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Alexandre vit à Lyon avec sa femme et ses enfants. Un jour, il découvre par hasard que le prêtre qui a abusé de lui aux scouts officie toujours auprès d'enfants. Il se lance alors dans un combat, très vite rejoint par François et Emmanuel, également victimes du prêtre, pour "libérer leur parole" sur ce qu'ils ont subi. Mais les répercussions et conséquences de ces aveux ne laisseront personne indemne.
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Dans une maison d'un quartier chic, une famille bourgeoise mène une vie sans histoires : le père ingénieur, la mère adepte des cours de gym et des séances de psychothérapie, la fille artiste et le fils studieux, étudiant en droit. Cette existence paisible et bien rangée est troublée par l'arrivée d'un rat blanc dont le père de famille fait un jour cadeau aux siens. Au contact de l'animal, les penchants les plus inattendus de chacun des membres de la famille se révèlent, à commencer par le fils qui annonce son homosexualité au cours d'un dîner familial... No fun. Réalisateur de courts remarqué pour ses audaces très étudiées, François Ozon rate son passage au long avec Sitcom. Après avoir produit un petit choc (plutôt désagréable) dans l'univers du court métrage avec Regarde la mer, François Ozon fait un grand flop en passant au long métrage. S'affirmant comme concurrent destroy et branché d'Etienne Chatiliez, tout en se réclamant officiellement de l'esprit de John Waters dernière période (celle de Serial mom), il ne maîtrise pas ses effets. Il se mélange les pinceaux en tentant de déployer sa caricature de la bourgeoisie sur plusieurs niveaux. Le vrai problème d'Ozon, c'est qu'il se force : il n'a pas réellement la fibre comique. Il espère faire rire avec une sorte de resucée de Théorème revu et corrigé par Au théâtre ce soir, où inceste, homosexualité et sadomasochisme sont censés faire souffler un vent de folie salutaire dans une famille bourgeoise très BCBG. Mais dans le fond, le film ne fonctionne que lorsqu'il joue totalement la carte de la sitcom. Par exemple en utilisant des coups de théâtre boulevardiers, comme dans la scène où la mère rentre chez elle à l'improviste et découvre sa bonne espagnole jusque-là très conforme à son personnage stéréotypé un pétard au bec, déguisée en hippie et s'éclatant sur de la techno avec la fille handicapée de la famille. A partir de là, on imaginerait sans peine une sitcom française dans la veine d'Absolutely fabulous (sitcom anglaise délurée diffusée sur Arte). Mais Ozon n'est pas assez modeste pour en rester là. Il parodie les sitcoms, mais cherche en plus à inquiéter et à choquer. Tout cela est assez antinomique. Et puis, quand il s'en donne à coeur joie avec la décadence sexuelle son péché mignon , il biaise. Si les expériences sadomasos de la fille sont assez orthodoxes, et si l'aventure incestueuse de la mère est romantique mais sans ambiguïté, la partouze homo du fils s'avère un simple bluff. Avec la surenchère finale où le cinéaste, changeant encore de registre, se lance sur un terrain fantastico-kafkaïen le père se métamorphose en monstre de film d'horreur , on décroche complètement. Contrairement à Mocky (artisan caricaturiste qui menuise peinard dans son coin, avec ou sans public) ou à Almodovar (qui se fait plaisir en racontant des mélos très actuels), Ozon, pas très sincère, ne semble guidé que par le désir d'épater le gogo. Mais à force de désarçonner les spectateurs, il finit par les rendre indifférents. Pourtant, si ce cinéaste mettait en sourdine ses ambitions de pasticheur postmoderne et donnait libre cours à ses penchants malsains qui affleurent çà et là, grâce à l'inquiétante Marina de Van , il pourrait vraiment terrifier. La rigolade, c'est pas son rayon.
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Auteur de thriller à succès, Sarah Morton quitte Londres pour se reposer au soleil du Lubéron, dans la villa que son éditeur met à sa disposition afin qu'elle y trouve le calme qui lui permette d'écrire. Mais sa tranquillité est rapidement troublée par Julie, la fille de l'éditeur. La cohabitation est difficile car Julie la considère comme une intruse et Sarah, austère et rigide, exècre le comportement de la jeune fille, bimbo du Sud à la féminité explosive. Mais peu à peu, Julie se révèle intrigante et mystérieuse, attachante aussi et elle devient l'inspiration première du roman de Sarah.Thriller déguisé, au cadrage très maîtrisé, de construction assez classique.
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