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Ce travail tente d’explorer l’impact du programme EPTO au sein de l’Athénée Royal de Visé. EPTO est un programme qui lutte contre la discrimination et les préjugés. Ce programme a la particularité d’utiliser l’apprentissage par les pairs. L’ensemble de l’échantillon étudié est composé de 647 élèves âgés de 12 à 22 ans au Temps 2 et de 531 élèves âgés de 13 à 22 ans au Temps 3. 33 élèves ont participé à la formation EPTO durant le mois de novembre 2012. Plusieurs variables ont été ciblées (estime de soi, comportements internalisés et externalisés, climat scolaire) afin d’observer l’impact de ce programme sur le bien être des élèves. Une évaluation en 3 temps (8 mois avant EPTO, 1 semaine après EPTO et 5 mois après EPTO) a été organisée afin d’explorer l’impact sur le court terme et le long terme. Les résultats obtenus ne nous permettent pas d’observer une différence significative, entre les groupes contrôle et le groupe EPTO, sur l’ensemble des variables. Nous observons cependant une différence significative sur le climat d’appartenance entre le groupe « Jamais entendu parler d’EPTO » et le groupe EPTO, au Temps 2 et au Temps 3. Malgré le fait de ne pas avoir obtenu d’effet significatif, cette étude a permis d’éclairer le profil des élèves qui s’engagent dans ce type de programme.
Etudiants -- Programmes de développement --- Enseignement secondaire --- Préjugés --- Discrimination --- Tutorat entre pairs --- Sciences sociales & comportementales, psychologie > Education & enseignement --- Sciences sociales & comportementales, psychologie > Psychologie sociale, industrielle & organisationnelle
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Dans notre société actuelle, où prônent les nouvelles technologies et l’imaginaire qui en résulte, le jeu vidéo pourrait être sacré roi par les jeunes et les moins jeunes. Les jeunes sont particulièrement friands de ces jeux et y consacrent nombre d’heures par semaine. Comme toute chose nouvelle, le jeu vidéo connait ce paradoxe qui fait qu’il fascine et intrigue à la fois. Au risque d’envenimer les choses et de créer un sentiment d’insécurité, les jeux vidéo violents sont devenus la cible des médias depuis plusieurs années. Tout a commencé le 20 avril 1999, date à laquelle a eu lieu la tuerie de Columbine pendant laquelle deux adolescents tuent 12 étudiants et un de leurs professeurs avant de se donner la mort. Le jeu vidéo est dès lors devenu le coupable tout trouvé. Malheureusement, cet évènement n’a pas été isolé. Face à ces accusations, il est intéressant d’étudier quels pourraient être les réels effets de la violence dans les jeux vidéos chez les usagers. Notre travail a pour but de tenter de répondre à la question suivante : est-ce que les jeux vidéo violents produisent, à court terme, un biais d’attribution hostile et de fait peuvent avoir une influence sur les comportements agressifs ? Notre étude a été menée sur 80 sujets féminins qui ont entre 11 et 12 ans. La première phase de notre étude a permis de différencier deux groupes de sujets par rapport à leur score de vulnérabilité sociale (haut versus bas). Ainsi que de leur administrer différents tests sur l’hostilité, les comportements agressifs et délinquants, la supervision parentale ou encore, l’addiction aux jeux vidéo. La deuxième phase étant l’expérimentation les sujets sont alors soumis à un jeu vidéo violent ou neutre. Les résultats de notre recherche ont mis en avant un effet du temps sur le biais hostile de nos sujets. Ainsi qu’un effet d’expérimentation pour le biais d’hostilité totale et relationnelle. Cela étant, aucun effet du niveau de vulnérabilité sociale n’a pu être démontré. D’autres variables pourraient alors être impliquées et ainsi expliquer un biais d’hostilité plus élevé.
Jeux vidéo --- Violence chez l'adolescent --- Attribution (psychologie sociale) --- Violence --- Sciences sociales & comportementales, psychologie > Psychologie sociale, industrielle & organisationnelle --- Sciences sociales & comportementales, psychologie > Traitement & psychologie clinique
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Cette étude aborde les processus de développement identitaire et social durant l’adolescence en se focalisant sur les activités de loisirs. La plupart des auteurs différencient les activités de loisirs structurées des activités dites non structurées, pratiquées sans horaire ni règles de vie en collectivité. L’objectif de cette recherche était de dégager les bénéfices éventuels de la pratique d’activités structurées sur le développement identitaire et social des adolescents de niveau socio-économique défavorisés. Nous avons analysé les réponses de 20 adolescents de 15 à 18 ans lors d'un entretien semi-structuré portant sur les liens sociaux et les activités structurées qu’ils ont pratiquées ou non entre 10 et 15 ans. Ces informations sont complétées par les réponses des adolescents au test de Rorschach dont nous utiliserons les réponses et indices liés aux clusters perception de soi, affects et perception des relations. Nous n’avons pas pu dégager d'éléments significatifs confirmant notre hypothèse de départ. L’apport de cette étude au niveau des activités de loisirs tient de l’importance de la structuration par la vie en groupe, constituant une opportunité pour les adolescents de développer leurs habiletés sociales et de rencontrer une plus grande variété de pairs présentant des similitudes avec eux. Par ailleurs, cette étude a permis de dégager certaines attitudes des adolescents défavorisés vis-à-vis des activités de loisirs ainsi que des questions concernant le rôle des parents et des moniteurs dans la pratique des activités de loisirs ont pu être soulevées. Elle a permis de lancer une réflexion concernant l’utilisation du Rorschach dans le cadre d’une étude quantitative. Enfin, une perspective de recherche future pourrait être de réaliser étude exclusivement qualitative afin de recueillir le plus d’informations possibles concernant la pratique des activités de loisirs et les éventuelles interactions existant avec les caractéristiques des différents microsystèmes dans lesquels évoluent l’adolescent.
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Le cyber-harcèlement ou cyberbullying est un phénomène qui fait de plus en plus parler de lui depuis l’évolution grandissante des technologies. Un grand nombre d’adolescents de plus en plus jeunes les utilisent essentiellement comme moyen de partage et de communication entre les pairs. À travers les histoires de neuf adolescents, récoltées grâce à des entretiens semi-directifs, nous mettons en évidence les caractéristiques des victimes et des auteurs, les caractéristiques du cyber-harcèlement ainsi que les conséquences, en lien avec les données de la littérature. L’objectif est principalement de mettre en avant les stratégies de coping, utilisées pour affronter la situation de cyber-harcèlement et en réduire les effets négatifs, ainsi que les capacités de résilience des victimes, en comparaison avec les données de la littérature actuelle. Il s’agit également de voir dans quel contexte un type particulier de stratégie est utilisé et pourquoi cette stratégie plutôt qu'une autre est prise en compte. Nous essayons donc de voir s’il existe des liens entre les stratégies de coping et les caractéristiques personnelles, familiales, sociales de la victime, ainsi que les caractéristiques de cyber-harcèlement subit. Pour terminer, nous voulons savoir si le cyber-harcèlement a une influence sur la résilience et si adopter des stratégies de coping efficaces ou inadaptées aurait un impact sur les capacités du sujet à retrouver un état d’homéostasie satisfaisant. En effet, l’utilisation de stratégies efficaces ou adaptées augmenterait les capacités de résilience de l’individu, tandis que des stratégies inefficaces ou inadaptées dégraderaient ses capacités à être résilient. Afin de mettre en lumière nos hypothèses et en plus des entretiens semi-directifs, nous avons utilisé deux échelles: l’échelle de coping (WCC-R) adaptée par Cousson (1996) sur base de la version de Vitaliano et al. (1985), elle-même basée sur la version originale anglaise de Folkman et Lazarus (1980), et l’échelle de résilience construite par Connor et Davidson (2003).
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Comment le jeune issu de l’immigration maghrébine se construit-il une identité ? Quels sont les défis auxquels il fait face ? La population maghrébine, s’étant fortement agrandie de 1960 à 1990 en Belgique, a laissé place à une nouvelle génération, née en Belgique de parents ayant fait le déplacement du Maghreb en Belgique. Cette génération hérite de tout un bagage culturel transmis par les parents et se trouve immergée dans une culture d’accueil différente de celle d’origine. Cette population peut être qualifiée de « deuxième génération d’immigrés ». Ce mémoire tend à démontrer que sur un plan intrapsychique, les jeunes issus de l'immigration maghrébine grandissent dans un environnement multiple dans lequel ils reçoivent des injonctions des deux communautés d'appartenance, d'origine et d'accueil. Dans ce contexte, nous pouvons nous demander quelle est la représentation d’appartenance culturelle que ces jeunes construisent ? A travers quels processus et conflits intrapsychiques et relationnels l’identité d’appartenance culturelle se construit-elle ? Nous tentons de répondre, dans ce mémoire, à ces différentes questions, à travers l’analyse de récits de vie de jeunes adultes issus de l’immigration maghrébine. En lisant ce mémoire, vous approcherez le vécu intrapsychique de ces individus de plus près et affinerez votre compréhension de leur construction identitaire « entre-deux ».
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Depuis quelques années, de nombreuses recherches scientifiques se sont intéressées au cyberharcèlement. Le cyberbullying est un concept tant complexe dans sa dynamique que dans sa conceptualisation. A contrario du harcèlement traditionnel, le cyberharcèlement ne paraît pas avoir des protagonistes clairement définis et identifiables. Les aspects illimités et sans-frontière du cyberbullying peuvent octroyer des répercussions dans de nombreux domaines de la vie des acteurs impliqués. La plupart des études utilisent une méthodologie quantitative, et interrogent des mineurs scolarisés dans l'enseignement ordinaire. Effectivement, à notre connaissance, une seule étude néerlandaise (quantitative) a traité du cyberharcèlement auprès d'élèves scolarisés dans l'enseignement spécialisé. Ainsi, l'objectif de ce travail est d'explorer le cyberharcèlement chez des jeunes scolarisés dans l'enseignement spécialisé. Ce mémoire propose une approche qualitative combinant entretiens individuels et focus groupes. Le cyberharcèlement étant un phénomène de groupe, ces deux outils souscrivent une perspective d'analyse tant subjective que groupale autour de la thématique du cyberbullying. Les élèves issus de l'enseignement spécialisé pouvant avoir des difficultés de concentration et d'attention, les outils sont agrémentés de vidéos courtes sur la problématique du cyberharcèlement. Ce procédé amène une dimension ludique et la possibilité d'accéder de manière détournée à différentes questions directement liées au cyberharcèlement (e.g., leurs ressources, leurs vécus, leurs représentations, leurs utilisations des nouvelles technologies). Les résultats des analyses suggèrent que la plupart des élèves ont accès au téléphone portable, à l'ordinateur et aux réseaux sociaux. De plus, certains élèves ont un vécu de cyberharcèlement. Les analyses groupales et individuelles conduisent à penser que ces jeunes trouveraient des ressources tant dans l'institution école que dans l'institution familiale. Par ailleurs, certains élèves utilisent, pour illustrer leurs propos, des vidéos visionnées en classe, au domicile familial ou lors d'intervention préventive. Finalement, les résultats révèlent une différence dans les réponses groupales et individuelles entre les élèves ayant des troubles du comportement et ceux ayant un retard mental et des troubles instrumentaux.
Education spéciale --- Harcèlement sur Internet --- Sciences sociales & comportementales, psychologie > Psychologie sociale, industrielle & organisationnelle --- Sciences sociales & comportementales, psychologie > Traitement & psychologie clinique --- Sciences sociales & comportementales, psychologie > Education & enseignement
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Le harcèlement sexuel dans les lieux publics, ou stranger harassment, peut être défini comme une intrusion indésirable dans l'espace physique, émotionnel d'une personne de la part d'un individu qui lui est inconnu (Bowman, 1993). Bien qu'il soit extrêmement répandu et malgré ses effets délétères sur la perception de sécurité, la peur du viol, l'estime de soi ou encore l'anxiété, il existe à l'heure actuelle peu d'études sur ce thème. Le présent mémoire a pour objectif d'apporter des éléments de compréhension quant à la prévalence de ce phénomène, ses différentes modalités d'expressions et ses conséquences éventuelles sur la qualité de vie. Certains facteurs de risque et de protection pourraient être mis en évidence. Enfin, nous aborderons la tolérance au harcèlement sexuel au travers de l'influence du sexe, de l'adhésion aux identités et stéréotypes de genre et des expériences de stranger harassment. Les éléments issus de perspectives sociales, culturelles, cognitives, développementales, féministes mais aussi criminologiques et psychologiques permettront d’enrichir de la compréhension du harcèlement sexuel, du stranger harassment et des dynamiques qui sous-tendent ces phénomènes.
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De nos jours, il existe un nombre remarquable de programmes de prévention et ce particulièrement dans les domaines de la santé ou des psychologies. Cependant, il paraît plus difficile d’en connaitre les réels impacts étant donné le peu de mesures évaluatives effectuées sur ces programmes. Aussi et selon la définition de la Sécurité Publique et Protection civile du Canada, le processus d’évaluation vise à déterminer si un projet a atteint ses objectifs par les activités entreprises et de la façon prévue. Ce mémoire a donc pour objectif d’évaluer les plus-values du programme pédagogique Epto qui a pour fonction principale de faciliter chez le jeune la prise de conscience de son identité socioculturelle mais aussi celle des autres et de les respecter, au travers d’un apprentissage par les pairs. En effet, Epto est une organisation européenne de formation par les pairs qui fonctionne en réseaux et qui a des partenaires au niveau locale, nationale et internationale dont le but principal est de promouvoir la responsabilité des jeunes dans la lutte contre les préjugés et les discriminations. La méthode d’évaluation utilisée est basée sur le principe des phases évaluatives « pendant » et « après » le programme de prévention, tels qu’utilisés par Alain & Dessureault (2009) dans leur manuel « Elaborer et évaluer les programmes d’intervention sociale » où je passe de l’évaluation des besoins des jeunes à l’observation des résultats d’Epto. De même et de façon purement théorique, une réflexion est réalisée sur la radicalisation violente et la façon dont elle répond aux besoins des jeunes qui s’inscrivent dans ce processus. En effet, nous savons qu’une vulnérabilité psychologique caractérisée par un manque de sens, d’identité personnelle et par un besoin d’appartenance insatisfait peut conduire à l’adhésion d’un mouvement extrémiste (Borum, 2014). Aussi, comme le soutiennent McCauley & Moskalenko (2012), la raison principale des individus à rejoindre un groupe radical serait davantage de répondre à un besoin de construction identitaire. Je me questionne ainsi sur l’utilité de mettre en exergue le programme Epto en me demandant s’il pourrait répondre de façon adaptée aux besoins psychologiques des jeunes et s’il peut être mis en lien, toujours de façon théorique, avec la radicalisation. La méthodologie utilisée est essentiellement qualitative mais appuyée par des observations quantitatives et consiste en deux études. Toutes deux ont comme support un questionnaire créé personnellement selon des échelles d’évaluation et sur base de variables pertinentes et en lien avec le programme Epto. La première étude, vise une évaluation pré-post d’une dizaine de jeunes ayant participé au programme Epto auquel j’aurais également personnellement pris part (immersion). Dans la seconde étude, il est question d’évaluer les représentations d’une dizaine de jeunes ayant participé au programme plusieurs mois avant et d’ainsi évaluer l’impact de ce dernier, à long terme. Ces jeunes ont entre douze et vingt-cinq ans, provenant pour la plupart de la province de Liège et ont été rencontrés à l'AMO Reliance, à Visé.
prevention --- evaluation --- program evaluation --- radicalization --- Epto --- radicalisation violente --- adolescents --- adolescents needs --- besoins --- Sciences sociales & comportementales, psychologie > Multidisciplinaire, généralités & autres
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Introduction : Le slut-shaming correspond au fait d’insulter, juger, rabaisser ou critiquer une femme à cause de ses comportements sexuels ou de sa manière de s’habiller qui peut être jugée provocante. Ce mémoire s’intéresse à cette thématique particulière. Objectifs : Le premier objectif de ce travail était de voir s’il existait des relations significatives entre le slut-shaming et la popularité, la supervision parentale, l’adhésion aux stéréotypes concernant les rôles traditionnels de genre ainsi qu’entre la perpétration et la victimisation de ce phénomène. Le second objectif était d’avoir un aperçu plus qualitatif des perceptions des adolescents à ce sujet ainsi que des moyens de prévention pouvant être mis en place. Méthode : Afin de répondre au premier objectif, des questionnaires ont été distribués dans différentes écoles. Cette partie s’intégrait dans une recherche plus large menée par Margot Goblet. Pour mon mémoire, l’échantillon se compose de 281 participants de la province du Luxembourg. Pour répondre au second objectif, trois focus groupes ont été réalisés. Le premier était composé de 3 filles et 3 garçons, le deuxième comprenait 6 filles et le dernier 7 garçons. Cela a permis d’observer l’existence, ou non, de différences entre ces deux genres. Résultats : Les résultats permettent de mettre en évidence l’existence d’un lien significatif entre le slut-shaming (la perpétration) et l’adhésion aux stéréotypes concernant les rôles traditionnels de genre. Il en est de même pour le lien entre ce phénomène et la dimension de confidence entre l’enfant et ses parents, tant pour les auteurs et les victimes. Il existe également une relation significative entre la victimisation et la perpétration. De plus, ce terme n’est pas connu des adolescents rencontrés pour les discussions de groupe et ils ont pu mettre en avant leurs perceptions concernant ce phénomène de manière générale, les victimes, les auteurs et les témoins. Des éléments de prévention ont finalement été abordés et leurs réponses nous donnent des informations concernant leurs efficacités. Conclusion : Bien que cette recherche permette de nous apporter des informations complémentaires concernant le slut-shaming, d’autres études semblent nécessaires afin d’approfondir ces résultats. De plus, la mise en place de discussions de groupe et de moyens de prévention pourrait être efficace en vue de diminuer ce phénomène.
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Introduction : Bien qu’il n’y ait pas d’âge pour être victime de harcèlement, la période de l’adolescence semble constituer une période à risque. Objectif : Le premier objectif de ce présent travail était de pointer les spécificités des victimes d’intimidation (hors ligne et en ligne), en comparaison aux élèves non victimes. Le second objectif était d’explorer les effets des différents types de victimisation sur les variables de stress perçu, de coping, de résilience et de dépression. Méthode : L’échantillon se compose de 294 élèves du secondaire supérieur, âgés de 15 à 18 ans. Nous avons dans un premier temps analysé les relations qu’il existe entre le stress perçu, le coping, la résilience, la dépression, la victimisation et la cybervictimisation ; au sein de notre échantillon global. Nous avons ensuite comparé les jeunes victimes et les jeunes non-victimes sur ces différentes variables. Nous avons également exploré l’effet du type de victimisation (hors ligne/en ligne) sur les variables précitées. Résultats : En comparaison aux jeunes non-victimes, les adolescents victimes ont davantage tendance à percevoir les situations de leur vie quotidienne comme étant stressantes, ils ont davantage tendance à présenter une symptomatologie dépressive, ils ont un sentiment de contrôle sur les événements qui est moindre, et ils disposeraient de moins de ressources et de soutien social. De plus, la cybervictimisation semble entretenir un lien étroit avec la victimisation scolaire, ceci amenant à considérer l’hypothèse d’une extension du harcèlement hors ligne, vers le harcèlement en ligne. Néanmoins, certains jeunes sont exclusivement victimes en ligne, ce qui nous pousse à nous interroger sur la spécificité de cette population Ainsi, il ressort de nos analyses, que les jeunes victimes en ligne sont plus susceptibles de présenter des scores élevés de stress perçu, qu’ils ont moins tendance à utiliser des stratégies de coping centrées sur le problème, qu’ils sont moins tenaces en cas d’adversité et qu’ils présentent une acceptation du changement moindre ; en comparaison aux élèves victimes exclusivement hors ligne. Conclusion : D’autres études semblent essentielles afin d’explorer le profil des cybervictimes et les liens de ce phénomène avec la victimisation scolaire. De plus, la sensibilisation des établissements scolaires, mais surtout des élèves y étant intégrés semble primordial. Soulignons également que, travailler sur le développement de facteurs favorisant la résilience ainsi que sur la prévention de la dépression à l’adolescence s’avère être des pistes d’intervention à développer.
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