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UCLouvain (2)


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French (2)


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2018 (2)

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Comparaison de 2 méthodes de contention dans le traitement des entorses latérales aigües de la cheville aux urgences
Authors: --- --- ---
Year: 2018 Publisher: Bruxelles: UCL. Faculté de médecine et de médecine dentaire,

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Abstract

Ankle sprain is a frequent pathology in emergency services which represents 40% of traumatology hospital admissions and which induces significant public spending. Many therapeutic options are proposed: the conservative method with rest, the use of ice (Ice), the compression and lift up (called RICE), or a plaster boot either semi-rigid immobilization. However, medical literature remains unclear about the best therapeutic solution. This is monocentric retrospective study. All the patients showing an acute lateral ankle sprain admitted to the Cliniques Universitaires St Luc between October 2015 and May 2016 have been included in this study. Main goal is to compare the efficacy of two acute lateral ankle sprain immobilization methods in the emergency service: semi-rigid thermoformable orthosis (OTSR) and plaster. Main evaluation criteria are the duration (in weeks) and quality (on a five level scale) of the patient return to daily routine, professional and sport activities. Secondary objectives are the comparison of the two immobilizations methods with regards to the side effects and patient satisfaction. Secondary objective criteria are the complications (unexpected events) rate (deep vein thrombosis (TVP), undetected broken bone, compartment syndrome muscle damage, dermabrasion, persistent symptoms and the patient satisfaction (on a five-level scale). Over 400 files, 123 were analyzed over the study period. 30 with the plaster and 93 with the OTRS. The OTRS method enables a return to the routine and professional patient activities after one week compared to two weeks for the plaster splint method (p = 0,009). However, for both methods, time to return to sport activities is 4 weeks. For the 2 groups, the recovery quality to all activities I identical (4 on a five-level scale). In each group, one major complication about undetected broken bones during the diagnosis did occur. More minor complications which are mainly dermabrasion did happen with the OTSR method (26, 9%) compared to the plaster splint method (13,3%) (p= 0,203). Median patient satisfaction is equivalent for both methods: 4/5 for the treatment, the follow up, the emergency services and the overall patient satisfaction. The OTSR method appears to offer a faster recovery compared to the plaster splint method with the same satisfaction for the treatment, the follow up, the emergency service and the overall patient satisfaction. It should be mentioned that this study contains biases. A second study could be of interest to confirm the results obtained on this study. L’entorse de la cheville est une pathologie fréquente dans les services d’urgences, elle représente 40% des admissions traumatologique et est associée à des dépenses publiques importantes. Il existe de nombreuses options thérapeutiques : la méthode conservatrice avec repos (Rest), glace (Ice), compression et élévation (encore appelée RICE), une botte plâtrée ou un moyen de contention semi-rigide sont aussi des options envisageables. La littérature médicale reste peu claire concernant la meilleure solution thérapeutique. Nous avons réalisé une étude rétrospective mono centrique, couplée à un questionnaire téléphonique prospectif de suivi auprès des patients admis aux urgences des Cliniques universitaires Saint-Luc entre octobre 2015 et mai 2016, avec une entorse latérale aigüe de la cheville. L’objectif principal de l’étude est la comparaison de deux méthodes de contention pour l’entorse latérale aigüe de la cheville aux urgences en termes d’efficacité : orthèse thermo formable semi-rigide (OTSR) ou l’attelle plâtrée. Les critères de jugement principaux sont le délai et la qualité de reprise des activités quotidiennes, professionnelles et sportives. Les objectifs secondaires sont la comparaison des 2 méthodes de contention en termes d’effets secondaires et de satisfaction du patient. Les critères de jugement secondaires sont le taux de complications (thrombose veineuse profonde (TVP), fracture non décelée, syndromes des loges, dermabrasion, symptôme persistant) et la satisfaction du patient (sur échelle de 5 niveaux). Sur la période de l’étude, 400 dossiers ont été analysés et 123 entorses étudiées. Trente patients traités avec une attelle plâtrée et 93 avec une OTSR. L’OTSR permet le retour aux activités quotidiennes et professionnelles après une semaine de traitement contre deux semaines pour la botte plâtrée (p= 0,009). La reprise sportive se fait après 4 semaines pour les deux méthodes de contention. La qualité de la reprise de toutes les activités est identique dans les 2 groupes (4 sur une échelle à 5 niveaux, c’est-à-dire une récupération quasi normale). Une complication majeure est survenue dans chaque groupe (1,1 % pour l’OTSR vs 3,3% pour le plâtre, p = 0,430). Il s’agit de fractures non décelées au diagnostic. Les complications mineures sont plus nombreuses avec OTSR qu’avec le plâtre 26,9% contre 13,3 % mais cette différence n’est pas significative (p = 0,203). Il s’agit essentiellement de dermabrasions. La satisfaction médiane des patients pour le traitement, le suivi, la prise en charge aux urgences et la prise en charge globale est équivalente dans les deux groupes (4 sur une échelle de 5). En conclusion, dans notre étude la méthode de contention semi-rigide permet une récupération plus rapide des activités quotidiennes et professionnelles après une entorse latérale aigüe de la cheville, comparé au traitement par plâtre. Une étude de plus grande ampleur qu’une analyse économique, serait nécessaire pour confirmer les résultats de ce travail.


Book
Fraction inspirée en oxygène (FIO²) sous CPAP Boussignac et variation de différents paramètres ventilatoires : étude expérimentale sur banc d'essai
Authors: --- --- --- ---
Year: 2018 Publisher: Bruxelles: UCL. Faculté de médecine et de médecine dentaire,

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Abstract

Introduction : l’œdème aigu du poumon d’origine cardiogénique (OAPc) est une détresse respiratoire de survenue brutale. C’est l’un des modes de présentation les plus fréquents de l’insuffisance cardiaque aiguë. C’est l’un des modes de présentation les plus fréquents de l’insuffisance cardiaque aiguë. La prise en charge de cette urgence médicale comprend chez certains patients, en plus charge du traitement médicamenteux par diurétiques et /ou vasodilatateurs, le support respiratoire par ventilation spontanée en pression positive continue (VS-PPC ou CPAP pour Continious Positive Airway Pressure). Ce type de support permet d’améliorer les échanges gazeux en favorisant le recrutement alvéolaire et en diminuant le travail inspiratoire. La CPAP Boussignac est l’un de ces dispositifs. C’est un système ouvert, à débit libre, ergonomique, alimenté en oxygène (O²) pur et indépendant de toute source électrique ce qui facilite son usage aux urgences, en particulier en pré-hospitalier. Son caractère « ouvert » permet de s’adapter à la demande inspiratoire du patient, ce qui par ailleurs influence la FIO² délivrée par l’appareil mais très peu d’études ont été réalisées dans des conditions de détresse respiratoire. L’objectif de ce mémoire est de déterminer la FIO² réellement délivrée sous CPAP Boussignac dans des conditions simulées de détresse respiratoire. Méthode Il s’agit d’une étude sur banc d’essai dans laquelle la FIO² administrée sera mesurée en faisant varier la fréquence respiratoire (FR, entre 10 et 45/MIN), le volume courant (VT, entre 150 et 750 ml) et le débit inspiratoire (Q°, ENTRE 30 ET 90 l/ min) à la pression cible de 8 cm H²o. Le montage comprend une CPAP Boussignac alimentée en O² pur via un débitmètre pouvant aller jusque 30L/min, un double masque Vygon fermé hermétiquement pour simuler la cavité buccale, un manomètre Vygon, un poumon test Michigan piloté par un ventilateur Dräger Evita 4, un analyseur Citrex et un analyseur FI0² de l’air ambiant. Chaque mesure a été réalisée à 3 reprises pour s’assurer de sa reproductibilité et la moyenne des 3 valeurs a été retenue. Résultats : le débit O² requis pour maintenir la pression cible de 8cmH²O était ≤ 25L/min. En fonction des variations de fréquence respiratoire et de débit inspiratoire, pour un volume courant ≤ 250 mL, la FIO² délivrée était comprise entre 70 et 99%. Pour un volume courant de 750 ml, la FIO² délivrée était comprise entre 84 et 87% pour des FR ˂ 25/min et un Q° de 30L/min. Conclusion : La CPAPA Boussignac alimentée en oxygène pur délivre des valeurs élevées de FIO² pour un débit d’O² ≤ 30 L/min à la pression cib le de 8 cm H²O. La FIO² varie en fonction de la fréquence respiratoire (FR), du volume courant (Vt) et du débit inspiratoire (Q°). Ainsi, à des valeurs élevées de FR, Vt et Q°, le système ne parvient pas à maintenir des niveaux élevés de FIO², qui chute de façon importante. Ces variations de FIO², observées au cours de grandes détresses respiratoires devraient être prise en compte et comparées aux autres systèmes de CPAP. Introduction: Acute cardiogenic pulmonary edema is a sudden onset respiratory distress. It is one of the most common presentations of acute decompensated heart failure. The management of this medical emergency includes, in addition to drug therapy by powerful diuretics and vasodilators, the support of the respiratory tract by spontaneous ventilation in continuous positive airway pressure (or CPAP). This type of support makes it possible to improve gas exchange by promoting alveolar recruitment and by reducing the inspiratory work. The Boussignac CPAP is one of these devices. It is an open system, free flow, ergonomic and independent of any electrical source which facilitates its use in emergencies, especially in pre-hospital. Powered by pure oxygen, its “open” character allows the patient to increase his inspiratory demand himself, which influences the delivered FIO²; the patient also breathing ambient air with 21% oxygen. Various studies have been carried out on the functioning and usefulness of the Boussignac CPAP as well as on the FIO² delivered by the device but never under conditions of respiratory distress. Method: This is a benchmark study where FIO² was measured by varying the respiratory rate (FR, between 10 and 45/min), the tidal volume (Vt, between 150 and 750 mL) and the inspiratory flow (between 30 AND 90L/min) at the target pressure of 8cm H²O. The assembly included a Boussignac CPAP system fed with pure O² via a flowmeter up to 30L/min, a double Vygon mask sealed, a Vygon manometer, a Michigan test lung driven by a Dräger Evita 4 ventilator, a Citrex analyzer and a FIO² analyzer for ambient air. Each measurement was carried out 3 times to ensure its reproducibility and the average of the 3 values was retained. Results: The O² flow required to maintain the target pressure of 8cmH²O is ≤ 25L/min. Depending on the variations of FR and Q°, for a Vt ≤ 250 mL, the delivered FIO² was between 70 and 90%. For a 350 ml ≤ Vt ≤ 500mL, the FIO² was between 57 and 90%. At the 750 mL Vt, the delivered FIO² was between 84 and 87 % for FR ˂ 25/min and Q° OF 30l/min. Conclusion: The Boussignac CPAP supplied with pure oxygen delivers high values of FIO² at a flow rate of O² ≤ 30 L/min at the target pressure of 8 cm H²O. FIO² varies with respiratory rate FR, tidal volume (Vt) and inspiratory rate (Q°). Thus, at high values of FR, VT and Q°, the system fails to maintain high levels of FIO² which drops significantly. Changes in FIO² observed during severe respiratory distress should be taken into account and compared to other CPAP systems.

Keywords

Pulmonary Edema

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