
Authors: --- --- --- ---
Year: 2023 Publisher: [France] : Studiocanal,

Loading...
Export citation

Choose an application

Bookmark

Abstract

En juillet 1950, le corps de Salvatore Giuliano, célèbre bandit italien, est retrouvé dans une maison de Castelvetrano. Que s’est-il passé ? Qui sont les responsables de son assassinat ? De quelle Histoire italienne Giuliano était-il le nom ? Tourné en Sicile, sur les lieux mêmes des évènements, Salvatore Giuliano inaugure le style de Francesco Rosi, lequel fera florès aussi bien en Italie (La Bataille d’Alger de Pontecorvo tourné dans la Casbah) qu’ailleurs (les films de complots produits par Hollywood dans les années soixante-dix) : une passion presque scientifique pour les mécanismes du pouvoir qui ne révèle sa véritable nature qu’une fois franchi le Styx des apparences et puis la conviction selon laquelle la vérité compte moins que les mécanismes qui y conduisent. « C’est le contexte de Salvatore Giuliano qui m’intéressait, non pas sa psychologie. Salvatore Giuliano est un film sur la tragédie d’un peuple et d’une terre, la Sicile, qui se sont retrouvés subordonnés à cette puissance qu’est la mafia. C’est là que réside tout le problème. La mafia était tellement puissante qu’elle a réussi à se mettre d’accord avec les institutions. Ce qui explique que l’histoire de Salvatore Giuliano soit truffée de paradoxes et de faits délirants ». Ici, comme dans tous les films de Rosi, il s’agit d’une enquête rigoureuse au pays du Pouvoir où l’on croise des juges véreux, des hommes politiques aux mains sales mais aussi des idéalistes, des comploteurs et partout la mafia, poison insidieux qui coule depuis si longtemps dans les veines de la péninsule et détermine pour partie son Histoire. Le futur réalisateur de Main basse sur la ville, Lucky Luciano et Cadavres exquis signe ici un chef-d’œuvre sur l’un des épisodes les plus célèbres et mystérieux de l’Histoire de la Sicile.

Keywords

Listing 1 - 6 of 6
Sort by