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" En interprétant le droit, le juge participe de par la décision qu'il prend à l'élaboration du droit. Cette conception permet de remettre en cause la distinction entre l'auteur et l'interprète, dans la mesure où dans l'interprétation constructive, l'interprète a une tâche qui est à la limite aussi importante que celle de l'auteur... La dimension dynamique de l'interprétation se tourne alors vers le souci des régulations à venir dans la société. Cette construction de l'interprétation permet de saisir le motif que nous entendions mettre en évidence, à savoir la structure tout à la fois logique et dynamique du droit sur le monde. " Face à un monde social complexe, souvent incompréhensible, le législateur propose des normes et fait ainsi apparaître des régularités s'inscrivant dans le champ social réel. Sa mise en œuvre n'est pas pour autant mécanique, elle requiert au contraire, de la part du juge, ce que l'auteur de ce manuel appelle une rationalité pratique, une vision dynamique qui suppose une interprétation du droit. Comment penser la place du droit dans nos sociétés ? Quel est le rôle du législateur dans l'écriture du droit ? Comment le juge interprète-t-il le droit ? Cette analyse inédite du droit et de sa pratique est doublée d'une réflexion pertinente sur la nécessaire cohérence de l'interprétation juridique.
Law --- Droit --- Interpretation and construction --- Philosophy --- Interprétation --- Philosophie --- Philosophy. --- Interprétation --- Jurisprudence --- Law - Philosophy
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Entrer dans le vocabulaire kantien, c'est entrer dans la construction systématique de son œuvre, tenter d'en comprendre l'architecture et de la faire sienne. Le vocabulaire kantien n'est pas un lexique, mais il suggère autant de pistes à suivre dans le déroulement de son œuvre. Toutes les définitions, tous les concepts, toutes les affirmations fulgurantes trouvent leur source dans la première et simple phrase de la première section des Fondements de la métaphysique des mœurs, qui enracine toute pureté morale dans la bonne volonté. Et le mot nous renvoie donc constamment à sa place dans la construction philosophique qui lui donne sens. On sait que les termes kantiens, alors même qu'ils sont fixés par leur auteur, peuvent connaître des variations que leur définition semblait pourtant bel et bien exclure, fixée comme elle est par toute la rigueur kantienne : cela doit nous faire souvenir continuellement de la nécessité de lire encore le texte, de le percevoir dans une vision toujours plus vaste. Fixons quelques traits, quelques aspects qui sont autant de directions philosophiques que nous pourrions continuer encore d'interroger, sans repos.
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Faut-il ne jamais mentir ? Devons-nous nous interdire le moindre mensonge alors même que cette rigueur morale rendrait bien pénible et bien incertaine la vie en société ? Qu’en est-il, à plus forte raison, si ce sont des assassins qui poursuivent un de nos amis ? Leur devons-nous la vérité ? Comment défendre une thèse aussi absurde ? On attribue souvent cette position morale trop rigoriste au kantisme pratique, et certes, il y a quelques raisons de le faire. Comment dès lors ne pas considérer que le kantisme pratique achoppe sur tous les cas tragiques que l’Histoire a fournis au cours des siècles, et en particulier au xxe siècle ? Le kantisme serait-il donc incapable de penser la complexité de notre monde contemporain ? C’est cette objection factuelle radicale que l’auteur a voulu prendre au sérieux. Cela demandait de repenser, à l’intérieur du kantisme, la possibilité de résoudre des situations dans lesquelles, de manière intuitive, nous aurions tendance à accepter le mensonge. C’est d’ailleurs l’objection que n’a pas manqué de faire à Kant, dès 1797, Benjamin Constant. En repartant de cette polémique, l’auteur fait fonctionner jusqu’à son point limite la position kantienne en morale pour montrer qu’elle est encore capable de nous servir à penser notre monde et qu’elle continue de répondre aux questions que nous nous posons.
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Internet --- Communication --- Information society
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La métaphysique s’entend depuis toujours comme la science des « premiers principes ». Mais comment comprendre ces termes ? Existe-t-il vraiment des principes proprement métaphysiques ? Faut-il y voir des vérités générales ou fondamentales, qui concerneraient l’ensemble de la réalité ? Portent-ils, au contraire, sur certaines régions spécifiques de l’être ? Ont-il trait à des rapports nécessaires entre les choses ? Faut-il les concevoir comme des « fondements » ? Interrogent-ils tant l’actuel que le possible ? Les connaît-on de manière immédiate ou a priori, ou sont-ils plutôt épistémiquement dérivés ? Comment différencier les principes qui conditionnent la connaissance métaphysique de ceux qui concernent plus directement la structure ou l’ameublement de la réalité ? En quoi les principes métaphysiques se rapportent-ils à ceux de la science ou du sens commun ? Comment se distinguent-ils des principes logiques, épistémologiques ou théologiques ? Autant de questions, trop rarement étudiées pour elles-mêmes, auxquelles les contributions ici réunies voudraient apporter des éléments de réponse. De manière transversale ou via des études de cas plus spécifiques, cet ouvrage tâchera de déterminer quels sont, dans la tradition comme dans la philosophie contemporaine, les candidats sérieux au titre de « principe métaphysique ».
Philosophy --- métaphysique --- principe --- philosophie --- ontologie --- épistémologie --- fondation
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