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Ce documentaire est consacré aux activités du Centre-pilote d'orientation professionnelle de Léopoldville, ouvert aux Belges comme aux Congolais. Ainsi le film ne semble-t-il pas reconduire la ségrégation raciale que l'on trouve dans un grand nombre de films coloniaux. Ici, le discours dominant consiste à montrer que les «Blancs et les Noirs» sont engagés dans un avenir commun qui est coordonné par des activités développées par l'éducation : il s'agit, en effet, explique le commentaire, de «répondre aux problèmes posés par le développement rapide du pays, tant technique qu'économique et humain, et d'assurer le plein épanouissement et le bonheur à chaque homme, à quelque race, à quelque territoire qu'il appartienne». En outre, le Centre permet «d'assurer à la génération montante un développement complet et harmonieux de la communauté congolaise de demain». Celui-ci développe des méthodes qui permettent d'évaluer le potentiel des candidats au niveau physique et psychique. Le film présente de nombreuses scènes où les jeunes doivent résoudre des tests psychotechniques proposés par un formateur. Des interviews avec un conseiller professionnel (assistante-sociale) s'y ajoutent afin d'évaluer ensemble les métiers adaptés aux compétences spécifiques de chaque candidat. Des explications sont également données aux parents des futurs élèves. Le Centre s'occupe également de la réadaptation professionnelle (des mutilés, par exemple).Le film passe ensuite en revue d'autres activités : des épreuves de sélection en milieux ruraux, une séance de tests pour Congolais en vue de devenir bagagiste à la Sabena ou policier, la publication de brochures d'informations sur les divers métiers. Le commentaire souligne que Léopoldville est un centre expérimental qui déploiera ses futures formations dans tous les chefs-lieux de province. Ainsi, annonce le commentaire de fin, 'l'orientation professionnelle jouera pleinement son rôle dans la féconde communauté belgo-congolaise'
Colonie --- Cinéma --- Sources --- Développement --- Enseignement --- Formation professionnelle --- Congo belge --- Léopoldville
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Le film est consacré à l'enseignement dispensé aux filles, dans les milieux ruraux et urbains.Le premier plan se fixe sur les activités des femmes dans un village. Une voix métallique (ou dynamique) de femme commente le destin que ces images sont supposées annoncer. La répétition inlassable des mêmes gestes. Le commentaire souligne que le destin des nouvelles générations sera transformé grâce à l'éducation apportée par la colonisation : 'heureusement la cloche a sonné'.On retrouve les principes éducatifs à l’œuvre dans la société européenne à la même époque, le cadre disciplinaire et autoritaire de l'enseignement. Il en va de même pour le contenu des savoirs dispensés aux jeunes filles qui apprennent à devenir une bonne ménagère.La présentation de la maison modèle structure les activités de la «future femme de brousse», autrement dit la «femme de brousse du futur»: entretenir le foyer, préparer la cuisine, faire les courses. Celles-ci nécessitent une formation spéciale qui leur est dispensée à l'école. Dans une salle de classe, les jeunes filles jouent au marché, puis elles préparent le repas. En tablier rose, elles opèrent sous le regard attentif de la maîtresse. Le commentaire précise que les filles mangent sur une nappe. Le ton avec lequel est formulée cette remarque souligne qu'il s'agit là d'un exploit.La spécificité de ce film est le cadre de présentation qui postule un mode de vie «primitif» que l'éducation et le savoir permettront d'enrayer. En brousse les jeunes filles apprennent à gérer un potager, à préparer les repas, à entretenir la volaille, à coudre, à respecter les règles d'hygiène et la puériculture. En ville, à l'École du Sacré-Cœur d'Élisabethville, l'enseignement est davantage axé sur l'apprentissage pratique de la ménagère mais également sur l'apprentissage général réservé aux enfants des «évolués» (géométrie, français, botanique). Le commentaire souligne qu'il est comparable à celui que reçoivent les Européens.Par la femme congolaise, dit le commentaire, 's'achèvera l'avènement du monde congolais à la civilisation et au progrès'
Colonie --- Cinéma --- Sources --- Femme --- Enseignement --- Mission religieuse --- Congo belge
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C'est au son de la voix d'un jeune élève que débute ce documentaire sur l'enseignement primaire dans la brousse. L'enfant lit un texte dans lequel il décrit sa vie à l'école du village : «Notre école est une école primaire perdue au fond des villages de brousse. Elle s'efforce de nous donner une bonne instruction et de nous procurer les moyens d'améliorer la vie du village quand nous seront grands». Cette lecture enfantine effectuée, non sans difficultés, renvoie à l'idée que ce texte a été écrit par l'enfant lui-même, en toute spontanéité, sans l'intervention du réalisateur ou du maître d'école.Soudain, la voix de l'enfant fait place à la voix d'un adulte européen qui donne des explications sur l'enseignement dispensé à plusieurs classes de cette école. Par l'intermédiaire du jeu ou d'exemples de la vie quotidienne, les élèves de l'école acquièrent des connaissances théoriques. Par exemple, dans la classe de deuxième primaire le moniteur congolais enseigne, par l'intermédiaire d'un conte, des mots de vocabulaire en français. La caméra pose un œil attendri sur les élèves et leur professeur. Méthodes et résultats sont fort appréciés par le commentaire de la voix off. Dans la classe de cinquième, le cours est consacré à l'érosion. Les élèves vont avoir une approche théorique et pratique du sujet qu'ils mettent à l'épreuve dans la nature environnante. Un jardin scolaire a été aménagé. Les élèves peuvent y apprendre des thématiques concrètes telles que les bases de l'agriculture ou la construction d'une case, exercices qui «forment aux démarches de l'esprit».Ce petit film fut réalisé pour la section «Éducation et enseignement général au Congo belge et au Ruanda-Urundi » lors de l'Exposition Internationale de Bruxelles en 1958
Colonie --- Cinéma --- Sources --- Enseignement --- Ruralité --- Vie quotidienne --- Congo belge
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RésuméLe film décrit le système éducatif développé dans les écoles primaires au Congo. Il suit les étapes quotidiennes d'un enfant congolais scolarisé. Le premier plan montre une cour de récréation où une horde d'enfants est amassée. Il est relayé par le commentaire qui précise que la scolarisation ne cesse d'augmenter, cette information légitimant implicitement son action.Développant ensuite ce postulat, les images détaillent les différentes activités menées par les écoliers. Le spectateur est ainsi invité à suivre une journée type : elle commence par la distribution d'une ration de lait, se poursuit par des cours, complétés par des travaux pratiques. Pour souligner l'efficacité de la pédagogie développée dans ces écoles, le film, extrêmement didactique lui-même, suit une sortie au zoo. Les images insistent sur la confrontation des enfants à la «bête sauvage» qu'ils observent attentivement. De retour à l'école, ils sont invités à dessiner le lion, puis à le décrire pour enrichir leur vocabulaire.Le film dépeint un système scolaire idyllique qui se développe dans le respect et l'amour du savoir. À l'air libre, les enfants reçoivent des leçons de géométrie appliquée (ils mesurent une parcelle qui est ensuite reproduite à l'échelle dans un cahier) et de géographie (orientation à la boussole, explication du cadran solaire et de la rose des vents). L'école possède sa propre imprimerie où les enfants apprennent à communiquer avec d'autres élèves, dans d'autres lieux au Congo, notamment grâce à la réalisation de manuels scolaires. Sur fond musical classique dynamique, des voix d'enfants décrivent leur quotidien. Des échanges épistolaires entre élèves permettent de leur faire découvrir d'autres modes de vies, notamment celle d'un village kuba et de pratiquer en même temps l'écriture
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