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Théâtres français et vietnamien : Un siècle d’échanges (1900-2008)

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Au tournant du XXe siècle, l’Indochine est dotée par la France de trois Théâtres municipaux inaugurés à Saigon, à Hanoi et à Haiphong, hauts lieux de la culture française. Cette découverte du théâtre occidental parlé entraîne au Vietnam de profonds bouleversements dans la création traditionnelle. La première traduction en écriture romanisée quốc ngữ d’une pièce française, Le Malade imaginaire de Molière, marque un tournant historique et donne naissance en 1921 à la première pièce de théâtre parlé vietnamien, La Tasse de poison, par Vũ Đình Long. Les intellectuels vietnamiens voient dans le théâtre en quốc ngữ, langue dont le développement est encouragé par le colonisateur, un moyen de s’émanciper de l’héritage chinois et de s’affirmer face à la domination coloniale. Cet ouvrage, dont le fil directeur montre comment paradoxalement l’assimilation de la culture du colonisateur contribue à la fondation d’un État indépendant et moderne, envisage les trois volets de la réception du théâtre français par le biais de la presse et des revues, de sa traduction et de son adaptation, enfin des pratiques théâtrales croisées jusqu’à nos jours. Celles-ci ont donné lieu à une création métissée où les deux traditions théâtrales, dans leur respect mutuel, s’enrichissent de leur contact séculaire, tant sur le sol français qu’au Vietnam.


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Littératures migrantes et traduction

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Difficile de définir la notion de littérature migrante. Sous l’angle de la traduction, la catégorie devient pourtant plus identifiable. Les littératures migrantes ont pour principale caractéristique de produire une vaste translation culturelle d’un champ à l’autre, soit que l’écrivain ait adopté la langue du pays d’accueil et opère lui-même le processus de transfert, soit qu’il écrive encore dans sa langue d’écriture première et que ce travail appartienne au traducteur. Comment dès lors, écrivain ou traducteur, traduisent-ils à destination d’un lectorat qui les ignore ou ne les reconnaîtra pas des références culturelles, des accents ou autres distorsions phonétiques, voire des éléments relevant de codes minorisés ? Si l’écrivain allophone peut avoir recours à des pratiques translinguistiques massives dans son texte, le traducteur dispose-t-il, dans sa pratique, d’une même liberté ? Ce sont là quelques-unes des interrogations auxquelles le volume se propose de répondre.

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